Quel rapport entre la télé et le langage des couleurs ?
Non ce n’est pas une boutade, je passe vraiment à la télé demain. Une télé inter-blogueurs sans les pubs ni la météo.
Vous trouverez demain dans un mail, un lien vers l’émission où je suis interviewée par Pascal Colombani su blogBooster TV.
C’est ma première apparition sur un écran, il faudra être indulgent, je n’ai pas l’habitude de me montrer. Je vais me découvrir en images en même temps que vous.
Pourquoi j’ai décidé de participer?
Je ne fais pas toujours les choses pour avancer dans la matière et la reconnaissance. Il m’arrive souvent d’agir en me proposant un défi de travail intérieur: celui-là, c’était oser être vue.
Cela correspond à une couleur particulière dont nous parlerons un peu plus loin au niveau du langage des couleurs.
Je suis certaine que ceux qui connaissent déjà mon approche ou qui ont suivi des cours savent déjà de quelle couleur je parle.
Cette couleur englobe un large spectre qui va de la timidité à la confiance en soi, du besoin de reconnaissance au statut de spécialiste.
Il y est question de la valeur, que l’on ait une piètre opinion de soi ou une certitude de sa place dans le monde.
Cette croyance à propos de la place et de la légitimité s’ancre dans l’enfance, au niveau de la fratrie et de l’ordre d’arrivée dans la famille.
Lorsque l’on « travaille » cette couleur, on peut choisir de se cacher derrière la notoriété des autres ou accepter de rayonner.
La peur de déranger, la difficulté à s’insérer dans la société et à se faire rémunérer pour ses services font partie des aspects difficiles de cette couleur.
La peur du regard des autres, l’esprit de compétition et le paraître sont aussi ses attributs.
Le sens de l’esthétique, le fait d’être à l’aise dans la société, d’être apprécié et reconnu pour ses qualités représentent les aspects positifs de cette couleur.
La capacité à bien gérer, à être un battant, à gagner de l’argent et à savoir retomber sur ses pattes sont des atouts majeurs.
Au niveau du corps, elle est située au niveau du plexus solaire et symbolise l’identité, le droit à l’existence et la faculté d’avoir un mental bien construit.
Vous l’aurez deviné, c’est la couleur JAUNE.
Mon rapport avec le jaune dans le langage des couleurs
Tout cela n’a pas toujours été simple pour moi. Il est un temps où je n’osais pas mettre ma photo sur le web.
Un autre où je retrouvais mes articles sur d’autres blogs sans que ma signature ou mon nom apparaisse. Bref, quelques mémoires cellulaires à propos de l’identité et la place.
Pour mes 50 ans, j’ai proposé un évènement familial où tout le monde devait s’habiller dans une couleur unie de son choix.
Devinez la couleur qui manquait à l’appel? Bon, je sais ce n’est pas simple de se déguiser en canari des Indes.
Vous comprenez qu’aujourd’hui, quand je dis « je passe à la télé » et je présente en « live » mon blog et mon livre, j’ai effectué un long parcours !
Et ce n’est pas tout !
Puisque je suis lancée, soyons fous jusqu’au bout: je vais participer à un autre grand événement, le booster Gala dont je vous parle ci-dessous.
Venez participer à « Booster-Gala », un évènement totalement inédit sur le web
Si vous voulez faire partie des premiers à recevoir les informations sur l’évènement « Booster-Gala » inscrivez-vous en remplissant le formulaire.
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Soyez assuré que « Booster gala » répondra à vos attentes ! Plus d’une vingtaine de blogueurs vont faire leur show et j’en fais partie!
C’est un événement sans précédent sur le web. Vous y trouverez tout ce qui touche au développement personnel, de quoi booster votre vie.Je vous laisse découvrir l’affiche en avant première!
Le temps est une invention terrestre. Il est lié à la distance. Pour appréhender cette notion, il vous suffit de l’associer à l’espace et vous comprendrez facilement que pour parcourir une certaine distance, vous allez mettre un certain temps.
Ceci est vrai dans la matière, lorsque vous marchez à pied ou que vous vous déplacez. Pourtant, au niveau de la pensée, vous pouvez vous déplacer en un instant. Le temps n’a plus de prise.
Dans votre journée, vous vivez des évènements au présent et vous pouvez parfaitement faire la différence avec ce qui s’est passé le mois dernier et qui n’existe plus.
De même, votre futur n’est pas encore arrivé, il ne fait pas encore partie de votre présent.
La nuit, au contraire, vous produisez des scénarios aussi vrais que ceux de votre journée mais les espaces-temps se mélangent. La frontière temporelle entre le présent , le passé et le futur n’existe plus.
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Une ruse de sioux pour gagner du temps
Si votre problème est le temps, si vous en manquez, si vous en voulez plus, il va falloir ruser :
Vous pouvez améliorer vos performances terrestres d’organisation mais vous pouvez aussi explorer des espaces où le temps a moins d’importance.
Prenons une exemple : parler prend aussi du temps. Entre le début de votre phrase et la point final, votre discours a duré quelques secondes quantifiables.
Il existe pourtant un temps vertical, un temps parallèle, un temps plus abstrait qui ne se minute pas.
Pendant que vous parlez sur une ligne de temps horizontale, vous avez une autre activité :
Vous cherchez dans votre dictionnaire intérieur les bons mots à utiliser
Vous cherchez dans vos annales de grammaire la bonne conjugaison pour votre verbe.
Vous trouvez instantanément la concordance des temps.
Vous associez vos adjectifs au genre et au nombre
Tout cela ne vous prend aucun temps. On ne peut pas dire que vous l’avez appris par cœur. Vous êtes obligé d’être créatif dans votre discours et cela se fait parallèlement au temps que vous prenez pour dire votre phrase.
Ainsi, si vous ne pouvez pas étirer concrètement votre journée à plus de 24 heures, peut-être pouvez-vous apprendre à trouver ce temps vertical.
Vous trouverez en fin d’article trois stratégies pour gagner du temps.
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Signification des couleurs pour gagner du temps
Cette double notion de temps a un équivalent dans le système de couleurs dont je vous ai déjà parlé et dans lequel je suis spécialiste.
Chaque couleur porte en elle une signification particulière. En associant les couleurs, il est possible d’en dégager une compréhension intuitive et de recueillir leur message.
A la façon des signes pour mal-entendants, les couleurs fonctionnent un peu comme un code qui peut se transformer en langage.
La notion du temps est associée à la couleur or ou dorée. Cette couleur n’est pas facile à porter ! Pour les femmes, elle correspond à un certain type de carnation de peau.
Quant aux hommes, à part sur scène, cela ne passera pas inaperçu !
Vous pouvez cependant trouver un objet de cette couleur et l’investir de votre intention de régler votre problème de timing.
Cette couleur permet de rester concentré sur la tâche, centré sur vous-mêmes, avec le désir ardent de vous mettre à l’œuvre.
Avec cette couleur, il n’est pas nécessaire de se préoccuper des moyens pour parvenir à ses fins. C’est un peu comme si l’aide allait vous être accordée au moment où vous en aurez le plus besoin.
Un peu à l’image du coureur cycliste qui se lance dans la course, vous recevrez en cours de route tout ce qui doit faire partie de votre présent.
Si quelque chose ne vient pas à vous, c’est qu’il ne vous est pas nécessaire et les obstacles sembleront s’évanouir au fur et à mesure.
L’or ou le doré est une énergie fluide qui vous pousse à l’action au bon moment, ni trop tôt, no trop tard, lorsque toutes les conditions sont réunies.
La couleur or est associé à cet adage :« leap and the net will appear », saute et le filet apparaîtra.
Je suis d’accord avec vous, cela nécessite une grande confiance dans la vie. Vous ne pouvez l’expérimenter que si vous vous jetez à l’eau.
Si vous ne faites rien, il ne se passera rien. Si vous avancez, vous réaliserez votre tâche dans les temps impartis.
Cette couleur est étonnante, elle permet de ne pas se situer dans l’espace/ temps ordinaire. Vous êtes-vous déjà aperçu que parfois, vous étiez capable d’abattre en une journée le travail d’une semaine sans forcer ?
C’est que vous aviez glissé dans l’instant présent et que celui-ci s’est étendu à l’infini.
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Prendre son temps ou gagner du temps ?
Si vous voulez gagner du temps, vous allez sans doute développer les nombreuses stratégies organisationnelles que vous trouverez sur le web.
Pourtant, en devenant le roi ou la reine de l’efficacité, vous allez passer à côté d’un phénomène crucial : le besoin d’intégration.
Savez-vous pourquoi les bébés africains arrivent à développer de plus grandes capacités d’apprentissage que les bébés américains ?
Parce qu’entre deux phrases, les mères africaines se taisent. Elles laissent le temps à l’enfant d’intégrer ce qui vient d’être dit afin qu’il puisse répéter ou prendre le temps de répondre.
Les mères américaines sont de fantastiques coachs… « allez, vas-y, tu vas y arriver, c’est ça, continue, plus vite, plus fort… »
Cet amoncellement d’informations et de « drivers » pressent l’enfant et ne lui permettent pas d’intégrer, de laisser le temps de la maturation.
Les musiciens font la même remarque dans l’apprentissage d’un instrument : ils évoluent par paliers.
C’est souvent après une longue pause que la technique s’intègre, beaucoup plus facilement que par la pratique acharnée.
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Gagner du temps en décodage biologique
En décodage biologique, c’est la thyroïde qui est associée aux problèmes de temps.
La racine de ce conflit est totalement archaïque : celle « d’attraper le morceau ». Dans notre nature animale profonde, être rapide pour manger était une question de survie.
Il faut être plus rapide et arriver à temps pour ne pas mourir. Vous en avez encore les vestiges dans votre cerveau reptilien.
C’est pour cela que la thyroïde accélère les métabolismes. Vous pouvez activer votre thyroïde si vous vous sentez totalement dépassé par les évènements ou dans une incapacité à gérer, à vous organiser.
Cette sensation de « il faut faire vite et je ne peux pas tout faire » est l’expression de la nature du conflit à l’œuvre.
Prenons l’exemple d’une mère qui emmène toujours son enfant trop tard à l’école. C’est la petite qui va surveiller l’heure car il faut se dépêcher. Elle va mettre aussi sa thyroïde en action.
Parfois, c’est l’inverse. Vous étiez un enfant rêveur et vous avez été bousculé sans soin lors des départs à l’école le matin. Vous êtes plutôt dans le conflit « je n’ai pas assez de temps ».
Vous avez peut-être été confronté à des responsabilités ou des choix trop tôt dans votre vie. Vous n’avez pas eu le temps de vivre votre enfance dans l’insouciance. Vous aurez sans doute maille à partir avec le temps dans votre vie d’adulte.
J’ai pris tous ces exemples pour vous montrer que votre problème de temps ne date peut être pas d’hier et qu’il est enraciné plus profondément.
C’est la raison pour laquelle vous ne résoudrez pas toujours votre problème de temps par des stratégies. Ce n’est pourtant pas une raison pour ne pas vous en donner!
3 stratégies pour gagner du temps
1°) Concentrez-vous sur vos atouts, déléguez là où sont vos faiblesses.
Dans ma vie, c’est au niveau de la créativité professionnelle que se pose ce problème de temps. Je blague souvent avec le fait d’acheter du temps sur Ebay. Pourtant, acheter du temps c’est possible !
Depuis que j’ai ouvert ce blog il y a un an, j’ai compris que 24 heures dans une journée n’allaient pas suffire.
C’était la première fois que j’avais cette prise de conscience. Auparavant je travaillais à l’éducation nationale et je n’avais jamais manqué de temps.
Il m’est même arrivé d’avoir trois jobs, un à l’école avec des enfants, le weekend avec mes formations de thérapeute, le soir et le mercredi avec des rendez-vous individuels ou des Tipi. (technique d’Identification des Peurs inconscientes)
Depuis que je travaille à ce blog, j’ai multiplié les casquettes. J’ai mis un point d’honneur à le construire moi-même.
J’ai enchaîné toutes sortes de formations pour apprendre à le référencer, l’enrichir et le perfectionner. J’ai appris le B,A BA du webmaster, du copywriter, du webmarketeur, et là, j’ai commencé à flancher.
Ayant longtemps eu l’habitude de me débrouiller seule, j’ai cherché à ne dépendre que de moi. « Fatal error ! »
Entre la technique, la rédaction d’articles, la lecture des blogs des copains et les milliers de commentaires à la clé, j’ai compris que j’avais un sérieux problème de timing.
J’ai mis plusieurs mois à trouver une solution. Après le découragement, l’impuissance et la dévalorisation, je me suis résignée à être limitée et pas parfaite.
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J’ai décidé de DELEGUER.
Concrètement, qu’est ce que cela signifie ? J’achète du temps ! Il y en a qui achètent des articles tout faits, moi, j’achète de la technique.(d’ailleurs si vous en vendez….)
En d’autres termes, je confie les tâches techniques à un spécialiste et je me concentre sur ce que moi seule sait faire de cette manière…écrire mes textes.
Je me recentre sur mes spécificités, sur ce que j’aime et qui m’enthousiasme : l’écriture et la mise en place de ce que je veux transmettre par le web.
J’ai focalisé toute mon énergie sur la créativité, l’originalité et l’innovation. Mon énergie a considérablement augmenté depuis.
Je ne suis plus parasitée par le stress du temps que ça va me prendre. J’ai arrêté de croire que ce serait mieux fait si ça passait par moi.
Bref, j’ai développé de la confiance, du lâcher prise et la conscience que les autres humains peuvent aussi m’aider.
2°) Mettez-vous en mode intuition.
Écrire des articles (ou tout autre chose) en me creusant la tête est souvent laborieux. Je perds mon temps devant une page blanche, mon style est poussif et je n’arrive pas à agencer les mots de façon fluide. Je suis sur le mode mental.
Pour passer en mode intuition, je fais appel à la sophrologie. Cette technique me permet d’accéder à un état sophro-liminal.(d’ailleurs, nous formons des sophrologues professionnels).
Céquoiçâ ?
C’est l’état que vous expérimentez lorsque vous êtes proche du sommeil, que ce soit au moment de vous endormir ou lorsque vous êtes à peine réveillé.
Dans cet état, vous êtes, en général assez détendu et le monde extérieur commence à perdre de son importance. Vous êtes entre la veille et le sommeil, tourné vers votre monde intérieur plutôt que vers la réflexion mentale.
Tous les jours, vous traversez cet état sans vous en rendre compte. En pratiquant la sophrologie, vous apprenez à recréer cet état à n’importe quel moment de la journée. Au lieu de le traverser, vous apprenez à rester dedans et à l’utiliser.
L’activité de votre cerveau sous forme d’ondes cérébrales est mesurable. Plus les ondes sont amples et lentes, plus vous êtes détendu.
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Vous êtes alors en état alpha, ce qui signifie un ralentissement des ondes cérébrales. Physiquement cet état est caractérisé par une sensation de paix, profondément ancrée dans l’instant présent.
Les ondes alpha oscillent entre 7 à 10 cycles par seconde) alors que les ondes bêta de l’état de veille active (dans l’action et les yeux ouverts) sont situées dans une fourchette de 14 à 45.
C’est là que se passe un phénomène étrange. Comme dans certains rêves, le passé et le futur se mélangent au présent.
C’est un peu comme si vous pouviez faire un saut dans le futur pour y créer ce que vous désirez faire apparaître dans votre vie. Vous rapprochez le futur du présent pour qu’il puisse s’actualiser.
Cette gymnastique n’est pas mentale. Pendant tout le processus, vous restez conscient et lucide mais sans le mode analytique.
Vous êtes dans un état modifié de conscience.
A cette fréquence, vos deux hémisphères peuvent se synchroniser et vous donner accès à des informations aussi intuitives (cerveau droit) que rationnel ( cerveau gauche).
Vous pouvez utiliser cet état pour:
gérer vos stress
Programmer des évènements futurs
Régénérer votre corps consciemment
Développer votre mémoire
Accroitre votre concentration
Pour moi, c’est plutôt le moment idéal pour être créative. Avant de m’endormir le soir, le lance mon sujet d’article.
Le matin, je prolonge l‘état sophro-liminal pour l’écrire. Un gain de temps extraordinaire. Il n’y a plus qu’à recopier les notes un peu tordues car écrites dans le noir.
3°) Pister la procrastination pour gagner du temps
Remettre au lendemain, voilà une façon de perdre son temps. Cette épidémie est moins anodine qu’il n’y paraît.
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N’allez pas croire que vous êtes simplement fainéant, laxiste et désordonné, le diagnostic est plus alarmant. (voir mon article précédent)
La procrastination est une inhibition. Entendez par là un des modes du cerveau reptilien : entre fuir, se battre et faire le mort, vous choisissez la dernière option.
Moralité, vous êtes attaché à votre siège. Vous ne pouvez pas travailler mais vous ne pouvez pas vous détendre ou partir en promenade pour respirer.
La culpabilité doublée d’un fond d’angoisse, pas toujours très conscients, ne vous permettent pas d’autre activité que celle de faire autre chose devant votre écran, c’est à dire de meubler le temps en vous distrayant.
C’est l’activité la plus chronophage que je connaisse.
Vous ne vous apercevez pas tout de suite que vous êtes dans l’évitement. Vous pouvez même vous surprendre à nettoyer votre bureau ou ranger le garage, ce que vous considérez habituellement comme une corvée.
Tout mais pas ce qui doit être fait.
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Lorsque vous êtes atteint de ce fléau, votre premier travail consiste à prendre conscience de votre errement. Posez-vous ensuite la question : qu’est ce qui me pose le plus de souci dans ce travail que j’ai à faire ?
C’est peut-être :
un souci technique (mon cas)
une peur de ne pas être à la hauteur de la tâche
un besoin d’être aidé sans pouvoir le formuler
une peur de l’échec
une peur de la critique
une peur de réussir et d’être mis en lumière ou sur la sellette
la peur de ne pas avoir assez de temps
une frustration à toujours travailler sans véritable récompense
une frustration d’avoir des devoirs alors que vous aimeriez vous amuser
la croyance d’être maître de votre temps alors que vous en êtes l’esclave
Si, au contraire, vous êtes toujours en avance, surtout parce que vous avez peur d’être en retard, sachez que vous aussi vous avez un problème avec le temps !
Toutes ces peurs et illusions ne parlent pas de votre présent mais plutôt d’un morceau de votre passé encore actif.
Réduire votre temps de procrastination, en prenant cette dernière très au sérieux, est définitivement la meilleure façon de gagner du temps !
Entre savoir ne pas en perdre et développer des techniques pour gagner du temps, vous avez le choix.
Explorez réellement les émotions qui sont liées à ce manque de temps plutôt que de croire que ce n’est qu’un souci matériel d’organisation.
Le Triangle de Karpman et les enjeux de la relation
Tant que nous n’avons pas fait un réel travail sur nous-mêmes, nous jouons inconsciemment à des petits jeux dans nos attitudes relationnelles. C’est la théorie du triangle de Karpman.
Nous jouons, malgré nous, à manipuler et à être manipulé par l’autre. Nos relations passent alors de l’idylle au cauchemar sans que nous ayons vu le vent tourner.
La thérapie est un bon moyen de mettre à jour les jeux psychologiques et dévastateurs à l’œuvre mais vous pouvez, de façon autonome, commencer le débroussaillage seul.
Dès qu’une blessure est ravivée, vous adoptez une attitude défensive qui peut se caractériser par trois rôles principaux. Les trois rôles du triangle de karpman seront décrits plus bas dans l’article.
Ces rôles dans lesquels vous vous fondez jouent alors la partition à votre place: vous n’êtes plus aux commandes.(voir mon article précédent)
Un robot vous remplace, vous privant de votre libre arbitre et empêchant toute communication véritable avec l’autre.
La littérature et le cinéma regorgent de ces schémas dévastateurs. Il y en a toujours un que vous choisisse de préférence mais nous verrons plus loin que vous connaissez aussi la réplique des autres et que vous ne n’êtes pas figés dans un aspect.
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Le triangle de Karpman et le méchant
Dans tous les contes de fées, on retrouve la sorcière ou un grand méchant loup.
En tant que grand méchant loup, c’est vous qui décidez et qui établissez les règles que vous pouvez changer à tous moments.
Vous n’hésitez pas à harceler et menacer s’il le faut. Certains de vos propos peuvent être humiliants ou dévalorisants pour votre interlocuteur.
Votre émotion préférée est la colère. Vous cherchez plutôt votre intérêt et un de vos objectifs est le pouvoir. Vous pouvez même aller jusqu’à l’assujettissement de l’autre.
Vous êtes parfois violent, voire machiavélique mais surtout très loin de vos émotions. Vous aimez bien jouer à terroriser votre monde et à vous faire obéir.
Vous êtes contrôlant et n’aimez pas être contredit. Vous aimez critiquer…pour le bien des autres évidemment, afin de les éduquer.
Vous n’êtes pas tendre quand vos ordres ne sont pas respectés à la lettre. D’ailleurs, vous surveillez attentivement le moindre écart de comportement pour intervenir sévèrement et punir.
L’histoire le dit rarement mais vous êtes un grand déçu de l’amour qui cherche à se venger d’une blessure que vous ne pouvez pas refermer.
Vous avez décidé de vous blinder pour ne plus sentir et vous avez du mal à sentir quand vous faites souffrir les autres. Retourner la colère contre vous-mêmes est aussi une option.
Vous êtes un grand donneur de leçons qui s’ignore et semer la polémique ou la zizanie est un petit passe-temps.
En tout état de cause, c’est vous qui avez raison. La négociation est rarement possible et les autres sons de cloche ne vous intéressent pas.
Dans le triangle de Karpman, vous êtes fier d’être un PERSECUTEUR.
Le triangle de Karpman et la souris sous la griffe du chat
Ce personnage n’existerait pas s’il ne rencontrait pas un partenaire idéal pour commettre ses méfaits.
En tant que partenaire idéal du Persécuteur, vous êtes malmené. Vous êtes plutôt gentil mais vous subissez sans comprendre toutes sortes d’agressions dont vous ne vous sentez pas responsable.
Tout est la faute des autres. Vous vous plaignez régulièrement des injustices. Vous est rarement autonome et avez besoin d’aide sans forcément en demander.
Sans le savoir, vous vous laissez maltraiter sans rien dire car vous n’avez pas une haute estime de vous-mêmes.
La dévalorisation est votre mode de fonctionnement. Vous cherchez cependant à attirer l’attention pour dénoncer toutes les horreurs que vous subissez.
Vous vous rebellez rarement et vous savez encaisser les coups en offrant contre mauvaise fortune bon cœur. Vous vous sentez contrôlé, incapable d’agir même si vous cherchez parfois à résister.
Il vous arrive de solliciter de l’aide mais vous n’écoutez pas les conseils car, au fond, vous pensez que personne ne peut vous comprendre ni vous aider.
Ce rôle, bien que douloureux est quand même confortable car il n’engendre aucune remise en question véritable.
En thérapie, vous aimez faire votre « marché ». Vous passez d’un thérapeute à l’autre avec l’espoir d’être sauvé mais sans avoir à vous impliquer dans la transformation.
Dès que le thérapie touche un point crucial, vous vous éclipsez en pensant que vous ne pouvez rien pour vous mais surtout que les thérapeutes ne sont pas de niveau.
Vous êtes VICTIME dans le triangle de Karpman. Je vous propose une petite séquence cartoon pour vous rappeler que ces deux rôles sont la base humoristique de certains dessins animés.
http://youtu.be/rdNdmc83xe4
Le triangle de Karpman et la bonne fée
Ce tableau ne serait pas complet sans un troisième personnage. On finirait par s’ennuyer de voir un méchant taper sur une pauvre petite chose.
Arrive alors en scène, une image parfaite sans un fil qui dépasse. La bonne fée, superman ou Zorro.
Honneur, prestige, altruisme, charisme et générosité sont vos attributs. Souvent sans peur et sans reproche, vous protégez, prévenez les dangers, conseillez et répandez la justice.
Vous êtes toujours bourré de bonnes intentions. Disons le tout de suite, vous avez le beau rôle. On ne peut rien vous reprocher…sauf peut-être une légère ingérence que l’on vous pardonne facilement.
Vous agissez sans qu’on vous le demande et sans vérifier si c’est le bon moment pour l’autre. Vous êtes assez sûr de vous-mêmes au point de ne pas imaginer qu’en agissant ainsi vous empêchez l’autre de trouver ses propres ressources.
Vous arrive-t-il de venir en aide spontanément à des personnes qui n’ont pas fait de demande d’aide explicite ?
Vous sentez-vous incapable de résister à proposer vos services lorsque quelqu’un de votre entourage éprouve des difficultés à se débrouiller seul ?
Êtes-vous agacé lorsqu’une personne refuse de mettre en pratique vos conseils afin de mieux se plaindre que rien ne fonctionne ?
Vous arrive t-il d’être épuisé et d’aller bien au-delà de vos capacités d’endurance avec un fond de colère contre vous-mêmes car vous ne vous êtes pas respecté?
Avez-vous en charge des personnes autour de vous aux prises avec des dépendances, alcool, drogues ou médicaments?
Avez-vous tendance à vous sacrifier et à voler au secours des autres quitte à laisser de côté vos propres besoins et désirs?
Vous sentez-vous régulièrement irremplaçable et indispensable en sachant mieux que quiconque ce qu’il faut faire ?
Si vous avez du prendre soin des autres plutôt que de vous-mêmes quand vous étiez enfant, par conséquence, vous préférez aider plutôt que d’accepter de ressentir l’inconfort que vous procure la détresse de l’autre…
Vous êtes le SAUVETEUR du triangle de Karpman
Les trois pôles du triangle de Karpman
Ces trois rôles ont été mis en évidence par Karpman dans les années 60 et représente un outil extrêmement efficace de l’analyse transactionnelle.
Ce petit jeu est une forme de danse ou de transe où personne n’est réellement lui-même.
Dans cette valse à trois, chacun a une place bien définie avec ses qualités et ses défauts :
Le Sauveteur est bon et généreux
La Victime est irréprochable, elle n’y est pour rien
Le Persécuteur est droit, il a raison et il peut même s’appuyer sur la loi.
La seule chose que ces trois personnages du triangle de Karpman ont en commun: ils ne sont pas satisfaits de leur vie.
Allez, je vous lance un petit test :
Si vous vous plaignez…vous êtes ________________
Si vous êtes sûr de vos droits…vous êtes ________________
Si vous êtes toujours zen quoiqu’il arrive …vous êtes ______________
Je vous propose en images quelques petits scénarios très représentatifs du triangle de Karpman que l’on trouve dans ce merveilleux film « Oui mais « .
Dans ce court extrait, vous aurez la panoplie des rôles présentés et je suis certaine que vous allez reconnaître des proches…pas vous bien sûr!
Vous avez du mal à vous reconnaître ? Voici quelques phrases usuelles pour mieux vous repérer sur le triangle de Karpman et repérer aussi vos funestes partenaires :
La victime du triangle de Karpman
Je fais tout bien et il n’arrête pas de me critiquer.
Je ne sais plus quoi faire, j’ai tout essayé.
Pour toi c’est facile, moi c’est compliqué
Ma fille ne vient jamais me voir.
Le monde est cruel
Personne ne peut m’aider
Vous savez ce n’est pas de ma faute, parce que …
Je suis débordé de travail, je ne vais pas m’en sortir.
C’est affreux ce qui m’arrive !
Le Persécuteur du triangle de Karpman
Je n’aime pas du tout ce qui vient de se passer…
Je me demande si j’ai bien fait de faire appel à vous.
Tu est vraiment nul ! je ne suis pas sûr que tu sois compétent.
Je me suis fâchée avec lui parce que …
Ça ne va pas se passer comme ça
Vous n’en seriez pas là si vous m’aviez écouté
Je ne veux pas vous blesser, mais je vais être franc avec vous…
Le mien (mon mari, mon point de vue, mon 4X4) est mieux que le votre
Le sauveteur du triangle de Karpman
Je me charge de tout
Racontez moi vos difficultés, je vous comprends
A votre place, je ferais…
Reposez-vous sur moi, je suis costaud
Vous avez l’air fatigué. Qu’est ce qui ne va pas ?
J’essaie seulement de vous aider
Je vais vous raconter une petite scénette de triangle de Karpman à laquelle j’ai assisté hier à Toulon dans les toilettes de la galerie marchande.
La scène se passe dans la file d’attente. Trois personnages se rencontrent sur les pointes abstraites d’un triangle :
Une femme enceinte A s’approche sans rien dire mais en hurlant intérieurement : je suis petite, pas bien, regardez mon état, laissez moi passer devant vous. Vous l’avez reconnue, c’est une victime.
Elle ne fait pas de demande car elle est coupable dans son état d’avoir à passer devant les autres. Elle est dépendante du bon vouloir des autres car elle ne croit pas qu’elle mérite un régime de faveur.
Comme rien n’est exprimé, la personne suivante rentre dans les toilettes comme si rien ne s’était passé.
Une 2ème femme B s’adresse gentiment à la femme enceinte en lui disant qu’elle doit passer devant elle. C’est son sauveteur qui s’active quand elle s’aperçoit que la première personne ne l’a pas laissée passer. La femme enceinte passe aux toilettes.
Une porte des toilettes s’ouvre, ça devrait être à B d’aller aux toilettes mais elle se fait aussitôt griller la place par une personne C très loin derrière dans la file et qui double tout le monde pour s’engouffrer dans les toilettes vides.
C arrive à temps, c’était la pointe manquante du triangle de karpman, le Persécuteur.
J’étais émerveillée par la finesse du scénario. C’est dans ce genre de situation qu’on peut apercevoir derrière les rideaux de l’injustice, la perfection de la vie.
Évidemment, j’étais seule à avoir cette vision.
Le Sauveteur ne sait pas qu’elle offre une place qu’on lui a certainement prise quand elle était enfant par un petit frère ou une petite sœur. Répondre aux besoins des autres l’empêche de s’en souvenir.
Heureusement le Persécuteur C le lui rappelle !
C a appris à se comporter sans considération des autres. Elle s’occupe de son besoin, ce qui lui fait sans doute oublier ses propres misères. Pendant qu’elle gagne quelques places, elle a l’impression de gagner et de se sentir forte.
Avec un peu de conscience, le scénario pourrait s’arrêter là. Chacun reconnaitrait ce qui le fait souffrir dans la situation.
Ce n’est pourtant pas la suite du film. Le triangle de Karpman tourne. Les rôles s’inversent. Peut-être connaissez-vous mieux cette histoire de triangle:
« La mère (Sauveteur) : Regarde cette nouvelle chemise que j’ai acheté pour toi, elle te plait ? Le fils (Persécuteur, en colère après sa mère) : Tu sais bien que j’ai horreur du bleu ! La mère (Victime du fils) : De toute façon, j’ai toujours tort avec toi Le père (Sauveteur de la mère et Persécuteur du fils) : Comment oses-tu parler ainsi à ta mère. Va dans ta chambre sans diner.
Le fils (Victime puis Persécuteur, boudant dans sa chambre) : Ils me disent d’être francs puis ils me punissent. La mère (Sauveteur du fils, lui amenant un plateau repas en cachette du père) : Ne le dis pas à ton père. Tu ne devrais pas t’énerver ainsi pour une chemise.
La mère (Persécuteur du père) : Tu es trop sévère avec ton fils. Je parie qu’il te déteste maintenant. Le père (Victime de sa femme) : Je croyais t’aider et voilà que tu me grondes. »
A quoi cela sert-il de jouer à des petits jeux au lieu tout simplement d‘être heureux?
Parce que votre conscience est divisée et que les blessures de la petite enfance sont refoulées.
La vie ne vous apporte pas ce que vous demandez, elle vous apporte ce à quoi vous vibrez même si vous ne le savez pas.
Rentrer en contact avec les humains ravive les blessures afin que vous puissiez les identifier et vous en libérer.
Jouer au triangle de Karpman vous fait croire que le problème est actuel alors qu’il n’est qu’une mise en scène d’évènements douloureux du passé.
Repérer les petits jeux devient alors votre priorité afin de « descendre du train » ou du triangle lorsque vous êtes embarqués.
Mais alors, me direz-vous, comment se sort-on de là? Rassurez-vous, il y a des solutions. Elle sont de l’ordre du travail intérieur et permettent de retrouver des relations harmonieuses. Nous en reparlerons.
Et vous, avez-vous un rôle favori? Laissez un commentaire!
Le mois dernier j’ai organisé une Croisée des Blogs sur le thème « histoires de guérisons » où il était question du dépassement de soi et de comment réussir sa vie.
J’ai reçu pour mon événement inter-blogueurs, l’article de Laurence.
J’en publie ici l’essentiel et je vous retrouve à la fin de son récit afin de regarder les symptômes qu’elle décrit sous l’angle du décodage biologique.
Je laisse la parole à Laurence: j’aime les histoires avec une » happy end » où malgré les épreuves, il est possible de répondre à la question: commentréussir sa vie.
« Pour faire court, je dirais que mes problèmes de santé ont véritablement démarré alors que j’étais enceinte de sept mois de mon premier enfant.
En effet, pile deux mois avant la naissance de celui-ci, lors d’un anniversaire dans la famille, une énorme dispute s’est déclarée entre le compagnon de ma mère et moi-même.
Le compagnon de ma mère ayant une grosse tendance à forcer sur l’alcool fichait systématiquement chaque fête de famille en l’air depuis des années et, ce jour là, j’ai riposté !
Ce fut le début d’une bonne dépression post-natale arrivée plus vite que prévu.
Aussi, très rapidement après l’accouchement, constatant que j’avais des pensées qui me donnaient envie d’en finir avec la vie et parce je voulais donner le meilleur de moi-même à mon enfant, j’ai décidé d’aller voir un médecin en lui demandant l’adresse d’un psychothérapeute.
En fait, j’ai toujours trouvé qu’une douleur/blessure psychique est bien plus difficile à guérir qu’une douleur blessure physique.
Lorsqu’on a une blessure physique, dès qu’elle est refermée, il ne reste que la cicatrice. C’est facile. Mais sur le plan psychique, ça ne marche pas comme ça.
J’ai alors entamé une psychothérapie qui allait durer un an, à raison de deux fois par semaine les six premiers mois et puis une fois par semaine pendant les six mois suivants.
Au début, je sortais de chez le psy en pleurs et puis, petit à petit, des déclics se sont produits. J’ai compris, entre autres, que je n’étais pas responsable des malheurs de ma mère.
Elle vivait avec quelqu’un avec qui elle était malheureuse, s’en plaignait auprès de moi, mais ne le quittait pas… chose que je n’arrivais pas à comprendre ni à accepter.
Un an après la fin de la psychothérapie, j’ai été enceinte de mon second enfant. Et là, tout allait bien, jusqu’au cinquième mois de grossesse où j’ai attrapé une bronchite.
Le hic, c’est que vu que j’étais enceinte, on ne pouvait pas me donner d’antibiotiques. J’ai donc traîné cette bronchite pendant plusieurs semaines sans pouvoir véritablement me soigner.
Ensuite, j’ai commencé à attraper des sinusites à répétition. Mon second enfant est né et les sinusites sont devenues chroniques.
Lorsque que mon second fils avait deux ans, j’ai fait une pneumonie et puis à peine remise de ma pneumonie, environ un mois plus tard, j’ai fait une méningite virale.
Suite à cela, j’ai enchainé avec une lymphangite, et puis j’ai eu des maladies respiratoires chroniques avec seulement une semaine de répit entre chaque nouvelle infection.
Cela a duré pendant plusieurs années avant que je finisse par trouver, enfin, un médecin compétent, capable d’une écoute attentive et de prendre les mesures nécessaires pour trouver d’où venait le problème.
Après s’être rendu compte que mon immunité était complètement à plat et il a commencé par me faire des injections de gammaglobulines.
J’ai continué comme ça cahin-caha, jusqu’au moment où j’ai commencé à avoir de très grosses contractures musculaires et la nuque raide (au point de devoir porter une minerve).
Vinrent ensuite des acouphènes, des maux de tête invalidants, des vertiges, des démangeaisons sur les cuisses, et des moments où je n’arrivais même plus à réfléchir ni même me concentrer pour lire ou regarder la télé.
La lumière et le bruit devinrent des agressions et mon état s’est sérieusement aggravé.
Mon médecin traitant m’a alors envoyé en revalidation pendant trois semaines. Là, j’ai appris que, de nature hyperactive, j’avais toujours forcé et qu’il fallait que j’apprenne à reconnaître et accepter mes limites.
Les spécialistes m’ont appris à détecter les signes avant-coureur de mon état de fatigue en m’apprenant à les écouter et à me reposer lorsqu’ils se faisaient jour pour ne plus arriver à l’épuisement total.
Dans la foulée, on s’est rendu compte que je souffrais du syndrome de fatigue chronique (maladie neuro-immune avec une activité anormale des cellule NK « natural killers »).
J’étais aussi atteinte de fibromyalgie secondaire (atteinte douloureuse des tissus mous : muscles, tendons, etc.). Cette maladie ne se guérit pas totalement.
Un spécialiste a prouvé le diagnostic via une prise de sang et j’ai commencé à me poser beaucoup de questions sur les raisons pour lesquelles ça m’était tombé dessus.
J’avais 33 ans et je trouvais cela très injuste.
J’ai eu alors, intuitivement, cette drôle d’impression que c’était comme si mes douleurs psychiques, en disparaissant, s’étaient transformées en douleurs physiques.
C’était comme si elles s’étaient glissées de mon esprit dans mon corps en pensant à « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » comme le disait Anaxagore de Clazomène.
Un beau jour, alors que je racontais à un ami, la manière dont j’avais été questionnée par le médecin conseil par des questions très perverses, il m’a dit : « Mais pourquoi n’écrirais-tu pas ton histoire ? ».
J’ai trouvé cela une excellente idée et je me suis mise à l’écrire. Ça m’a fait un bien fou car j’ai eu cette drôle d’impression que ça me faisait le même effet que lorsqu’on vide le contenu de son ordinateur pour l’archiver sur une disquette.
Je me suis rendu compte que j’avais peur d’oublier mon passé et mes douleurs passées, parce que j’avais peur qu’en les « oubliant », je risquais de reproduire certaines erreurs de mes parents.
Il n’était absolument pas question que je fasse cela à mes enfants. Maintenant que j’avais tout mis par écrit, je pouvais enfin « oublier ».
Parallèlement à cela, j’ai aussi eu une antibiothérapie de deux ans, et j’ai été mise en invalidité par mon employeur.
Mon rythme de vie a donc complètement changé; au début, je faisais un peu de ménage, puis je prenais une demi-heure de repos, puis je faisais les courses, puis repos, etc.
En fait, ne travaillant plus, je voulais me sentir utile à la société et je voulais aussi que mon mari et mes enfants n’aient pas à rougir de moi.
En me dirigeant vers le côté artistique de ma personnalité, je me disais qu’à défaut de faire de la politique (milieu dans lequel j’ai travaillé et qui m’a aussi dégoûtée), l’art était un bon moyen de faire ouvrir les yeux de son prochain.
Par la beauté, on peut dénoncer des choses et faire réfléchir. Et en plus, dans notre monde contemporain si oppressant, les gens ont besoin de Beauté.
Je sais en tous les cas que je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui si je n’étais pas passée par tous ces problèmes de santé et de souffrances… même si, plus d’une fois, il m’est arrivé de penser que c’était beaucoup pour une seule personne » .
Par la suite, Laurence s’est mise au violon, à des cours d’histoire de l’art. Elle a aussi exposé ses œuvres en céramique.
Elle s’est aussi rendue utile en écrivant gratuitement des lettres juridiques pour ceux qui ne savent pas se défendre.
Grâce à l’art, l’écriture, la lecture et la musique, Laurence a commencé à changer de rythme et à aller mieux.
L’histoire de Laurence vue par le décodage biologique
Si je retrace l’historique de Laurence, je m’aperçois que tous ses symptômes ont commencé pendant la vie intra-utérine de ses enfants et au moment où elle décide de s’attaquer à un monument: comment réussir sa vie en ne reproduisant pas le schéma familial.
J’ai déjà l’information que c’est sans doute là que s’enracinent ses difficultés. En devenant mère, c’est son rapport à sa propre mère que son inconscient lui révèle.
Qu’est-ce que j’apprends du comportement de sa mère? Qu’elle laisse faire un compagnon alcoolique (sans doute violent sous alcool) qui gâche les fêtes de famille. Je suppose qu’il ne gâche pas que les fêtes mais le quotidien aussi.
Qu’elle se plaint à sa fille en l’utilisant comme confidente (abus d’un enfant qui ne peut pas répondre à la demande d’un adulte).
J’en déduis tout de suite qu’il n’y a aucune protection dans cette famille. L’enfant qu’elle était a du faire face toute seule aux situations violentes et être responsable de sa propre sécurité.
La violence est symbolisée par la lumière et le bruit qui deviennent des agressions.
La lumière et le bruit ne sont des agressions que pour un bébé qui dort et qu’on réveille ou un enfant de qui on ne respecte pas les besoins et les rythmes.
Si on se réfère aux symptômes récurrents de Laurence, il est question d’une grosse fatigue, d’un épuisement total, immunité à plat, syndrome de fatigue chronique, suspicion de mononucléose.
Ces symptômes corroborent le non respect des rythmes et du sommeil de l’enfant qu’elle était. On retrouve chez Laurence adulte un aspect hyperactif qui consume son énergie sans qu’elle pense à reposer son corps.
Je peux aussi en conclure que son organisme (qui choisit la réponse la plus appropriée pour sa survie) lui ordonne de ne pas avoir d’énergie afin de lui faire modifier son rythme et ralentir son organisme.
Ainsi, ne pas avoir d’énergie c’est ne pas riposter, et donc ne pas avoir la capacité de se défendre. Comprenez bien: de son point de vue, sa fatigue est un handicap. Du point de vue de son corps c’est une survie.
En quoi est-ce une survie de ne pas pouvoir se défendre ? Faire le mort, est une stratégie du cerveau reptilien qui, en cas d’agression, permet d’avoir la vie sauve.
Revenons aux symptômes de Laurence : Malgré ses stratégies de survie à ne pas prendre de risque, avant la naissance de son premier enfant, elle en a pris un qui allait à l’encontre de ses mémoires cellulaires : elle a riposté.
Du point de vue cellulaire, elle s’est exposée en se confrontant à un adulte considéré (par Laurence petite ) comme dangereux.
Un conflit intérieur a alors éclaté en elle qui s’est soldé par une dépression. A la lumière de ce que nous avons vu dans le précédent article, la dépression pourrait bien être le symptôme d’un début de guérison.
En effet, c’est à partir de là qu’elle a commencé à chercher des solutions pour guérir l’enfant blessée qu’elle était.
Après les deux ans de son second fils, les ennuis physiques ont commencé faisant suite à une bronchite sans fin pendant sa deuxième grossesse.
Toutes les infections sont reliées à la colère, la rage (légitime d’enfant refoulé bien sur) et la frustration. Dans les bronchites, on retrouve:
Émotions refoulées de l’enfance où on a peur de dire
Situation étouffante où ses droits ne sont pas respectés
En décodage biologique, la pneumonie est symbole de :
Révolte face à la vie (colère de l’impuissance et la soumission)
Étouffement par les responsabilités (parents dépendants et infantiles)
Confusion dans les relations (mère et beau-père abusifs)
Tout prendre sur ses épaules (pas d’aide, ne peut compter que sur elle-même)
Difficulté à trouver une raison de vivre. ( hyperactivité au travail ou à la maison)
La lymphangite nous ramène à plusieurs conflits:
Tout ce qui touche à la lymphe nous laisse sans protection face aux virus et bactéries
Tout devient une agression.
Si je me défends, je meurs.
Pour ce qui est de la méningite, il y a:
Impossibilité de lutter contre les pressions extérieures.
Obligation de se préserver des coups (même s’ils ne sont pas physiques).
Révolte due à l’hyper-responsabilité
Incapacité à s’auto-protéger (conflit car il le faut pourtant et pas d’adultes dans son entourage)
Enfin la fibromyalgie parle de:
Déséquilibre du système nerveux faisant suite à un choc émotif ou accident. Pour lutter contre la douleur psychique, les personnes qui en sont atteintes deviennent perfectionnistes, hyper exigeantes et loin de leurs besoins profonds.
Elles sont en général plutôt gentilles et généreuses mais dans une immense dévalorisation (Laurence ne voulait pas que sa famille ait honte de son inactivité).
Pour en arriver à ce point de souffrance, il faut souvent avoir été en contact prolongé avec de grands manipulateurs qui utilisent la violence, souvent verbale.
Comme cette maladie ne présente aucun symptôme extérieur visible, la personne souffre sans pouvoir prouver sa souffrance comme c’est le cas des enfants abusés.
Laurence raconte à un moment sa rencontre avec un médecin du travail qui ne veut pas la croire et qui recrée chez elle l’environnement à tendance « perverse » de son enfance.
En règle générale, un amoncellement de maladies comme c’est son cas, trouve sa cause dans l’arbre généalogique. Les blessures non résolues de l’arbre cherchent à être guéries au travers d’un descendant.
Ces blessures non dénoncées de l’arbre peuvent être des tortures (époques de guerre) ou de séquestration… comme cela pouvait être le cas pour une femme enceinte qui ne doit pas déshonorer sa famille en étant fille-mère.
Cet indice est important car les problèmes de Laurence ont souvent commencé avec les grossesses.
Je ne peux rien prouver mais lorsqu’on vit des horreurs pareilles, la cause est souvent antérieure à notre propre naissance. Voir mon article sur les maladies d’enfants.
En dehors du décodage biologique, quelques indices laissés par le récit:
En analysant des mots pris ça et là dans le texte, je retiens :
« Dégoûtée du milieu dans lequel je travaillais » ce qui est une transposition du climat familial, par opposition au besoin de beauté absent dans la famille.
« Il faut dénoncer des choses » , cela parle encore du climat familial et de l’abus infantile. « Notre monde contemporain oppressant » reste une projection du milieu familial de l’enfance.
« Rougir de moi » montre une dévalorisation d’elle-même si elle n’est pas utile. La dévalorisation est un réflexe défensif qui permet de récupérer du pouvoir, je m’explique :
Pendant que je crois que je pourrais faire mieux, je ne me confronte pas à la réalité de mes parents qui n’assurent pas et me laissent dans l’impuissance totale du à mon statut d’enfant.
Je peux faire mieux à l’école à dix ans mais est-ce que je peux faire mieux à trois mois?
Comment réussir sa vie dans l’épreuve?
En conclusion, tout ce qui vous arrive adulte est la répétition de votre bain d’enfant afin que vous puissiez le ramener à la conscience et le libérer.
Parfois, vous êtes aussi amenés à vivre des mémoires trangénérationnelles pour les mêmes raisons.
Tant que vous vivez dans ce schéma et n’êtes pas conscients des mémoires à l’oeuvre, le stress alimente les maladies qui ne sont là que pour tirer la sonnette d’alarme.
Rien n’arrive par hasard. La grande fatigue liée aux symptômes empêchait Laurence de se révolter car il y avait un danger. La colère de l’impuissance continuait à faire rage dans son corps sous forme d’infection.
Laurence a choisi inconsciemment de faire tout ce travail en passant par le corps car dans sa croyance, « on guérit mieux d’une maladie que d’une blessure psychique ».
Or, on s’aperçoit que, au travers de toutes ses maladies (mal à dit), c’est toute la blessure psychique qui a défilé dans son corps.
Dans le cas de Laurence, le surplus de souffrances vécues trouve son origine dans des causes karmiques, c’est à dire au-delà de sa propre enfance ou dans un schéma familial sur plusieurs générations.
C’est souvent un des aspects de la fibromyalgie.
Si Laurence réussit à mettre du cœur sur cette terrible histoire et accepte par cela même d’avoir été celle qui réhabilite ses ancêtres, alors la branche de son arbre généalogique est guérie.
Ne pas rester bloquée dans l’injustice est un véritable tour de force et la preuve du travail intérieur accompli.
Un grand merci à Laurence qui a prêté un épisode de sa vie à l’analyse par le décodage biologique. la réponse à comment réussir sa vie est l’oeuvre de toute une vie.
Seuls le climat sain dans sa nouvelle famille, l’arrêt du travail alimentaire et la créativité lui ont permis d’être elle-même enfin et de commencer à guérir.
L’histoire de Laurence vous touche, vous fait réagir, vous interroge? Laissez un commentaire!
Nous avons vu dans un article précédent que, à la lueur du décodage biologique, la maladie n’est jamais une cause mais un effet.
La cause est antérieure et nécessite souvent une véritable remise en question pour être découverte.
Vous avez le droit de vous poser la question à propos des enfants : en quoi sont ils responsables de leurs maux, et quelles causes pourraient bien être à l’origine de leurs troubles vu le peu d’expérience qu’ils ont?
Pour les maladies infantiles, il ne faut pas oublier que pendant les premiers mois de sa vie un bébé ne fait pas la différence entre son corps et celui de sa mère.
Il peut ainsi, porter un effet dans son corps (sous forme de mal) dont la cause est à investiguer chez l’un ou l’autre de ses parents.
Dans d’autres cas plus spécifiques, un bébé peut porter une mémoire transgénérationnelle et vivre ainsi un effet sous forme de maladie dont la cause est dans son arbre généalogique.
Christian Flèche fait une analogie en décodage biologique avec le bronzage :
Pendant le temps d’exposition au soleil, vous êtes dans une cause souvent invisible à moins d’une trop longue exposition. Vous vous exposez au soleil.
Pendant la nuit, bien que le soleil ne soit plus là, la peau bronze. C’est un effet, une adaptation, ce n’est pas une maladie.
La nouvelle teinte de votre peau vous permet de ne pas vous brûler au soleil car le corps trouve toujours une solution qui va dans le sens de la survie.
L’action c’est de se mettre au soleil, la réaction c’est le bronzage. Pendant l’effet, nous rentrons dans la phase visible.
Transposons cet exemple sur le décodage biologique des maladies
Il est ainsi possible de comprendre ce qu’est une maladie. La cause est un stress invisible, le résultat une maladie visible, une adaptation.
Par exemple, vous avez mangé des huitres périmées, votre corps se débarrasse d’un poison en vous obligeant à vomir. Les huitres sont la cause, le vomissement la meilleure solution que votre corps puisse choisir pour vous maintenir en vie.
Peut-on appliquer le décodage biologique aux animaux ?
Chez les animaux, une cause n’est pas toujours un stress mais simplement un état de fait. Les animaux en contact avec des humains ont tendance à incarner les conflits internes de leur maître!
C.Flèche donne l’exemple de deux lionnes, l’une ayant un territoire restreint, l’autre un immense terrain de jeux et de chasse.
L’une aura une portée de deux lionceaux ou sera stérile, alors que l’autre en aura huit. Ce résultat est une adaptation qui va dans le sens de la survie de l’espèce. Celle qui possède un territoire aura une famille nombreuse, l’autre non.
La biologie « intelligente » s’adapte et crée les circonstances les plus favorables pour la survie de l’espèce.
Vous voyez où je veux en venir…ne pas faire d’enfant est un résultat pour les animaux comme pour les humains!
Lorsqu’il est question d’une difficulté à avoir des enfants chez les humains, on s’aperçoit que nous avons tendance à négliger cet aspect.
Une femme peut imaginer qu’elle est stressée car elle ne peut pas avoir d’enfant alors que c’est le stress qui fait qu’elle n’en a pas. Que va t’il se passer, à votre avis, si elle tente une F.I.V.(fécondation in vitro)?
Plutôt que de se désoler d’un résultat pourquoi ne pas chercher activement la cause au lieu de rajouter un stress.
C’est un des objectifs du décodage biologique: débrancher les conflits internes et les causes antérieures invisibles des maladies.
Phases de stress et phases de guérison en décodage biologique
Reprenons l’exemple de la lionne qui a mis bas huit lionceaux. Imaginez maintenant qu’un mâle dominant les élimine.
Cette même lionne va immanquablement développer des kystes aux ovaires afin de produire un plus grand nombre d’œstrogènes en vue d’une nouvelle ovulation.
Ces kystes sont donc des effets visibles qui vont permettre à la lionne d’avoir d’autres lionceaux et donc de préserver l’espèce.
Prenons maintenant le cas d’un lionceau avec un problème de thyroïde. Tout ce qui touche à la thyroïde est lié au facteur temps.
En cas d’hyperthyroïdie, le métabolisme s’accélère et permet ainsi à un lionceau d’être plus véloce pour attraper une mamelle.
Le lionceau qui développe un problème de thyroïde est, en fait, en train de devenir plus performant pour pouvoir se nourrir à temps, donc préserver sa vie.
Vous comprenez maintenant que la biologie ne fonctionne pas au hasard. Chaque effet est le résultat d’une cause visible ou non mais qui va toujours dans le sens de « rester en vie ».
La maladie est donc une information qu’il s’agit de décoder. Toute maladie répond ainsi à une intention positive.
Prenons encore un autre exemple afin de vous familiariser avec le fait qu’une maladie puisse être un effet du stress ( la lionne qui a perdu ses lionceaux) ou une guérison (n’avoir que le nombre suffisant de lionceaux pour ne pas manquer de nourriture).
Prenons chez un humain l’exemple de la salpingite. C’est une inflammation potentiellement grave des trompes de Fallope.
En décodage biologique, cette infection est reliée au sentiment d’être trompé ou d’avoir été trompé. Qui dit infection dit colère.
Elle est doublée d’une sensation d’avoir vécu quelque chose de dégradant pendant un rapport sexuel.
Si vous faites une salpingite pendant que vous vivez avec un partenaire douteux, le message de stress de votre corps vous rappelle que vous vivez très mal cette situation et qu’il vous faut ou l’arrêter ou la modifier, faute de quoi les symptômes vont s’aggraver.
Vous avez développé un symptôme de stress.
Si vous faites une salpingite avec votre nouveau partenaire, c’est à dire avec quelqu’un avec qui vous ne courrez aucun risque de trahison, votre corps exprime un conflit entre votre nouvelle réalité et la tromperie qui est « engrammée » dans vos cellules.
Vous êtes dans une maladie dite de « guérison ». Votre corps vous informe que vous portez une mémoire antérieure de tromperie et que vous pouvez maintenant libérer vos cellules de cette mémoire.
Le décodage biologique a ceci de magique : il vous aide à comprendre le message de votre corps puisque chaque organe touché correspond à un conflit interne spécifique et répertorié.
C’est une des lois les plus puissantes de l’univers. Elle est la cause de tout ce qui se manifeste sous vos yeux.
Lorsque vous écoutez votre émission préférée sur 97.6 FM, vous pouvez l’écouter car vous réglez votre poste sur cette fréquence et la chaîne de radio émet aussi sur cette fréquence.
Émission et réception doivent impérativement être en correspondance.
Pour résumer, selon la loi d’attraction, vous attirez à vous ce qui vibre de même nature que vous. Dit autrement « ce qui se ressemble, s’assemble ».
Vous avez souvent tendance à réduire cette loi à « Vous attirez à vous ce à quoi vous pensez ». Vous pouvez pousser plus loin la réflexion et inclure :
Tout ce que vous ressentez
Tout ce sur quoi vous vous concentrez
Tout ce que vous savez que vous croyez
Tout ce que vous ne savez pas que vous croyez.
C’est sur ce dernier point que le bas blesse. A cet endroit précis, la loi d’attraction ne fait pas de cadeau : elle EST tout simplement et il n’y a jamais d’erreur.
Avec le décodage biologique, nous avons vu qu’il est possible de ne pas avoir de progéniture si le territoire est trop petit.
De la même façon, avec la loi d’attraction, si vous croyez que votre territoire est trop petit alors qu’il ne l’est pas, vous obtiendrez le même résultat.
Au niveau de la thyroïde, un lionceau peut développer une hyperthyroïdie pour se nourrir plus vite. Un humain peut aussi développer le même symptôme, s’il croit qu’il n’aura pas le temps de se nourrir ou d’accomplir à temps tout ce qu’il doit faire que ce soit réel ou pas.
La loi d’attraction vous amène ce à quoi vous croyez en priorité, pas ce à quoi vous pensez! Si vous vous croyez laid alors que vous êtes très présentable, vous allez manifester des remarques désagréables sur votre physique ingrat ou un partenaire inquisiteur qui vous critique sans cesse.
A tout moment, vous découvrirez une corrélation exacte entre ce à quoi vous pensez, ce que vous croyez et ce qui se concrétise effectivement dans votre vie.
C’est vous qui attirez tout ce qui vient à vous sans exception, Rien ne se manifeste par hasard dans votre vie. Si vous croyez que vous allez avoir du mal à perdre du poids, vous aurez effectivement du mal à en perdre.
De la même façon, si vous croyez profondément que l’argent pourrit les relations, vous aurez du mal à être riche malgré les longues séances de visualisation que vous ferez du résultat accompli.
Vous pouvez imaginer qu’être pauvre est la cause de toutes vos souffrances alors que la pauvreté n’est qu’un effet visible d’une croyance non visible.
Comme en décodage biologique, vous avez une petite enquête à mener sur les véritables causes de vos difficultés. Suivre une technique ou un protocole ne suffira pas à vous rendre riche.
Loi d’attraction et décodage biologique marchent bien main dans la main. Il n’existe pas d’injustice dans votre vie, juste des effets dont vous ignorez encore la cause.
Au lieu de partir en guerre, partez à la chasse aux indices. La semaine prochaine, je laisserai Laurence raconter son histoire de guérison et je décoderai la liste impressionnante des symptômes que son corps a déployés pour lui sauver la vie, le temps qu’elle accepte de changer de vie.
Deux autres articles qui traitent du décodage biologique:
On ne tombe pas dans la marmite du bonheur une bonne fois pour toute, ça se saurait ! Le bonheur se cultive et être heureux demande de la pratique.
Être uni ou en communication avec quelqu’un est un bonheur que vous avez ou avez eu la chance de connaître. Tout le monde (ou presque) sait faire.
La technique pour être heureux tout seul, n’est pas aisée. Il faut déjà être un bon compagnon pour soi et ce n’est pas donné à tout le monde. Cet article est écrit pour la Croisée des Blogs organisée par Marina du blog « Heureuse en amour« .
Lorsque je regarde le Dalaï Lama et que je sens sa joie communicative, je comprends qu’être heureux passe aussi par la méditation et la contemplation.
Être en totale communion dans son espace intérieur, relié à son âme ou son Esprit, au Tout, est pure félicité. ce chemin d’Éveil est accessible mais il se cultive aussi par la pratique.
Si vous n’avez pas encore vu le film « Perfect Sense », je vous encourage à plonger dans votre intériorité, au-delà du tangible.
Vous trouverez ci-dessous un extrait de ce film novateur qui parle avant tout des sens et du bonheur au-delà des sensations.
La voie mystique n’est peut-être pas le choix que vous avez fait dans cette vie. Vous êtes dans le monde, submergé par les tâches et il va falloir trouver d’autres pistespour être heureux d’une autre façon.
Puisque vous êtes incarné sur terre, c’est aussi pour vivre avec votre corps, pas juste pour en effacer les limites.
Pour être heureux, un seul secret: se sentir relié.
à soi-même
à l’autre
à son Esprit ou son âme
à la nature
au Tout
à son corps
Si toute forme de « reliance » vous est difficile, il vous reste votre corps, un merveilleux outil de liaison. Au travers de vos cinq sens, être heureux va devenir un jeu d’enfant, ils sont faits pour cela.
Vous trouverez dans la suite de cet article, dix astuces pour vous sentir relié au quotidien. Vous pensez peut-être qu’il est plus facile d’être heureux lorsqu’on a gagné l’euro-million?
Pourtant, dans l’aventure du bonheur, c’est votre corps qui est votre meilleur allié.
1°) Le rire : reliez-vous à l’enfant en vous pour être heureux
Le rire agit sur le diaphragme, les poumons, les organes abdominaux, la circulation et la respiration pour n’en nommer que quelques uns.
La sécrétion d’endorphines amène un pétillement et un bien-être. Vous pouvez les sentir agir sur votre corps lorsque vous avez un fou rire.
Si vous n’avez rien vu de drôle aujourd’hui et si vous n’avez pas encore eu votre petit moment de bonheur aujourd’hui, je vous en propose un rapide et efficace. Rire, c’est être heureux.
http://youtu.be/7FMbDOjvHSQ
Il parle des enfants justement !
2°) Chantez ou émettez des sons pour être heureux
Les sons ont le pouvoir de revigorer l’organisme, voire de le soigner. Si c’est vous qui chantez, vous modifiez votre environnement énergétique. La vibration que vous émettez a un effet bénéfique sur votre corps.
Les Hindous sont passés maîtres dans l’art d’utiliser les chants dévotionnels ou sacrés (bhajans) pour faire monter le taux vibratoire.
Choisissez le chant ou la louange du moment qui vous parle le plus et mettez-vous à l’unisson. Votre petit bonheur est au bout de la chanson.
3°) Écoutez de la musique pour être heureux
Il existe une musique dite « multidimensionnelle ». Elle ne s’écoute pas avec les oreilles mais avec le corps tout entier.
Elle touche nos dimensions intérieures. Si vous y êtes sensible, vous allez pouvoir sentir l’effet de la vibration musicale sur vous et tout votre corps.
L’important n’est pas la mélodie mais la sensation. Petit bonheur possible. Il existe toutes sortes de musiques étonnantes. Celle que je vous présente vous est offerte par une française : Jacotte Chollet.
Sa musique a été testée en laboratoire sur des humains. Il s’est avéré que sa musique envoyait des messages très harmonieux aux cellules.
Mis à part le fait de créer des grands mouvements d’énergie dans le corps, on a noté une meilleure oxygénation du sang. Sa musique renforce aussi le système immunitaire.
Je vous propose d’en écouter un extrait ici :
http://youtu.be/Ra8l0cWTjsA
4°) faites plaisir à votre nez.
Choisissez une fleur du jardin (même si ce n’est plus tout à fait la saison), votre parfum préféré ou une huile essentielle comme ylang ylang. Une odeur peut véritablement nourrir l’âme.
En Thaïlande, les fleurs de frangipanier jonchent les pelouses au petit matin. Elles sont utilisées comme offrandes. Les sentir est pur ravissement.
5°) Préparez-vous un plat que vous aimez pour être heureux
Il y a certaines cuisines dans le monde qui font danser les papilles. C’est un peu difficile à décrire mais c’est comme si vous pouviez sentir les aliments rentrer joyeusement dans votre corps.
Je ressens ces sensations avec certains plats marocains, thaïlandais ou de l’Inde du nord. il est possible de sentir la qualité énergétique d’un aliment, son taux de vie en quelque sorte. C’est une des qualité des aliments bio.
Je suis certaine que vous avez vos petites recettes infaillibles, celles qui vous mettent en joie comme le temps des crêpes quand vous étiez petit.
Mettre beaucoup de présence à confectionner un plat que vous aimez particulièrement peut vous offrir un réel moment de bonheur.
6°) Touchez les animaux pour être heureux
Si vous êtes kinesthésique, pourquoi ne pas mettre vos doigts ou votre « museau » dans la fourrure de votre animal préféré ?
Un animal ne vous prend pas dans ses bras (encore que…Henya notre chienne Barzoï va bientôt nous dépasser d’une tête quand elle est debout).
Pourtant, si vous le caressez avec soin et attention, vous allez ressentir immédiatement un petit bonheur dans le corps.
Lesanimaux familierssont un peu là pour cela : vous aider à garder votre capacité aimante lorsque vous êtes seul ou en froid avec les humains et faire monter votre taux vibratoire.
7°) N’oubliez pas le règne minéral
Puisque nous sommes au chapitre, »toucher », que diriez-vous de prendre dans la main un cristal ou une pierre semi précieuse ?
Le règne minéral est vivant et vibrant. La plupart des cristaux sont des pierres de soin et ont un effet direct sur le corps. Et si vous prenez le temps de les sentir?
A vous de les tester jusqu’à ce que vous en croisiez une qui vous appelle.
Certaines pierres comme le quartz rose ou la rhodochrosite (ci-dessus) peuvent littéralement vous donner des sensations de bien-être.
8°) Touchez les végétaux pour être heureux
Certaines personnes aiment parler aux plantes. Il est reconnu maintenant qu’elles sont sensibles aux sons et poussent mieux dans certains environnements musicaux.
Pourquoi ne seraient elles pas sensibles au son de votre voix ? Enphysique quantique, dans l’infiniment petit, l’information circule.
Vous connaissez maintenant les travaux de Masaru Emoto. Il a pris en photo les cristaux de molécules d’eau sous différences influences.
Au son du hard rock, les cristaux développent une structure chaotique. Au son de Bach, ils s’agencent en forme géométrique agréable.
Il a même poussé l’expérience jusqu’à écrire des mots sur une bouteille d’eau. La structure des cristaux se modifie si on écrit « amour » sur la bouteille.
» La photo de gauche est un cristal d’eau gelée prise dans une eau très polluée. La photo de droite vient de la même eau polluée mais elle a été recongelée après avoir été bénie par le docteur Emoto ».
« Cela illustre clairement que nous avons la capacité non seulement à nous guérir nous-mêmes, mais la Terre aussi. »
Vous comprenez pourquoi il n’est pas si fou d’imaginer qu’un arbre puisse ressentir que vous posez la main sur son écorce.
Mais vous, savez-vous ce que vous allez sentir si l’arbre « répond » ? A vous de tester. Caressez les végétaux quand personne ne vous regarde!
9°) Reliez vous aux objets pour être heureux
Ceux qui sont dans votre maison. Ce ne sont pas que des objets. Si vous les regardez au microscope, ils sont remplis d’espace, comme vous.
Si vous analysez leurs composants, vous verrez qu’ils sont faits de Carbone, Hydrogène, Oxygène et Azote…comme vous.
Qu’ont-ils de si différents de vous ? La conscience et le libre arbitre? Faites un saut sur cet article et revenez me dire que la matière est inanimée…
Posez dans votre maison des objets avec lesquels vous êtes en lien. C’est peut être un souvenir de voyage, un symbole qui vous tient à cœur, une texture agréable, une onde forme qui vous fait du bien.
Vous faites déjà cela avec vos vêtements parce que vous les portez sur le corps. Vous créez un sentiment d’appartenance et un lien. Vous pouvez faire cela avec tous les objets.
Le docteur Hew Len (de la méthodeHo’oponopono)s’adresse aux avions et aux tables de la même façon qu’il s’adresse aux humains.
Choisissez avec soin tout ce que vous exposez dans votre maison. Utilisez la tasse que vous aimez toucher, l’essoreuse à salade de la couleur qui vous plaît.
Vivez ainsi chaque instant de votre quotidien en présence d’objets avec lesquels vous avez tissé un lien. Sortez de l’idée que la matière et l’Esprit sont différents. Seul le taux vibratoire les différencie.
Cette idée n’est pas farfelue. Elle est enseignée dans des traditions millénaires commeHo’oponoponoou la voie Kaula en Inde. Garder un lien aimant avec tout ce qui vous entoure rend heureux.
10°) Soyez immergé dans un projet
Je ne parle pas de vous projeter dans le futur pour quitter le présent. Il n’est pas question d’un projet mental ou d’une rêverie.
Il est question d’avoir des objectifs qui vont dans le sens de votremission de viemême si vous ne savez pas que vous en avez une.
Comment sait-on qu’on se rapproche de sa voie ? Grâce à un enthousiasme quasi cellulaire pour le projet sur lequel on est engagé.
Lorsque vous vous impliquez dans ce que vous êtes vraiment venu faire sur terre, l’effort n’existe plus. Il est remplacé par un bonheur de se lancer dans l’aventure du travail qui est vraiment le vôtre.
Même si vous êtes encore obligé d’avoir un travail alimentaire, rien ne vous empêche de développer, en parallèle, votre passion.
Celle-ci a un impact immédiat sur votre corps, votre bien-être et votre joie de vivre.
Ainsi chaque jour, vous pouvez poser une pierre à l’édifice de votre raison d’Être en consacrant une petite partie de votre journée à l’élaboration de votre projet.
Si avec tout ça, vous n’arrivez pas à être heureux, C’est peut être que finalement la cellule de moine ou la retraite méditative est pour vous !
Et, pour vous, qu’est ce qui est le plus efficace pour sentir le bonheur au quotidien ? Laissez un commentaire !
On n’apprend pas à devenir thérapeute: souvent on l’est déjà dans l’âme mais on peut le devenir par l’expérience et la modélisation.
La psychologie n’est pas quelque chose qui s’explique, cela se vit de l’intérieur sinon le processus reste mental. Apprendre est essentiel mais cela ne suffit pas.
Il m’est arrivé, au début de ma carrière, d’envoyer des gens qui s’adressaient à moi (mais qui habitaient loin), chez un psychologue près de chez eux.
Immanquablement, ils me rappelaient pour me dire :
« Quand je lui ai expliqué mon problème, il m’a dit que j’avais une bonne analyse de la situation et donc que j’avais tous les ingrédients pour m’en sortir, que je n’avais pas vraiment besoin d’un psy ».
J’ai donc fait une petite enquête pour éclaircir les différents métiers qui traitent de la psy et j’en suis venue à la conclusion que le problème d’un individu en difficulté n’est pas juste de comprendre, mais de trouver des outils pour se transformer.
Faire une thérapie signifie vraiment se transformer, voir des vrais changements dans sa vie. Devenir thérapeute c’est aider les autres à faire de même.
Pour vous y repérer, voici quelques définitions afin que vous ne soyez pas perdu dans la jungle des aides thérapeutiques.
Le Psychiatre
C’est avant tout un médecin qui peut prescrire des médicaments ou faciliter une hospitalisation. C’est lui qui s’occupe des troubles psychiques et des psychoses (maladies mentales).
Un psychiatre a rarement fait un travail sur lui mais il y a de plus en plus d’heureuses exceptions. On ne peut pas lui en vouloir: il a mis toute son énergie et son contrôle à réussir ses études de médecine, ce qui est en soi un exploit.
Résultat, il a rarement eu le temps de s’investir dans l’identification de ses propres émotions et dans le méandre de ses profonds traumas. On ne peut pas être sur tous les fronts à la fois.
Le Psychologue :
Il a un diplôme de la fac. Il utilise comme outil principal les tests et les statistiques, vous n’avez plus qu’à rentrer dans des cases.
En général, il a de bonnes réponses et il est de bon conseil pour qui cherche à comprendre ses problèmes. Malheureusement, ça ne suffit pas toujours.
Le Psychanalyste :
C’est souvent un psychiatre ou un psychologue qui a fait une psychanalyse. Comme son nom l’indique, il aide à analyser et à faire du sens à propos des aspects non conscients de la personnalité.
Cette technique a fait ses preuves dans l’histoire mais a t-on encore le temps d’y consacrer 20 ans? A déconseiller aux personnes très cérébrales, sinon c’est votre mental qui va s’allonger sur le divan.
Le Psychothérapeute (celui qui a le droit de s’appeler ainsi aujourd’hui).
C’est soit un psychiatre, soit un titulaire d’un master universitaire. C’est beaucoup plus rarement un thérapeute qui a fait valoir son expérience professionnelle antérieure.
En conclusion un psychanalyste a fait au moins trois ans de travail sur lui mais tous les autres professionnels dont nous avons parlé peuvent porter ces titres sans jamais avoir testé sur eux leurs outils.
Il reste à vérifier que l’analyse ne serve pas de magnifique outil mental pour mieux se manipuler soi-même.
Contre toute attente, la psychothérapie ne s’apprend ni dans les facs de médecine ni dans les facs de psychologie. J’en ai fait l’expérience et je m’y suis pas mal ennuyée.
Le thérapeute ou psychopraticien.
C’est un professionnel de la thérapie. Bien qu’il y ait dans toute profession des exceptions, il a suivi des formations pratiques et est, en principe, passé par le peigne fin de tous les outils qu’il utilise.
Il doit aussi avoir reçu l’accréditation d’une association nationale de pairs et être engagé à se conformer à une charte déontologique professionnelle.
Si vous désirez en savoir plus sur ce sujet, je vous propose de lire la lettre du psychiatre L.Tenenbaum à l’ARS (Agence Régionale de Santé). Cliquez ici.
C’est dans cette catégorie que je me situe et mon outil de base est la Gestalt, mais je l’ai agrémenté de sophrologie, de la méthode Tipi, de la PRI, de l’EFT et de l’approche quantique.
Je n’ai pas pu me résoudre à ce que la psychologie ne traite que de la psyché, j’ai cherché en quoi elle pouvait déboucher sur l’Être et le transpersonnel.(au-delà de la personnalité)
Quelles sont les qualités requises pour devenir thérapeute ?
Soyons clair: un thérapeute c’est souvent quelqu’un qui a commencé sa vie submergé de problèmes et qui n’a pas vraiment eu d’autre choix que de s’atteler à aller mieux. C’est un bon départ pour devenir thérapeute!
Il est important de savoir qu’un thérapeute n’est pas un guérisseur, il n’ a pas de solution miraculeuse pour son patient (qui patiente en souffrant).
J’utilise plutôt le terme « client » aujourd’hui qui, bien que connoté, sous-entend un contrat et la décision d’acheter un service et de devenir co-créateur de sa guérison.
Dans la Rome Antique, un client était « un homme libre qui se plaçait sous la protection d’un patron bienfaiteur ».
Le thérapeute accompagne un client qui s’engage dans un processus d’autonomie et de transformation. Pour cela il met à la disposition du client sa présence, son expertise et l’expérience de son propre cursus thérapeutique.
Il est question d’un véritable partenariat. Cela signifie qu’un thérapeute ne fait pas que prendre pas des notes mais parle avec son client, le confronte et interagit avec lui.
Puisque l’objectif principal du thérapeute est de rendre son client autonome afin qu’il trouve son véritable potentiel à mener une vie heureuse, il doit être lui-même une « vitrine » encourageante!
Si vous voulez devenir thérapeute, il est bon de :
Posséder un réel intérêt et un don pour la relation d’aide.
Développer par une thérapie personnelle, une grande connaissance de soi et la capacité à se remettre en question.
Connaître les bonnes et les mauvaises raisons qui vous poussent vers ce métier.
Je vous ai pris par surprise avec cette histoire de mauvaises raisons ! Plus que pour tout autre métier, devenir thérapeute passe par cette prise de conscience. Je vais vous les décrire ici car vous trouverez peu d’informations à ce sujet sur Google.
Les mauvaises raisons pour lesquelles on cherche àdevenir thérapeute :
On veut aider les autres. Je m’explique: il n’y a rien de pathologique à vouloir aider les autres mais il est bon de s’assurer qu’on ne cherche pas à s’occuper des autres pour fuir ses propres souffrances ou pour s’occuper de soi sans en avoir conscience.
Dans la trilogie bourreau-victime-sauveteur, on est …le pompier de service, l’assistante sociale qui s’ignore, la grande écoute, l’épaule sur laquelle d’aucuns viennent s’épancher.
C’est de très loin le rôle le plus sympathique et le plus gratifiant du triangle de Karpman, mais le vent tourne rapidement entre ces trois identifications.
En un souffle, vous êtes redevenu une victime (si vous êtes d’un tempérament plutôt mélancolique) ou un bourreau (si vous êtes construit sur la colère envers les autres ou vous-mêmes).
Le sauveteur, quant à lui, est dans un terrible faux espoir, doublé d’une incapacité totale à connaître ses propres besoins, c’est pourquoi il s’occupe en priorité des besoins des autres !
On veut guérir les autres. Oui certes c’est important mais on le vit souvent dans une projection, la vérité c’est que c’est nous qui avons besoin de guérir.
Que ces mauvaises raisons ne vous empêchent pas de devenir thérapeute, à partir du moment où vous en êtes conscient.
Il existe aussi de bonnes raisons pour devenir thérapeute. Ce métier permet :
De répondre aux plus hautes aspirations qui sont : aimer son prochain.
D’utiliser vos facultés d’empathie pour guider sans diriger.
D’utiliser le plaisir de vous être transformé pour d’aider les autres à se réaliser aussi.
Remplir une mission de vie, surtout si vous sentez de l’enthousiasme à cette idée.
Travailler avec de la matière humaine pour sentir votre participation au principe d’humanité.
Qu’apprend-on vraiment dans une formation pour devenir thérapeute ?
Le métier de thérapeute est exigent. La relation d’aide ne s’improvise pas. Elle passe par l’acquisition de connaissances mais surtout la mise en situation concrète. Ainsi, dans une formation, vous apprendrez à:
Savoir poser un cadre ferme mais rassurant avec des règles.
Clarifier la demande d’un client/patient.
Évaluer ses véritables besoins (malgré ce qu’il dit) et son niveau de stress pour adapter votre réponse.
Construire un objectif accessible avec lui.
Savoir observer ses comportements non verbaux.
Attraper au passage toutes les synchronicités qui se présentent (surtout en Gestalt).
Repérer les jeux de pouvoir du client que ce soit dans ses relations, envers lui-même ou envers vous !
Mettre en place une écoute active, non directive avec reformulation.
Démêler votre empathie avec vos propres émotions.
Reconnaître vos propres zones d’ombre et les travailler.
Garder une distance juste avec votre client : ne pas lui mettre une grande claque dans le dos comme à un pote mais ne pas vous mettre en retrait derrière vos lunettes avec un petit carnet.
Savoir repérer les indicateurs qui peuvent évoquer un trouble psychopathologique.
Savoir rester à sa place: un thérapeute n’est pas un médecin. En cas de maladie psychique, il faut impérativement l’orienter dans un premier temps vers la médecine pour la sécurité de chacun.
Apprendre le silence et ne pas chercher à tous prix à le combler.
Trouver en vous la ressource du non jugement comme par exemple, accepter d’aider une mère abandonnique même si vous avez été vous-mêmes abandonné.
Devenir thérapeute, c’est faire un vrai travail sur soi
Il existe toutes sortes de techniques pour cela mais vous devez avoir impérativement identifié vos blessures inconscientes avant de pouvoir vous en désidentifier.
Il faut savoir que de nombreuses techniques mettent la charrue avant les bœufs: on y apprend à se déprogrammer et se reprogrammer plus positivement sans avoir senti la lutte intérieure qui cherche à compenser les blessures.
C’est un phénomène que les kinés et ostéopathes connaissent bien au niveau physique: pour éviter de sentir une difficulté corporelle, on compense et on déséquilibre toute l’ossature.
Le mal continue à courir mais en sourdine. Ce n’est que lorsqu’il fait des ravages qu’on commence à se poser les bonnes questions.
Le jour où j’ai compris qu’il se passait la même chose au niveau psychique, j’ai totalement modifié ma façon de travailler.
Je suis allée chercher les outils qui permettent de mettre à jour les compensations et les systèmes de défense invisibles.
C’est là qu’intervient la dimension de l’Être, l’aspect transpersonnel, la libération et la véritable transformation. C’est ce qui se passe lorsqu’on œuvre à devenir thérapeute.
Au moment de rédiger leur mémoire de fin de module, les élèves s’aperçoivent qu’ils ne peuvent plus se servir de leurs notes de l’année précédente car elles parlent de quelqu’un qu’ils ne sont plus.
Je ne l’ai pas mis en place, mais je devrais faire une photo avant et une photo après le cursus car ce ne sont plus les mêmes personnes.
Quelques peaux de banane à éviter lorsqu’on veut devenir thérapeute :
Si vous choisissez une formation qui vous propose en quelques semaines de devenir thérapeute, vous n’aurez pas le temps de vous transformer, vous aurez compensé et vous ne le saurez pas!
C’est un peu comme si quelqu’un vous offrait une formation pour devenir riche et ne l’était pas devenu lui-même.
Si vous n’avez pas fait de travail intérieur suffisant, vous n’offrirez donc que votre connaissance des outils, pas votre propre transformation grâce aux outils.
Vous ou votre client pouvez croire avoir fait un long parcours thérapeutique et être resté en mode parking en faisant défiler de belles images de transformation sur votre pare-brise.
Comment savez-vous que la transformation n’est que mentale? Sa vie ou votre vie affective est toujours un chaos ou un arrangement non satisfaisant.
Vous pouvez croire être dans un véritable accompagnement alors que c’est le client qui vous mène en bateau avec son mental.
Comment le savez-vous ? Vous vous ennuyez dans les séances. Vous croyez à ce qu’il dit mais il ne fait que parler pour éviter de sentir de ce qu’il dit.
Vous projetez votre propre histoire et ses ombres sur un client en pensant que c’est lui qui a un problème.
Comment faites-vous pour le savoir? Vous ne vous en apercevez pas puisque c’est l’autre qui a un problème. Seule la supervision peut vous ramener votre responsabilité à la conscience.
Un client a du mal à exprimer ses besoins, cela fait partie de ses blessures d’enfant. Si vous n’avez pas fait assez de travail, vous allez confondre vos propres besoins refoulés avec ceux de votre client et lui donner des conseils alors que c’est vous qui avez besoin.
Vous pouvez croire que faire des prises de conscience et se transformer sont synonymes. Souvenez-vous qu’une bonne analyse des situations ne garantit pas la transformation.
Il est bon d’avoir du flair et un vieux fond d’enquêteur de police : un client ne sait pas toujours qu’il ment. Il connait à fond sa situation mais ne parlera jamais du vrai problème. Si vous n’êtes pas Colombo, vous allez passer à côté du détail!
Un client cherche souvent un sens à sa vie, vous avez intérêt à en avoir un pour la vôtre.
Un client peut être en avance sur vous sur certains plans, vous avez intérêt à l’accepter avec humilité sans pour autant oublier votre propre expertise et ne pas vous dévaloriser.
Les émotions, la pierre d’achoppement quand on veut devenir thérapeute
Jusqu’ici, bon nombre de thérapies étaient basées sur l’expression des émotions. Ce n’est pas une erreur, dans un premier temps il faut apprendre à sentir ce qui se passe en vous.
Le souci c’est qu’il existe plusieurs types d’émotions : les réelles, les factices et les défensives. Si vous n’êtes pas capable de faire cette différence avec les vôtres comment allez-vous pouvoir aider quelqu’un d’autre ?
N’allez pas conclure qu’un client est triste si il se met à pleurer…il peut très bien être dans un faux espoir, une terrible colère ou une peur sans nom.
Donner un punching-ball à un client pour qu’il exprime sa colère pourrait bien être inutile à la longue: la colère est souvent une défense qui sert à cacher une blessure. Quitte à souffrir, autant s’occuper de ce qui fait mal.
Aujourd’hui nous nous acheminons vers les thérapies quantiques.
L’organisme a sa propre capacité d’auto-guérison : « l’action quantique stimule cette aptitude tant au niveau de la cellule que du système vivant dans son ensemble, en mobilisant les mécanismes de défense de l’organisme et en augmentant rapidement l’immunité ».
Ainsi, aider à l’ouverture de conscience d’une personne, c’est lui donner accès à un nouveau champ de possibilités, et lui permettre le saut quantique vers une autre réalité.
La thérapie vous permet de sortir de la survie pour apprendre à vivre mais la thérapie quantique est l’outil du transpersonnel.
Vous pouvez enfin vous trouver au-delà des personnages que vous avez construits pour être enfin heureux. Votre travail intérieur vous amène au même endroit paisible que la méditation.
Si vous voulez plus d’information sur les formations de thérapeute que nous organisons Alain et moi, cliquez sur le lien ou rendez-vous sur l’onglet « devenir thérapeute » dans le menu.
Voici un truc infaillible si vous avez un jour le désir de devenir thérapeute et d’en vivre:
Ce n’est pas ce que vous allez dire au client qui va l’aider ni la pratique de vos outils. Ce n’est pas non plus votre immense savoir faire ni votre expertise qui va compter le plus.
En fait, au niveau subtil et inconscient, votre futur client/patient va marcher dans vos pas et utiliser l’espace que vous avez fait en vous pour ouvrir en lui un espace de transformation.
Vous êtes en quelque sorte votre propre publicité. Vous ne pouvez amener un client que là où vous êtes allé vous-mêmes.
Vous l’aurez compris, c’est un métier passionnant sans cesse en évolution et qui allie l’adage bouddhiste qui dit qu’on fait pour soi et pour le bien des autres.
Dans mon propre cursus, je n’ai pas réussi à vivre immédiatement de ce métier. j’ai eu une double vie…professionnelle bien sur ! Enseignante le jour et thérapeute le soir et les weekends.
Ce n’est qu’en me mariant avec Alain que j’ai pu rendre mon tablier à l’éducation nationale. Je pouvais partir, j’avais réussi ma propre éducation..
Aujourd’hui nous sommes deux thérapeutes et nous travaillons de concert. Je parle de musique car c’est un peu ce que je sens lorsque nous travaillons ensemble.
Les projecteurs passent de l’un à l’autre en fonction des demandes un peu comme le batteur qui se met à faire un solo, suivi de celui du guitariste sans qu’il y ait préméditation.
Alain s’occupe de la partie plus masculine, le cadre, les règles, la tradition thérapeutique, la version masculine des problématiques.
Moi j’accepte de me laisser inspirer, j’innove, je fais une synthèse des courants plus éclectiques et transpersonnels ainsi que des différentes voies que j’ai expérimentées.
Et vous, avez-vous déjà consulté un thérapeute ? Croyez-vous que c’est réservé aux fous ? Êtes-vous tenté par le métier ? Laissez un commentaire !
Mal dormir et être heureux, difficilement conciliables
Si le matin vous êtes fatigué, bougon et que vous commencez déjà à anticiper que votre journée sera difficile, c’est peut-être votre sommeil qui en est la cause.
Être heureux et zen n’est donc pas à l’ordre du jour, vous cherchez désespérément à ouvrir les yeux, partir à l’heure et surtout, ne rien oublier.
Dans ce contexte de survie où votre corps n’a pas le loisir de se régénérer, votre santé physique et votre bien-être psychique risquent d’en prendre un coup.
Manquer de sommeil ou ne pas trouver de sommeil réparateur a une influence sur votre capacité à être heureux et à évoluer « zen » tout au long de votre journée. Vous allez découvrir 3 astuces pour mieux récupérer.
Le sommeil repose sur un équilibre plus délicat que vous ne le pensez. Il peut être perturbé par :
les soucis d’argent
le surmenage au travail
les problèmes relationnels ou familiaux
le stress organisationnel
l’hyperactivité mentale
l’énergie de votre maison
l’orientation de votre lit
l’activité électromagnétique de tous vos appareils
la digestion des protéines et des graisses
l’activité nocturne de vos organes selon la médecine chinoise
les peurs ou les phobies
les traumas résiduels de l’enfance
les insomnies chroniques
l’alcool et la caféine
Et si vous avez le sommeil fragile comme moi, par dix mille autres perturbations insoupçonnables au premier regard comme, les agents de dépendance dans les chewing-gums sans sucre, le poivre, le gingembre, la cannelle, trop de chaleur etc.
La liste est incroyablement longue pour ceux qui ont une difficulté avec le sommeil. Vous l’aurez compris, je connais ce thème sur le bout des doigts!
Je vous propose donc de développer « 3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien” et de les mettre en œuvre avant de vous coucher.
1°) Traquer la procrastination
La procrastination signifie « reporter l’action » ou remettre au lendemain. Je suis certaine que cela ne vous concerne pas mais parlons-en au cas où…
Elle a de nombreuses causes que j’ai passées en revue dans un précédent article qui vont bien au-delà des regrettables habitudes et de la mauvaise foi.
Bien qu’elle passe pour un vilain défaut, la procrastination a des racines beaucoup plus profondes que vous ne pouvez l’imaginer et n’est pas qu’une question de gestion de temps.
Procrastiner entretient un stress permanent (celui du dimanche soir que vous viviez enfant avant de faire signer un carnet, une punition ou de vous atteler à un devoir incompréhensible).
Tant que vous êtes dans la dynamique de remettre au lendemain une tâche urgente, vous pouvez cultiver une image négative de vous-mêmes.
Je ne crois pas beaucoup au sabotage, cela signifie donc que cultiver une mauvaise image présente un intérêt et un bénéfice secondaire.
Vous voyez où je veux en venir ?
Pendant que vous vous en voulez de ne pas y arriver, vous pensez qu’il vous suffit de changer cette mauvaise habitude et que vous avez le pouvoir de vous améliorer.
Or, les causes réelles de la procrastination vous ramènent souvent à des époques plus anciennes où vous étiez réellement un enfant dépendant et sans pouvoir d’action sur votre vie.
Peut-on s’améliorer à trois jours de vie ? Peut-on pleurer moins ou avoir moins faim pour ne pas déranger sa mère ou son père?
La procrastination est une des difficultés que l’on peut travailler avec la technique Tipi (technique d’Identification des Peurs inconscientes).
L’enjeu est de taille puisqu’il peut vous faire perdre votre travail, votre relation , votre diplôme etc.
Les peurs inconscientes à l’œuvre peuvent même remonter à votre vie intra-utérine et vous immobiliser bien au-delà de votre volonté.
Il est donc important d’y consacrer toute votre attention, voire de vous faire aider si vous sentez qu’un peu de discipline dans l’emploi du temps ne suffira pas à en venir à bout.
Pour résumer, la procrastination génère beaucoup de stress, sous forme de pression, de culpabilité (demain j’arrête de procrastiner), de colère contre soi et de peur.
Vous commencez à comprendre que se coucher en pensant tout remettre au lendemain ne prépare pas à une bonne nuit de sommeil.
Voici mon premier conseil :
Même si vous n’êtes pas encore en mesure de vous atteler à votre tâche, forcez-vous à poser un acte si minuscule soit-il qui va dans le sens de la résolution.
Ainsi votre mental ne viendra pas vous tourmenter la nuit avec ses reproches. N’allez pas vous coucher sans faire cette micro action.
Ouvrez le dossier qui vous pose tant de soucis et initiez la première étape. Découpez la tâche en marches franchissables.
Je peux vous assurer que vous allez mieux dormir et vous sentir en paix. A vous la journée zen le lendemain, quelle que soit la météo !
2°) Faites-vous un auto-massage Dien’Chan’
Le Dien’Chan est une technique de réflexologie vietnamienne extrêmement simple, sans danger et efficace.
Comme dans toute réflexologie, le corps tout entier est représenté symboliquement sur le visage mais on peut le retrouver aussi sur la plante des pieds ou les paumes de la main.
Cette réflexologie faciale est utilisée pour traiter toutes sortes de malaises et maladies déclarés ou à titre préventif.
Il vous suffit pour cela de stimuler des points précis sur votre visage à l’aide d’un stylet, du bout rond d’un stylo ou tout simplement votre index et votre majeur ensemble.
Nous avons vu dans des articles précédents d’autres façons d’utiliser le Dien’ Chan’. N’hésitez pas à avoir recours à cette technique, elle peut littéralement vous aider à avoir moins recours aux médicaments.
Dans le cas des problèmes de sommeil qui vous empêchent d’être zen ou au top de votre forme, voici 6 points à stimuler. Je vous conseille de les tester un par un jusqu’à ce que vous sentiez leur effet sur vous.
Une fois que vous aurez pratiqué les points, faites une séquence entière en les stimulant dans l’ordre où je vous les ai présentés.
Le N°1 se situe à mi chemin entre la naissance des cheveux et les sourcils. Vous le trouverez sur la photo ci-dessous.
Ce point calme le système nerveux. Je ne vous ai montré qu’un seul point mais vous pouvez trouver l’autre par symétrie.
Balayez horizontalement les deux points avec l’index et le majeur de chaque main sur quelques centimètres. Dès que vous sentez que vous avez envie de bailler, c’est que vous l’avez trouvé.
Le point N°2 favorise le sommeil. Vous le trouverez à la naissance du sourcil en suivant le bord de l’orbite oculaire. Appuyez fortement avec vos doigts en lissant le début de vos deux sourcils.
Cherchez ces points symétriques jusqu’à ce que vous sentiez une détente.
Le point N°3 est recommandé en cas d’insomnie. Avec l’index et le majeur de votre main droite si vous êtes droitier, balayez la zone du creux du menton assez fortement. Recommencez jusqu’à ce que vous sentiez un effet.
Le point N°4 se situe au point de jonction entre le haut de l’oreille et le visage. Stimulez les deux points (oreille gauche et oreille droite) par petits cercles bien appuyés. Attendez de bien les sentir avant de passer aux suivants.
Le point N°5 Il est à la jonction entre le visage et le lobe de l’oreille (droite et gauche). C’est un point de détente. Il est situé devant le lobe et sous l’oreille. Massez-les horizontalement.
Point N°6 : si vous avez testé tous les autres points, vous devriez déjà commencer à sentir une détente. Celui-ci détend le système nerveux.
Suivez le trait rose sur le dessin et massez le devant rebondi de l’oreille de haut en bas (très important, de bas en haut aurait l’effet inverse). Ce point est irrésistible pour aller se coucher.
3°) Posez-vous la bonne question avant de vous endormir
Au niveau concret, il est important de dégager votre chambre du superflu en éliminant les sacs, le linge sale, les cartons derrière la porte et tout ce qui peut encombrer votre espace vital.
Il va aussi falloir dégager votre espace psychique de tout ce que vous avez vécu dans la journée. Vous avez peut-être été confronté à des situations désagréables ou à des échanges difficiles.
N’imaginez pas que vous allez vous endormir en l’oubliant. Votre mental va vous rejouer la scène avec ce que vous auriez du faire ou dire, jusqu’à ce qu’il s’épuise.
Avec un métro de retard, il va vous faire tous les personnages et réécrire le scénario telle qu’elle aurait du se dérouler selon lui.
Pour le moment, vous ne savez pas encore à quoi va vous servir cette expérience désagréable ni ce qu’elle vient faire dans votre vie.
Soyez assuré qu’elle a sa place dans votre histoire pour vous faire avancer même si vous n’en voyez pas encore le bénéfice.
Cette expérience est peut-être une réponse déguisée à quelque chose que vous avez demandé et qui nécessite un nettoyage ou une clarification.
C’est peut-être aussi le démarrage d’un travail intérieur nécessaire et qui a pris cette forme qui, au premier abord, ne vous plait pas.
Prenez la décision de voir cette situation sous l’angle de la transformation qu’elle va opérer en vous.
Lorsque vous avez calmé votre mental en lui expliquant que ce soir est trop tôt pour tirer profit de l’expérience, vous allez pouvoir vous recentrer et retrouver votre « zénitude » sans être balloté par les circonstances extérieures sur lesquelles vous ne pouvez pas agir, pour le moment.
Puisque tout ce sur quoi vous portez votre attention a tendance à se manifester dans votre vie, porter votre attention sur votre future transformation, plutôt que sur la tuile et ses désagréments.
Après avoir fait cette rétrospective, concentrez-vous maintenant sur un détail de votre journée qui vous a plu.
C’est le moment de vous poser la bonne question :
Que m’est il arrivé d’important, d’encourageant et d’agréable aujourd’hui ?
C’est peut être un échange nourrissant, une ouverture, un bonne nouvelle, une prise de conscience, un rayon de soleil, une perspective agréable etc.
Faites monter en vous un sentiment de gratitude pour ce que vous avez vécu.
Vous avez tendance à attirer à vous des personnes et des situations qui sont de même nature et qui vibrent à votre diapason.
Si vous entretenez de la gratitude, l’univers va se plier en 4 pour vous apporter des évènements qui vont générer en vous ce même sentiment de gratitude.
Si vous broyez du noir avant de vous coucher, vous vous préparez à attirer à vous des évènements qui vont entretenir votre rumination.
Alors, vous avez le choix, avant de vous coucher de vous poser la bonne question et d’entretenir une habitude zen.
Ce billet participe à l’évènement interblogueurs “3 astuces pour être zen au quotidien” organisé par le blog Habitudes Zen d’Olivier Roland.
Le petit clin d’oeil d’Argancel, c’est qu’il a repoussé de 4 jours la participation à la Croisée des Blogs, exceptionnel, non ?
Le thème était lancé pour cette 50 ème édition : histoires de guérisons. Vous trouverez toutes les précisions de départ dans l’article de lancement.
40 blogueurs s’y sont attelés, même ceux qui ne pensaient jamais participer à une Croisée des Blogs! Je vous remercie tous pour cette sympathique aventure.
Je suis fan de toutes ces histoires de transformation qui se terminent par la conscience, l’ouverture à plus grand que soi et la gratitude du chemin parcouru.
Je n’ai pas été déçue. Encore un grand merci car vous avez osé vous montrer sous un angle intimiste, inattendu et vraiment authentique.
Pour ma propre contribution, j’ai longuement hésité avant de choisir une histoire personnelle au cours de laquelle j’ai découvert la psychophanie ou Communication Profonde Accompagnée.
Voici quelques thèmes de guérison abordés pendant cette Croisée des Blogs.:
La timidité maladive
Les addictions
Le cancer
La scoliose
Les infections dont on ne guérit pas sans médicaments
Les symptômes que la médecine ne sait pas soigner
L’ hépatite
Le syndrome du jumeau perdu
Le stress
La jalousie
L’illusion de la guérison
Les certitudes illusoires
Le manque d’amour
La phobie sociale
Voici aussi quelques techniques qui ont permis la guérison:
La géobiologie
Le Reïki
Le mouvement des yeux
L’auto-guérison
La renaissance
L’hypnose
L’expression artistique
Les thérapies quantiques
Le clin d’oeil des vies antérieures
Le décodage
…et bien d’autres encore que vous pourrez découvrir.
Vous aurez de plus, l’occasion de lire l’article de Laurence (qui n’avait pas de blog) et d’Élisabeth que je publierai sur mon blog d’ici peu.
Place aux blogueurs
Dans la partie qui suit, vous trouverez tous les articles de la 50ème édition de la Croisée des Blogs en fonction de leur apparition avec sans doute quelques exceptions dues au bug du site.
Les voici dans l’ordre où ils sont apparus à peu de choses près, cliquez sur le lien bleu pour les lire:
Zénie du Blog « les phrases de Zénie ».
Maintenant j’aime ma vie
Zénie nous relate les étapes de sa grande sensibilité. Tout a commencé dans l’ombre et le silence. Puis sont venues les épreuves jusqu’à ce qu’elle entende enfin les leçons que la vie lui proposait. Depuis, la paix s’installe avec le sentiment de satisfaction d’être vivante.
Mikael du Blog « Wikoaching »
Comment j’ai arrêté de fumer grâce aux japonais
Mikael , avec son franc parler, vous parle de dépendance. Il ne se contente pas de donner sa recette pour s’en dégager, il va chercher dans ses racines les causes psychologiques de son trouble, et cela avec beaucoup d’authenticité.
Danièle, toujours prête à donner de judicieux conseils sur son blog nous prouve qu’elle est aussi capable de se les donner à elle-même et elle le prouve en actes
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Christian du blog « toujours-positif.com »
Je m’en suis sorti, merci !
Christian nous parle avec beaucoup d’humilité de sa prouesse: traverser une maladie assez terrifiante en gardant non seulement le moral mais l’esprit de gratitude.
Luc nous raconte l’histoire extraordinaire d’une de ses élèves en formation pour devenir sophrologue. Nul doute qu’elle en fera son métier après ce qui lui est arrivé !
Cécile du Blog « http://www.clubequilibrenaturel.com »
Cécile nous raconte avec humour la relation qu’elle entretient avec ses élèves en cuisine mais surtout en éducation au niveau de la santé. Comment, par l’alimentation et les huiles essentielles on peut venir à bout d’un problème sérieux !
Sylviane se lance courageusement dans un sujet assez controversé : les vies antérieures. Pourtant, loin de s’appesantir sur ce sujet sulfureux, elle en tire des conclusions qui peuvent réellement amener une guérison.
Philippe du Blog « apprendresursoi-et-avancer.com »
Philippe nous raconte l’histoire d’un ami, de son aventure autour du monde et particulièrement en Inde où il est confronté à une grande leçon de vie sous forme d’une tuile apparente.
Nathalie du Blog « blog.passion-huiles-essentielles.fr »
Nathalie nous ouvre au magnétisme et à la géobiologie. Les énergies de votre terrain et de votre maison peuvent réellement influer sur votre vie que vous le sachiez ou non. Cette découverte a un impact sur sa vision du monde et sur les capacité de l’être humain.
Jonathan nous relate comment il s’est guéri du stress. Il a appris à poser des actes mais surtout à reconnaître l’importance du monde intérieur ainsi que les stratégies de l’égo.
Jean-Yves vous livre un petit décodeur de rêves. A vous de les interpréter (sans l’ABC de l’interprétation des rêves sous le bras) afin de savoir ce qui a besoin d’être guéri dans votre vie et de chercher comment le modifier.
Jean nous raconte comment il a découvert par hasard (et nécessité) les vertus de l’hypnose eriksonienne en la testant sur lui-même pour se sortir d’un mauvais pas. Grâce à l’autohypnose, il fait la nique aux substances chimiques !
Alexandra du Blog « L’univers de l’attraction »
Comment j’ai réussi à vaincre ma jalousie amoureuse maladive
Alexandra vous livre une recette inédite pour guérir de la jalousie. C’était simple, il fallait y penser. Parfois les plus élémentaires sont les plus efficaces.
Bon, un article de Didier, ce n’est pas racontable, c’est une épopée, un voyage dont on ressort toujours différent, avec un sacré courant d’air dans la mise en plis.
Patrick du Blog «exercices-pratiques.com »
Comment je me suis guéri de mes certitudes
Patrick, c’était un homme, un vrai, un qui comprend tout et qui maitrise. Le monde du féminin a fait irruption dans sa vie suite à une perte et là, il a commencé à sentir..
Mary du Blog « ascensionplus.com »
Comment j’ai arrêté de fumer grâce à ma fille?
Mary ne savait pas ce qu’est un levier, c’est à dire une très très bonne raison pour arrêter les mauvaises habitudes. C’est sa fille adolescente qui lui a montré ce que c’est!
Parfois, la guérison ne passe pas par les mots mais par une expression artistique. C’est tout aussi puissant car le mental n’a pas son mot à dire.
Jean-Louis du Blog « vegetarisme-et-sante.fr »
Mensonge : auto-immunisation
Il ne faut jamais dire jamais, et pourtant jean-louis l’a fait :jamais plus de mensonges ! Au début c’est une idée séduisante mais il faut pouvoir tenir sur le long cours.
Etre timide n’est pas une qualité lorsqu’on veut prendre la parole en public mais si on veut se sentir confiant et être capable d’aborder une femme, cela devient carrément un pari difficile. Voilà comment Jérôme a résolu son problème.
Et si tout le bazar avait commencé par une « maman » ? Il en faut des prises de conscience pour retourner à la source de notre difficulté. Eric raconte son parcours semé de magnifiques rencontres jusqu’à la paix.
Steve du Blog « psy-online.tv »
Les 6 étapes pour arreter de fumer définitivement
Quelques étapes incontournables pour ceux qui auraient vraiment décidé d’arrêter. Dilettantes s’abstenir!
Brice du Blog « sourireaustress.com »
Comment en finir avec la cigarette, sans prise de poids ni état de manque !
Pour arrêter de fumer, les livres c’est bien, un hypnothérapeute c’est mieux. Venez voir les résultats.
Chrystèle du Blog « blog-antistress.com »
Comment je suis parvenue à me guérir de la phobie sociale
Une véritable transformation, de la phobie sociale à la grande reconnaissance du public et des autorités.
Sridar partage avec vous une forme de révélation qui a bouleversé sa vie et modifié totalement sa trajectoire parce qu’il a su se laisser guider par l’intérieur.
Comment ne pas tomber dans la marmite du développement personnel quand on a un père qui nous initie très jeune ? Une fois lancé, Dorian ne s’est pas arrêté là.
Christine du Blog « Votre-efficacité-personnelle »
C’est l’histoire d’une femme condamnée par la médecine car affectée de nombreux symptômes et une énergie au plus bas qui tombe « par hasard » sur un livre qui révolutionne sa vie.
Bernadette du Blog « cuisine-en-sante »
Comment j’ai guéri mon addiction au sucre : en décodant ses causes
Le sucre n’est pas une gourmandise : c’est une drogue violente. Elle s’accompagne des symptômes habituels, manque, mensonges, sautes d’humeur, dépression, mensonge, solitude et dévalorisation. Le tableau n’était pas très reluisant. Écoutez comment Bernadette s’est libérée de sa dépendance.
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Bénédicte du Blog « benedictehersen.com »
Comment guérir du perfectionnisme ?
Etre perfectionniste peut apparaître comme une qualité mais elle pourrit littéralement la vie de celui ou celle qui en est victime. Bénédicte vous décrit avec précision la profondeur du problème et la façon de le résoudre par étapes.
Avec beaucoup de confiance, Cédric vous livre ses résolutions ainsi que ses solutions pour perdre du poids. Il est lui-même au cœur de l’expérience et s’est donné un an pour modifier sa silhouette.
Brenda, du Blog « Voixinterieure.net »
Une guérison holistique : du rêve à la réalité
Lorsque la médecine nous condamne, nous sommes naturellement portés à aller explorer les autres alternatives en suivant notre intuition ou le hasard des rencontres. C’est ce que Brenda a fait sur l’ile de la Réunion.
Amédée, du Blog » amedeelouisfernand.net »
Comment j’ai appris à me guérir
Les maladies viennent souvent d’un manque de communication entre notre corps et notre Esprit. Amédée vous invite à réapprendre cette communication. Vous saurez de quoi il a réussi à se guérir par cette méthode.
Marjorie du Blog « bonheuretsante.com »
Guérir grâce aux mouvements des yeux
Il existe certaines techniques spécialisées pour se libérer des traumas. Marjorie nous parle de l’IPMO et de l’impact que celle-ci a eu sur une maman et ses jumelles.
Lionel n’y va pas par quatre chemins quand il a quelque chose à dire: ici il parle de « recouvrer la santé » plutôt que de guérison mais quand on lit son article, on se demande si il y a vraiment une différence
Arnaud vous emmène dans les pratiques tibétaines qu’il a longuement expérimentées. Vous pourrez mesurer les changements dans sa vie et cela va en faire rêver plus d’un !
Et la suite ? C’est à mon tour ne pas remettre au lendemain la parution de l’ebook !
Pour cet ebook que je vous ai promis, je vais recevoir un petit coup de main de Christine de Votre-efficacité-personnelle, la technique n’est pas mon truc mais…je me soigne.
Il sera sous format PDF
Je regrouperai sans doute les articles par thème
Vous aurez une table des matières cliquable
Je garderai une ou deux photos par article pour ne pas le surcharger
J’aurai besoin de votre photo (ou image) gravatar (à m’envoyer)
N’oubliez pas de vous inscrire sur un des formulaires du blog si vous ne l’êtes pas.
Et le mois prochain ?
Je passe maintenant le relais à Marina du Blog «Heureuse en amour ». C’est elle qui organise l’édition 51 de la prochaine Croisée des Blogs. Tenez-vous prêts!Voici son article de lancement/
Vous avez participé, vous avez lu quelque chose qui vous a plu ? Laissez un commentaire !
Ce mois-ci j’organise la croisée des Blogs de Développement personnel. J’ai demandé à chaque participant de me raconter une belle histoire de guérison. Le genre de récit où il y a un avant et un après.
Si vous n’avez pas de blog, faites-moi parvenir rapidement votre histoire de guérison et je la publierai sur le mien. Vous trouverez ici les conditions de participation.
J’ai donc réfléchi à ce que j’allais raconter moi-même. En vingt cinq ans de travail personnel sur moi et en tant que thérapeute, les histoires de guérison ne manquent pas.
De la gestalt aux constellations familiales, de l’EFT au décodage biologique en passant par la technique Tipi et les couleurs, j’ai les deux bras chargés d’outils tous aussi pertinents les uns que les autres.
Pourtant, il en est un dont je n’ai pas encore jamais parlé. Il est intime, précieux et m’a littéralement permis de révolutionner et guérir ma capacité relationnelle.
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours souffert de solitude, d’isolement et de peur de l’abandon. Pourtant, je ne manquais pas de preuves d’amour. A une ou deux exceptions près, je tombais toujours sur des compagnons prévenants et loyaux, à mille lieux de me trahir.
La racine était bien évidemment plus profonde mais il semblait toujours que, plus j’avançais dans mon travail intérieur, plus la guérison de cet aspect était retardée.
Je m’inquiétais même de ne pas pouvoir aider mes clients/patients si moi-même je n’arrivais pas à trouver de remède contre la solitude. Attention, je n’étais pas seule : je me sentais seule. Je vivais la solitude à l’intérieur de la relation, je dirais, dans mes cellules.
Le sentiment était tellement récurrent que je ne pouvais pas mettre cela sur le dos de la relation. C’était bien une mémoire à moi.
Pas d’antidote contre la solitude !
Si je devais résumer mes symptômes quotidiens, cela pourrait ressembler à cela :
Un sentiment de manque, une sorte d’incomplétude chronique.
Une limitation récurrente à vivre le plaisir ou le succès, comme si vivre pleinement une vie terrestre pouvait m’ éloigner d’un lien intime à moi-même.
Un conflit assez permanent au niveau du territoire : ne pas savoir où est la limite avec l’autre et peur d’avoir mon territoire envahi.
Une dualité quand c’est l’heure de faire des choix, comme si il y avait toujours deux pistes possibles en même temps.
Une grande difficulté à vivre les séparations ou les deuils que ce soit au cinéma ou dans la vraie vie.
Un lien à la nourriture assez chaotique, dans le trop ou le pas assez. Un désir latent de manger pour deux.
La sensation désagréable de me sentir souvent isolée et mal comprise dans les relations.
La vague impression qu’aucun humain sur terre ne correspond au désir fusionnel qui est inscrit profondément dans mes cellules. Un relationnel fade ou dépendant.
Une ambivalence entre être en lien profond avec les humains ou juste en superficie.
Des problèmes d’orientation, de coordination ou de dyslexie.
Une impression régulière de perte d’identité
Mélancolie tristesse ou désespoir sans raison
En psy, un seul remède contre la solitude : la mère !
J’ai toujours interprété ces symptômes comme étant liés à une difficulté relationnelle avec la mère, soit qu’elle ait été absente ou trop occupée.
Pourtant, malgré mes recherches et mon engagement thérapeutique, rien n’avait pourtant l’air de se modifier au fil du temps, quelle que soit l’avancée dans mon travail.
On fait quoi alors contre la solitude ?
C’est alors qu’au détour de toutes les formations que j’ai faites, j’ai choisi de m’intéresser à la communication facilitée ou psychophanie. Certain l’appellent communication profonde accompagnée.
Quelque chose de puissant m’appelait du côté de cet outil que je voulais maîtriser.
La psychophanie ou communication facilitée c’est quoi?
Au départ, c’est un outil alternatif qui permet aux personnes privées de parole d’apprendre à communiquer et à trouver une forme d’autonomie dans l’expression.
Un facilitant soutient la main de celui qu’il veut accompagner dans la position où son index peut pointer sur un clavier. il n’est pas question de guider la personne, juste la soutenir.
Lorsqu’il sent une impulsion de celui qui veut écrire, il prête littéralement son bras pour le laisser approcher des touches du clavier afin de former des mots ou des phrases qui finissent par former un tout cohérent.
Le postulat de départ, c’est qu’une personne, quelle que soit la gravité de son handicap, garde une conscience intacte à un autre niveau que celui de la compréhension ordinaire.
En d’autres termes, elle a une âme et un esprit qui ne sont pas handicapés. C’est à cette autre partie d’elle-même que l’on s’adresse en communication facilitée (CF) ou communication profonde accompagnée (CPA).
On peut dire que facilitant et facilité communiquent à ce moment-là d’âme à âme ou de subconscient à subconscient, c’est à dire à partir d’un espace inaccessible au mental.
Le facilitant prête ses facultés cognitives et sensorielles à celui qui en est privé et traduit les informations qu’il reçoit via sa conscience et son système de croyance.
Cette danse à deux, si on peut l’appeler comme cela génère un texte, souvent symbolique qui parle à la personne qui le reçoit au niveau profond de son être.
On comprend bien sûr, qu’il n’est point besoin d’être handicapé pour faire appel à la psychophanie. Pour chacun, le corps héberge une dimension plus vaste qui s’exprime au travers de cette technique.
Cette méthode étonnante nous vient d’Australie et elle a beaucoup été utilisée auprès des enfants autistes ou à tendance autistique. Aujourd’hui elle est utilisée pour toute personne qui désire avoir accès à une vision plus large de ses difficultés du moment.
Bien au-delà de l’aspect « psy », cette technique fait émerger des aspects non conscients de la personne en lien avec les aspirations plus profondes de son âme ou de son esprit.
Le texte est rarement à prendre sur un plan littéral mais plutôt au niveau de l’impact émotionnel et d’une compréhension plus profonde des processus à l’œuvre.
J’ai souvent cette vision plus vaste pour mes clients/patients. Je connais cette approche d’âme à âme mais je n’avais pas encore rencontré quelqu’un qui puisse aussi faire cela pour moi !
J’aime cette analogie à propos de cette technique :
» C’est un peu comme si un regard océanique ajusté à notre regard témoignait de la vague qui déferle sur le quotidien à l’intérieur duquel on se noie… «
Ma première séance en tant que cliente fut une révélation. Au lieu d’avoir un courant d’énergie autour de mon corps comme tout le monde, j’avais un point de fuite, une brèche qui faisait que je ne me sentais jamais complète.
Ceci était du à la perte d’une jumelle dans ma vie intra-utérine. Je n’ai pas cherché à rationaliser ou comprendre si c’était vrai ou non, je l’ai senti et éprouvé dans mon corps comme une évidence. Je souffrais d’un syndrome peu ordinaire :
Le syndrome du jumeau perdu, un début de réponse au remède contre la solitude
Le terme jumeau, jumelle, nous vient du latin gemellus et signifie « né le même jour .»
Pas besoin bien sûr d’avoir un jumeau intra-utérin pour vivre les symptômes que j’ai décrits plus hauts. Un manque affectif dans l’enfance peut tout à fait en être la cause.
Il existe cependant quelques indices supplémentaires pour qui est un jumeau né seul (c’est comme cela qu’on les appelle):
Chercher dans l’enfance systématiquement un ou une ami(e) unique avec qui on fusionne dans une exclusivité palpable de l’extérieur.
S’imaginer en double, faire comme si on avait vraiment quelqu’un à qui parler, comme si l’autre était là dans le jeu.
Vouloir les objets en double et même plus tard, s’acheter les vêtements en double.
Acheter deux fois les objets, un pour offrir et un pour soi.
La capacité à être ambidextre enfant et pouvoir écrire en miroir.
Découvrir en sport ou en surf des habitudes de gaucher alors qu’on pensait être droitier.
Se servir adulte de ses deux côtés pour porter ou travailler.
Avoir un jeu particulier avec les paires de chaussettes, le désir ou l’angoisse de les dépareiller.
L’habitude de perdre un gant.
Souffrir de mi-graines.
Au niveau psychologique, la peur fréquente qu’un malheur arrive.
La peur maladive de perdre (donc le désir de garder).
La croyance erronée que les choses démarrent bien puis finissent immanquablement par péricliter d’elle-mêmes si on ne garde pas une vigilance tendue à entretenir une situation ou une relation.
L’impossibilité de trouver où est sa place.
Un intérêt pour la spiritualité ou l’invisible.
Une compulsion à quitter les relations avant de perdre l’autre
La peur que l’autre meure.
Passer de tout faire tout seul à avoir peur de ne pas y arriver seul sans juste milieu.
D’abord parce que les échographies étaient moins courantes à l’époque de ma naissance. Ensuite, parce que la gémellité restait une rareté souvent génétique et qu’on ne cherchait pas de vestiges à la naissance d’un bébé unique.
Aujourd’hui, on sait reconnaître les jumeaux fantômes à l’échographie. On peut aussi les découvrir à la naissance car ils apparaissent sous la forme d’une boule de tissu fibreux sur le placenta.
La plupart des mères ne savent pas qu’elles ont eu un début de grossesse gémellaire. Une petite perte de sang avant la 3ème semaine passe souvent inaperçue.
Je vous propose de regarder cette vidéo ou tout du moins les premières minutes si le sujet vous intéresse.
Au cours de la vidéo, on s’aperçoit qu’une personne sur 8 a commencé sa vie au sein d’une grossesse gémellaire
Claude Imbert va même jusqu’à 20%, c’est à dire 1 humain sur 5. De récentes études tendent même à dire que les grossesses gémellaires sont plus nombreuses que les grossesses uniques.
Et alors, où disparaît le jumeau décédé ? Lorsqu’il ne s’agit pas d’un avortement, il est absorbé par le tissu du placenta, parfois même il s’incruste dans le jumeau survivant, et rarement devient un « fetus papyraceus », un corps desséché dans le placenta visible à la naissance.
La science sait aujourd’hui les détecter dans l’utérus. La vidéo parle aussi des jumeaux en miroir quand la division arrive plus tard, et donc quand le côté gauche et le côté droit ont été définis. Parfois même, les organes sont en miroir.
Il y a ainsi plus de gauchers chez les jumeaux comme si un gaucher était souvent un jumeau dont l’alter égo ne serait pas parvenu à terme.
On sait aujourd’hui que l’existence d’une perte gémellaire engendre des conséquences dans la vie d’adulte et une blessure toujours active tant qu’elle n’est pas identifiée.
Au niveau astrologique, ce démarrage de vie peut être retrouvé par les planètes en gémeaux.
Si on s’en tient aux données astronomiques, la constellation des gémeaux comprend deux étoiles Castor et Pollux nommés d’après la légende grecque.
» Ce mythe montre qu’en tout homme il y a une partie mortelle (le corps) et une partie immortelle (I’âme) qui doivent cohabiter en bonne intelligence durant leur vie terrestre commune. Et Pollux (l’âme) ne peut se passer de Castor (le corps) pour vivre ses expériences terrestres. «
Encore faut-il savoir que c’est de cela dont on souffre avant de cohabiter en bonne intelligence !
Ce qui revient le plus souvent, au niveau affectif, c’est cette comparaison que l’on peut faire avec un aveugle de naissance :
il aura beau tout faire pour surmonter son handicap, il ne pourra jamais prétendre voir, au sens où l’entendent les gens normaux.
C’est vraiment cette conscience qu’il leur manquera toujours quelque chose d’essentiel qui caractérise les jumeaux nés seuls.
C’était mon cas : à une ou deux exceptions près, j’avais tous les symptômes, même l’ascendant gémeaux !
Ne pas voir dans un monde de voyants ou ne pas aimer dans un monde qui ne parle que d’amour était, pour moi le handicap suprême.
Pour ou contre la solitude ?
Il y eut un avant et un après.
J’ai pu me mettre en lien avec ma jumelle, échanger et comprendre les raisons profondes de son existence dans ma vie.
J’ai compris aussi pourquoi j’avais été soumise tout au long de ma vie à tant de pertes et de deuils à faire, qu’ils soient réels ou psychologiques.
Ils n’étaient que la répétition d’un premier deuil à faire dont je n’avais pas encore pris conscience. J’ai donc enfin pu faire le deuil de cette jumelle terrestre puis me connecter à elle au niveau de l’esprit.
J’ai petit à petit lâché la mauvaise habitude que j’avais de comparer toutes les relations terrestres à l’aune de la jumelle.
J’ai accepté de rentrer pleinement dans l’incarnation terrestre, de profiter enfin de la vie et d’accepter les humains incarnés pour ce qu’ils étaient: des êtres que l’on peut aimer!
J’ai enfin relativisé les croyances que quelque chose d’horrible finissait toujours par arriver si je n’étais pas aux aguets.
Je me suis mariée, j’ai quitté l’éducation nationale pour me consacrer à ce que j’aimais faire par-dessus tout : aider les humains à se transformer comme je l’ai fait moi-même.
J’ai conservé cet outil merveilleux que j’associe souvent aux couleurs chaque fois qu’une personne a besoin de se réconcilier avec les évènements incompréhensibles de sa vie.
Et vous, avez-vous surmonté un handicap, une mauvaise habitude, une souffrance récurrente ? Laissez un commentaire !
Vous voulez raconter plus longuement ? Envoyez-moi votre texte !
Cédric Vimeux a encore frappé avec une de ses petites histoires initiatiques à propos d’un mouton noir. Du noir aux étapes du deuil, il n’y avait qu’un pas !
Un ingénieur, un physicien expérimental, un physicien théoricien et un philosophe se promenaient dans les montagnes d’Écosse.
Quand ils atteignirent un sommet, ils aperçurent un mouton noir sur une crête avoisinante.
– On voit que les moutons écossais sont noirs, déclara d’ingénieur.
– Il serait préférable de dire que certains moutons écossais sont noirs, dit le physicien expérimental.
Le physicien théoricien réfléchit un instant et dit
– Il serait plus correct de dire qu’au moins un des moutons écossais est noir.
– D’un côté, du moins, corrigea le philosophe.
Gérard Szymanski
Chacun sa vision, ses identifications, sa façon de théoriser sur le monde en fonction de ses conditionnements, de son pays, et surtout, de ses expériences.
Tout est une question de point de vue, de petit bout de la lorgnette par lequel on regarde la vie ou…la mort !
Est-ce l’approche de la Toussaint la source de mon inspiration ou le fait que la mort soit un sujet jugé « mouton noir »?
J’entends par cela, « néfaste, que l’on tient à l’écart sous prétexte d’un risque supposé de contamination », c’est à dire particulièrement controversé? Voici donc ma version de l’histoire.
-La mort, en elle-même, n’est qu’un « instant » de passage d’un état vers un autre, dit le scientifique.
-La mort, c’est la perte de la respiration spontanée, de toute activité des nerfs crâniens et d’un électroencéphalogramme plat pendant trois minutes, dit le médecin.
-Pas du tout, la mort n’est qu’un passage, une formalité d’une réalité vers une autre, dit le spirituel. Il le sait parce qu’on le lui a dit et que cela a résonné en lui. Difficile cependant d’en faire la démonstration !
-Je regrette, Il n’y a rien après la mort, c’est la fin de tout, du corps et du principe de conscience dit le matérialiste.
-Que d’ignorance, la mort, « c’est célébrer ses noces avec l’éternité », le principe du Soi ne naît ni ne meurt, dit le mystique perse Rumi.
-La mort intrigue, dit le psychologue. Elle provoque en vous des réactions viscérales de rejet, de fuite ou d’incompréhension. Elle vous ramène à la disparition d’êtres chers.
-La mort fait peur dit la technique Tipi, elle vous ramène de façon très inconsciente à toutes ces petites morts que vous avez vécues dans votre vie intra-utérine et qui sont la cause de nombreux troubles comme les paniques, les crises d’angoisse et les phobies.
-La mort est quelque chose que l’on peut vivre de son vivant dit celui qui a vécu une NDE (Near Death Experiment). Ce fut une expérience inoubliable, une source de plénitude et de beauté dans un état de paix immense qui défie toute description.
-Que dites-vous, la mort est sans doute la chose la plus effroyable qui puisse arriver à un être humain; dit le Béotien.
-Tant que nous sommes en vie, la mort n’existe pas, dit le philosophe. Elle concerne un instant futur qui n’est pas encore arrivé. Dit autrement, tant que nous sommes vivants, l’angoisse engendrée par la mort n’appartient qu’à l’imaginaire.
-La mort, c’est la transformation dans un nouvel état, le signe d’une vie renaissante, dit le Chinois lorsqu’il s’habille en blanc pour un enterrement.
-La mort est une libération. Vivre est une maladie, la mort est le remède, dit le condamné lorsqu’il souffre.
Les créateurs de la série « Fringe » ont inventé un univers parallèle au sein duquel d’autres « nous » existent en ayant fait d’autres choix. Certains personnages, morts dans un espace/temps, existent cependant dans l’autre…
Comment s’y retrouver au milieu de toutes ces définitions et toutes ces idées contradictoires à propos de la mort ? Sans doute parce que votre vision de la mort dépend de vos croyances.
Les étapes du deuil
Quelques définitions et citations m’ont cependant mis la puce à l’oreille. Au lieu de parler de conceptions différentes de la mort, elles semblaient parler de différentes étapes du deuil: les voici.
Puisque la mort est inévitable, oublions-là, a dit Stendhal
La mort, ça n’existe pas, a dit Edith Piaf
Qui aime la mort aime la vie, a dit François Mittérand
On est seul dans la mort, a dit Monique Corriveau
Qu’il soit question de la vôtre, ou de la mort de quelqu’un, les étapes du deuil ont été balisées afin de faciliter la traversée de la peur et de la douleur.
Elisabeth Kübler-Ross a été une des pionnières à parler des différentes étapes du deuil à franchir.
Je vais vous décrire ce qui me paraît être huit phases bien distinctes des étapes du deuil. Il n’est bien sûr, pas uniquement question de la mort.
Les étapes du deuil concernent toute notion de perte, de mort psychologique, de départs, de rupture, de changements, d’abandon et de situations sans retour possible (en tous cas vécus comme tels).
1ère étape du deuil : le choc.
En apparence, il n’y a pas de réaction ni d’émotions. Vous êtes en état de sidération. La nouvelle est trop soudaine : « Vous êtes viré » ou « Il vous reste six mois à vivre ».
Il n’y a pas de conscience non plus. Cette forme d’incrédulité peut s’apparenter à un traumatisme. Il peut aussi y avoir une panique instantanée avec deux types de réactions dans le corps : l’adrénaline ou l’anesthésie. En état de choc, ce n’est pas le cerveau frontal qui est aux commandes.
2ème étape du deuil : le déni
C’est en quelque sorte, le refus de croire à ce qui vient de se passer. On rejette la réalité car elle est inacceptable et « in-entendable ».
Le refus de se confronter à la réalité peut engendrer des réactions physiologiques comme la perte de connaissance.
Le temps semble être aboli. Vous faites comme si rien ne s’était passé. Vous ne touchez à rien. Vous tentez de continue à vivre sur les habitudes du passé.
Si vous avez perdu quelqu’un, vous lui parlez comme si il était encore là. Votre corps vit une tension et une grande agitation mais vous agissez mécaniquement. Si c’est votre travail que vous avez perdu, vous cherchez à vous occuper.
3ème étape du deuil : la colère
Vous rendez la terre entière responsable de votre difficulté. Votre comportement peut devenir agressif. Vous cherchez des coupables et vous en trouvez.
Cette phase est reconnaissable dans les hôpitaux au niveau des services de soins palliatifs où les malades s’en prennent au personnel soignant ou à certains membres de leur famille.
C’est aussi la colère contre un Dieu vengeur qui s’en est pris à vous et vous cherchez pour quelle raison.
Parfois, c’est la colère contre vous-mêmes qui prend le dessus. Dans l’impuissance, vous culpabilisez de ne pas avoir été là pour l’autre ou de ne pas avoir fait ce qu’il faut pour votre santé ou pour votre relation.
Dans le cas d’une rupture, vous cherchez qui a commis l’erreur pour éviter de sentir. Vous cherchez à comprendre ce qui ne fonctionne pas comme si c’était réparable.
Cette tentative de rationalisation vous donne l’illusion de détenir encore un pouvoir de contrôle.
4ème étape du deuil : le marchandage.
Une issue vous paraît encore possible. Vous cherchez un accord avec le divin ou avec l’autre : «Je vais changer, tu peux rester avec moi, je ferai tout ce que tu veux ».
C’est peut être une négociation avec l’univers : « je promets de faire ceci » ou « je vais courir un marathon pour que cette personne retrouve la santé ».
Vous avez l’impression qu’avec un sacrifice, tout va redevenir comme avant.
5ème étape du deuil, tristesse et/ou dépression
Cette émotion est enfin au rendez-vous. Il n’existe pas de perte sans tristesse. Lorsqu’elle est là, une partie du deuil est entamée.
L’heure est souvent à l’isolement, à la sensation de vide avec des pics d’intensité douloureuse.
A cause du taux élevé d’adrénaline et de cortisol dans le sang, la fatigue s’installe. Les défenses immunitaires s’amenuisent. Les souvenirs refont surface. Vous pouvez croire devenir fou de douleur.
C’est souvent vers la fin de cette étape que vous commencez à envisager chercher de l’aide et du soutien. C’est un peu comme si cette phase était sans fin.
Si vous avez perdu votre travail, c’est un état dépressif qui s’installe. L’avenir est bouché. Revenir en arrière n’est pas possible.
6ème étape du deuil : la résignation.
C’est l’abandon de la lutte. A ce stade, vous avez l’impression d’avoir essayé toutes les stratégies et elles n’ont pas fonctionné.
Vous n’avez pourtant aucun visibilité sur la suite des évènements. Si vous avez été licencié, vous vous sentez exclu et rejeté mais vous n’y pouvez rien.
Pourtant la douleur s’atténue.
7ème étape : l’acceptation.
La réalité de la perte est mieux comprise donc plus acceptée. La vie se réorganise. Vous recommencez à fonctionner seul mais en acceptant les aides que vous avez sollicitées.
Il devient possible d’aborder la nouvelle réalité, même si celle-ci se traduit par quitter bientôt cette Terre.
Si vous avez vécu une rupture, vous commencez à voir le bon et le moins bon de la relation, les vraies raisons pour lesquelles elle a cessé.
Si vous avez perdu quelqu’un, vous commencez à vous relier à cette personne par un chemin plus intérieur.
En fait, vous sentez le lien dans votre propre cœur même si l’autre n’est plus là. Le lien est en vous. Vous pouvez commencer à laisser partir cette personne sans vous sentir dépossédé.
8ème étape reconstruction.
Lorsqu’une personne va mourir, il est étonnant de parler de reconstruction et pourtant c’est le cas.
A ce stade, vous développez une nouvelle identité. Vous êtes devenu quelqu’un d’autre. Vous laissez votre ancienne peau et vos anciennes souffrances s’en aller.
La mort n’est plus un obstacle ni une erreur. Vous commencez à pénétrer les mystères de cette réalité. L’amour semble plus fort que la mort.
Si vous avez perdu votre emploi, vous vous remettez à fonctionner. Votre cerveau trouve de nouvelles solutions.
L’aspect financier de la vie, que vous aviez totalement laissé de côté tant vous étiez submergé par la perte, refait surface.
« Nous sommes tous des chrysalides ; au moment de mourir, notre cocon s’ouvre et nous devenons papillons ». Elisabeth Kübler-Ross
La vie reprend ses droits. Vous trouvez une nouvelle foi en elle. Vous êtes tout neuf. Vous pouvez mourir guéri!
La perte n’est jamais facile à traverser. Les étapes du deuil sont aussi une lourde expérience à vivre. Il n’est pas question de vouloir transformer l’évènement difficile en action positive mais de ne pas résister au travail intérieur que cela exige.
Et pourtant, si vous acceptez de suivre le processus sans vouloir l’accélérer afin de passer vite à autre chose, vous allez en recueillir un cadeau inestimable : l’amour de l’acceptation et le cœur de l’instant présent.
Et vous, connaissez-vous la perte ? Vous a t-elle apporté un bienfait ? Faites un commentaire!
Article de lancement de la Croisée des Blogs – édition 50, novembre 2012
Eh bien c’est à moi l’honneur de lancer l’édition de Novembre 2012 du festival «A la Croisée des blog» de développementpersonnel.org.
Je prends la relève de Mikaêl de Wikoaching qui hébergeait l’édition du mois d’octobre. Vous pouvez lire son article de clôture ici.
Il planchait le mois dernier sur « Peut-on réussir sans apprendre à se défendre ».
Cet article de lancement est destiné à vous présenter le sujet de cette 50 ème édition et à vous donner quelques précieuses indications si vous désirez y participer.
Le thème de l’édition de Novembre 2012
Pour cette 50 ème édition, j’ai choisi comme sujet :«Histoires de guérisons».
En d’autres termes: « De quoi vous êtes-vous guéri et comment avez-vous fait? » Comme vous allez le découvrir, le thème est, en fait assez vaste et peut aussi relater l’expérience de quelqu’un d’autre que vous.
Il peut y être question d’une dépendance, d’une relation (voire les deux en même temps), d’une maladie, d’une phobie, d’un handicap, d’une peur, d’une angoisse, d’un désir de vengeance, de disparaître, d’une mauvaise habitude (comme la procrastination), d’un gros défaut ou d’une vision négative de la vie.
Si cela rentre dans le cadre de votre blog, vous pouvez parler d’une guérison karmique ou transgénérationnelle.
Si vous n’avez pas d’idée vous concernant, vous pouvez raconter l’histoire de quelqu’un d’autre à partir du moment où vous expliquez comment il est parvenu à se guérir ou à se faire aider pour guérir.
Si c’est votre métier, vous pouvez aussi raconter l’histoire de la guérison de l’un de vos patients/clients ainsi que l’approche que vous avez utilisée, au cas où parler de vous serait trop intime.
Pourquoi j’ai choisi ce thème ?
Tout d’abord parce qu’il reprend le thème de ce blog « techniques innovantes de guérison ».
Ensuite, parce qu’en développement personnel, il est aussi question d’outils. Savoir comment les vôtres ont eu un effet bénéfique sur vous peut encourager vos lecteurs à les utiliser et à développer l’intention ou l’espoir d’un accomplissement.
J’aime concevoir la vie sous l’angle de la transformation et je suis très intéressée à connaître les méthodes et techniques qui ont fonctionné pour vous au point que vous vous sentiez guéri.
Qui peut participer ?
Tout le monde à partir du moment où vous respectez certaines règles que je vous énonce un peu plus loin dans l’article.
Comment participer ?
1. Vous n’avez pas de blog.
Contactez-moi et faites moi parvenir votre article. Je le mettrai éventuellement sur mon blog.
2. Vous avez un blog
Vous aller publier un article sur votre blog sur le thème « histoires de guérisons ».
Inscrivez votre article sur le site développement personnel. N’oubliez pas de vous connecter avant de l’enregistrer sinon votre nom n’apparaîtra pas. Rentrez votre titre et l’Url de votre article.
Quelques recommandations à respecter impérativement:
Votre article doit comporter un minimum de 500 mots.
Les articles commerciaux et les liens d’affiliation ne seront pas acceptés
Il doit être publié à partir d’aujourd’hui jusqu’à la date limite de parution.
Votre article doit être inédit, vous devez en être l’auteur et ne pas l’avoir recopié ni traduit.
La date limite est le dimanche 18 novembre à minuit moins une.
Il ne doit pas contenir plus de 5 fautes d’orthographe
Vous êtes autorisé à glisser un maximum de trois liens vers votre blog pour ne pas surcharger l’ebook final.
Vous devez impérativement faire trois liens :
1-un vers l’article de lancement (celui ci),
2-un vers ce blog
3-un troisième vers développement personnel.org
A la fin du mois de novembre, je publierai un article qui clôturera l’édition N°50 en insérant un lien vers chaque article participant.
Que pensez-vous d’un ebook regroupant tous les articles?
Je propose de faire un ebook récapitulatif comprenant tous les articles. Si vous voulez participer à ce livre numérique, faites-le moi savoir et inscrivez-vous sur un des formulaires de ce blog.
Ce livre sera gratuit et vous pourrez le distribuer à vos lecteurs. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans les commentaires en cliquant pour vous abonner aux réponses.
Maintenant c’est à vous. Je me réjouis à l’avance de vous lire. Si vous êtes d’ores et déjà intéressé, dites-le dans les commentaires !
Ne lisez pas ce qui suit si vous êtes un adepte chevronné de la pensée positive et si vous pensez connaître les stratégies pour réussir sa vie!
Je vais vous prouver que vous savez vous défendre même si vous n’avez pas pris de cours ! Je vous promets aussi qu’il ne vous restera pas un poil de sec !
Cet article est écrit dans le cadre de la Croisée des Blogs de développement personnel.org. C’est Mikaël de Wilkoaching qui nouslance le défi : « Peut-on réussir sans apprendre à se défendre ? »
Apprendre à se défendre est un réflexe qui vous vient de très loin, et il n’y a pas besoin de séminaires, votre cerveau fait cela très bien tout seul!
Pour comprendre, allons voir du côté du fonctionnement du cerveau.
Votre cerveau filtre les informations: parmi les onze millions de bits d’information qu’il reçoit, il n’en traite que 50 qu’il amène à la conscience.
Les informations retenues sont celles qui viennent conforter vos croyances internes. Si l’information vient infirmer vos croyances, le cerveau ne les retient pas.
Ce mécanisme de tri déforme complètement votre réalité. En gros, vous ne pouvez emmagasiner que ce que vous connaissez !
Il vous est, par conséquent, extrêmement difficile de vous laisser imprégner par quelque chose de nouveau même si vous êtes persuadé du contraire.
Que se passe t’il avec les quelques dix millions et plus de bits d’information par seconde que votre cerveau ne retient pas ?
Nous ne sommes pas dirigés par notre conscience de l’instant présent mais par le souvenir des évènements du passé que le cerveau n’arrête pas d’opposer à la réalité.
Par exemple, si vous avez été trahi, votre cerveau va chercher dans votre quotidien tous les détails qui présentent un danger potentiel de trahison.
Vous avez beau vivre avec un compagnon fiable et intègre, vous ne pouvez pas faire rentrer cette donnée dans votre ordinateur.
C’est ainsi que la cause profonde de vos émotions vous échappe. Il ne suffit pas de vouloir faire table rase de votre passé…il faut faire passer le message à votre cerveau!
Les travaux de Benjamin Libet ont prouvé que votre cerveau sait ce qu’il doit faire avant même que vous ne soyez prévenu.
Votre potentiel d’action se déclenche 0,55 secondes avant que l’action ne débute. Votre conscience, elle, se réveille 0,2 secondes avant de passer à l’action.
En d’autres termes, votre cerveau a décidé avant vous de ce qu’il fallait faire en fonction des données qui sont enregistrées.
Réussir sa vie devient quelque chose de compliqué si ce n’est pas vous qui dirigez!
L’activité électrique du cerveau précède donc la décision de passer à l’action. Ce n’est pas vous qui décidez. Votre conscience se réveille plus tard et croit que c’est elle qui décide !
Leçon essentielle: si vous n’êtes pas aux commandes, comment allez-vous faire pour vous convaincre qu’il est possible deréussir sa vie ?
Ce n’est donc pas votre conscience qui décide. Elle a cependant le pouvoir d’intervenir pour interrompre la tâche si elle n’est pas d’accord.
La maîtrise de soi n’est pas si simple à développer. Si vous voulez obéir à votre conscience plutôt qu’à vos mécanismes inconscients, il faut percuter rapidement !
Comment apprendre à se défendre quand on est tout petit ?
L’amygdale cérébelleuse et l’hippocampe sont les banques de données mémorielles. La première est active dès la naissance, tandis que la seconde ne se développe qu’après deux ans.
Toutes vos mémoires de la petite enfance sont enregistrées au niveau de l’amygdale cérébelleuse mais ne sont pas rattachées à un contexte historique.
Les situations angoissantes et douloureuses sont ainsi stockées sans que l’hippocampe du cerveau ne vous permette de vous en souvenir consciemment.
Tout comme votre corps fait appel à un système immunitaire pour vous aider à vous défendre des bactéries, vous bénéficiez d’une forme d’immunité psychique.
Celle-ci se fait à votre insu et vous permet de refouler les douleurs insurmontables de la petite enfance comme l’abandon, le rejet, la négligence, l’oubli et les maltraitances.
C’est aussi la raison pour laquelle vous n’avez pratiquement aucun souvenir avant deux ans. Si vos besoins de bébé ont été négligés, que vous avez souffert du froid, de la faim ou du manque de soin, vous n’en savez rien.
Ainsi donc, sans le savoir, on peut apprendre à se défendre dès l’enfance. Grâce aux mécanismes de défense, vous pouvez éviter d’avoir conscience des dangers qui menacent votre survie.
Prenons l’exemple d’un bébé qui hurle la nuit parce qu’il a froid, faim ou est en difficulté alors que sa mère épuisée ne l’entend pas.
Toutes ses cellules enregistrent immédiatement un danger grave, le bébé ne pouvant pas relativiser le besoin urgent qu’il a de sa mère.
Si sa mère se lève finalement en colère et le secoue dans son lit en lui disant de se taire sans calmer l’angoisse du bébé, c’est cela que l’amygdale va enregistrer.
Comme il n’y a pas de contexte enregistré, seules les sensations restent. Une peur cellulaire du regard de la personne qui vient le secouer, une boule dans la gorge d’avoir trop crié…tout cela s’imprime.
Apprendre à se défendre quand on est plus grand
Des années plus tard, il se peut que cet enfant devenu grand ou adulte ressente chaque fois que la nuit tombe une angoisse sourde.
Il va alors développer un mécanisme de défense pour gérer le stress : il peut choisir de somatiser, en quel cas il va être sujet aux insomnies sans cause.
Il peut aussi choisir d’apprendre à se défendre en créant des conflits dans sa famille pour pouvoir attribuer l’angoisse dont il ne sait que faire à un conflit qui peut lui donner un sens.
Il peut aussi nier en bloc sa sensation d’angoisse et rester inhibé devant la télévision pour oublier. Réussir sa vie est lourdement remis en cause!
Il peut choisir d’apprendre à se défendre en fantasmant sur le téméraire héros qu’il devient en jouant à la Wii sans comprendre pourquoi il n’arrive pas à se coucher.
Il peut choisir d’épouser une femme très angoissée et s’occuper d’elle pour ne pas sentir que lui aussi ressent une angoisse sans nom.
Et vous voulez me faire croire qu’il faut apprendre à se défendre parce que vous ne savez pas ? Vous le faites toute la journée!
Vos mécanismes de défense sont des processus mentaux parfaitement automatiques, totalement inconscients et donc hors de votre contrôle. Au mieux, vous pouvez percevoir le résultat.
On utilise aussi le terme «coping» qui peut s’orienter vers la résolution du problème mais surtout vers l’évitement du problème.
C’est le cas de la plupart des techniques de gestion du stress : elles sont très utiles pour faire face (to cope) mais ne règlent pas vraiment votre problème à long terme.
Si vous traitez le quidam ci-dessus pour ses insomnies…ça risque fort de ne jamais fonctionner puisque ses insomnies sont son mécanisme de défense !
Pendant qu’il a peur de la nuit en tant qu’adulte, il est tranquille, il ne peut rien lui arriver. Ce qui doit être ramené à la conscience, ce sont les mauvais traitements qu’il a subis pendant son sommeil de bébé !
S’il suit une méthode pour arrêter de procrastiner en jouant à la Wii, ça risque de prendre beaucoup de temps à porter ses fruits puisqu’il joue pour oublier son angoisse !
S’il se remarie avec une femme pleine de vie et d’enthousiasme…que va t-il faire de son angoisse ?
Et, à votre avis, que va t-il se passer lorsqu’il devra prendre la parole en public devant tous ces regards ? Une boule dans la gorge avec une angoisse sans nom. Tiens, c’est bizarre ces symptômes, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?
Il peut suivre des cours de théâtre ainsi qu’une merveilleuse formation pour apprendre à prendre la parole en public ! Pensez-vous vraiment que ça va être efficace ?
Certainement pas puisque son inhibition n’est pas un problème mais un mécanisme de défense destiné à oublier les souffrances d’un bébé.
Si vous êtes encore là, cher lecteur, je vais vous lister quelques comportements pour vous prouver qu’il n’est pas nécessaire d’apprendre à se défendre !
1000 et une façons d’apprendre à se défendre
1°) La compensation .
C’’est un mécanisme destiné à contrebalancer un échec ou une frustration dans un autre domaine. Les manques peuvent être compensés par une prise excessive de nourriture dans le cas de la boulimie.
Autre exemple : un petite frère (ou une petite sœur) arrive dans la famille. Un enfant normal se sent menacé par la présence d’un bébé qui va littéralement lui prendre la place, rester à la maison avec maman quand lui va à l’école.
Ce n’est pas tout: il va voir le bébé au sein de sa mère pendant que lui qui est maintenant « grand » doit apprendre à se débrouiller tout se, se sentant ainsi privé d’affection.
Cet enfant peut ainsi surinvestir le petit dernier en lui servant de petite maman alors que tout son être hurle de le « ramener au magasin » !
Ce mécanisme de compensation permet de se défendre d’une terrible blessure de rejet ou d’abandon mais ne résout rien.
2°) La projection sur l’autre pour apprendre à se défendre.
C’est un système très subtil qui consiste à se projeter dans l’autre afin de vivre par procuration un événement qu’il vous est impossible de relier à vos propres expériences.
Vous pouvez aussi vous projeter dans un évènements douloureux qui arrive à quelqu’un d’autre afin d’oublier temporairement qu’il vous est sans doute arrivé la même chose : par exemple, vous pleurez en regardant un film où un enfant est arraché à sa mère.
Vous ne pouvez pas être touché si vous ne possédez pas la même mémoire à l’intérieur de vos cellules. Oubliez le fait que vous soyez sensible…vous l’êtes parce que vous savez exactement ce que cela fait dans votre corps.
De la même façon, vous pouvez craindre pour la vie de vos enfants lorsqu’ils font un voyage à l’étranger. La réalité, c’est que cet éloignement vous fait peur à vous car vous pourriez perdre vos enfants dans un accident d’avion et en être ainsi séparé.
Ce que vous évitez de sentir, c’est que vous-mêmes avez été séparé de vos propres parents.
Enfin, vous faites à l’autre ce que vous aimeriez qu’on vous fasse : vous manifestez de la tendresse à l’autre alors que c’est vous qui avez un besoin désespéré de tendresse. Vous survivez au stress mais cela ne résout rien.
3°) Fantasmer
Vous vous racontez une formidable histoire dans une rêverie dont vous êtes le héros. Vous pouvez vous appuyer sur la vie des célébrités pour vous imaginer passer à l’écran devant des millions de téléspectateurs.
Vous fantasmez sur un mariage princier, ce qui vous permet d’oublier de sentir que vous êtes désespérément seul avec vos besoins non satisfaits.
4°) Déplacer sa colère
Vous vous en prenez à quelqu’un pour une broutille au boulot alors que vous avez un dossier qui bout à la maison avec votre mari mais que vous ne voulez pas ouvrir par peur d’aller au clash ou au divorce.
Vous vivez un gros stress au travail : votre fonction a changé et vous avez peur de ne pas être à la hauteur du nouveau job.
Pour couronner le tout, le patron ne vous forme pas à votre nouvelle fonction : Vous vous cassez une jambe pendant votre weekend de ski.
Ce que vous ne pouviez pas surmonter, c’est votre corps qui le somatise. Le « psychologique » devient physique afin de faire diminuer votre stress en vous empêchant temporairement de retourner travailler .
Si on fait appel au décodage biologique pour comprendre de quoi il s’agit : puisque les os sont touchés, il s’agit d’un conflit de dévalorisation. Le fait que ce soit une jambe montre que vous manquez d’appui pour ce tournant dans votre travail.
6°)le déni
L’expression favorite du déni est « c’est pas grave ». Cette façon que vous avez de tout relativiser et d’être « zen » peut réellement cacher un déni.
Comme chaque année au moment de prévoir les vacances votre conjoint(e) décide d’aller à la montagne alors que c’est la mer qui vous passionne.
Relativiser votre choix est une façon subtile de vous défendre d’avoir à vous exprimer. Ainsi, vous évitez un conflit potentiel en évitant de vous positionner.
7°) S’identifier à une idéologie.
Vous vous lancez dans un projet humanitaire et vous défendez la cause des peuples opprimés. (Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire!)
En agissant ainsi, vous vous défendez, l’air de rien, de la façon dont vous vous êtes sentis opprimés et sans soutien dans votre famille.
8°) actes manqués et lapsus
C’est l’anniversaire de votre petite sœur. Elle reçoit une magnifique poupée en porcelaine. Plus tard dans la soirée vous vous cognez à la table et en tombant vous cassez la poupée.
Vous vous défendez ainsi de vouloir lui casser la figure.
Si vous ne vous êtes pas reconnus, ne vous impatientez pas, je continuerai la liste dans un prochain article.
En conclusion, il est important de faire la distinction entre se protéger et se défendre. Se protéger peut faire partie d’une stratégie de prévention saine.
Se défendre présuppose un agresseur potentiel. Et comme la peur crée, plus on cherche à se défendre, plus on attire ce qu’on redoute.
Si vous persistez dans la défense, vos mémoires restent enfermées au niveau cellulaire. Elles agissent alors comme un gigantesque aimant qui attire de nouvelles situations identiques jusqu’à ce que vous ayez décidé de recouvrer la mémoire.
Votre âme a tout son temps. Mais pour réussir sa vie, le plus vite sera le mieux. Nous verrons aussi dans l’article suivant, ce qu’il convient de faire si vous avez décidez d’arrêter de vous défendre.
Et vous, avez-vous un mécanisme de défense favori? Faites un commentaire!
Langage des couleurs et vouloir avoir toujours raison
Voici un petit conte initiatique donc Cédric Vimeux du blog Virtuose marketing a le secret et qui associe langage des couleurs et désir d’avoir toujours raison.
Nous verrons à la fin de l’article comment, sans le savoir, nous connaissons intuitivement le langage des couleurs.
« Le démon marchait le long d’un chemin à travers deux grands domaines dans lesquels des agriculteurs s’affairaient à la récolte.
Il se dit : « Je vais planter un peu de ce que les humains aiment tant : avoir toujours raison ! »
Il se coiffa d’un chapeau dont la moitié droite était verte et l’autre jaune.
– Si vous voulez trouver un trésor, suivez-moi ! cria-t-il aux paysans.
Puis il se cacha derrière un arbre. Les travailleurs coururent jusqu’au sentier.
– Nous allons suivre l’homme au chapeau vert, dirent les hommes du champ de droite.
– Vous voulez nous tromper : nous devons suivre un gars qui porte le chapeau jaune ! s’écrièrent les hommes du champs de gauche.
Le conflit empira.
Une demi-heure plus tard, les paysans avaient oublié le trésor et s’entretuaient à coups de faux pour savoir qui avait raison quant à la couleur du chapeau. »
Bon, ce n’est pas dans ce conte initiatique qu’on va trouver la paix car elle est incompatible avec vouloir toujours avoir raison! Par contre, n’oubliez pas les deux couleurs dont il est question, nous en reparlerons.
L’histoire est jalonnée de grands penseurs qui croyaient avoir raison, cette faculté de l’esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux.
C’est ainsi que Galilée, au XVII siècle s’est fait censurer et enfermer une partie de sa vie parce qu’il affirmait que la Terre était ronde et qu’elle tournait autour du soleil.
Au XIX siècle, Tesla a parlé pour la première fois de l’énergie libre et gratuite, jusqu’à ce que ce son laboratoire soit incendié et ses fonds de recherche retirés.
Plus près de chez nous, le docteur R.G Hamer né en 1935 a passé une partie de sa vie en prison pour avoir découvert la méthode la plus efficace qui soit pour soigner le cancer avec plus de 90 % de réussite.
Vous trouverez en fin d’article la lettre de Jean-Jacques Crèvecoeur à propos du docteur Hamer.
La méthode du docteur Hamer est aujourd’hui reprise par tous les adeptes du décodage biologique mais n’est pas admise comme une vérité dans les milieux médicaux.
Que ce soit par ignorance ou par intérêt économique, il est toujours d’actualité que certaines vérités ne voient pas le jour avant très longtemps.
Il en est de même à votre petit niveau (au mien aussi). Votre réalité est filtrée par vos sens, vos croyances, votre éducation et votre système émotionnel.
Dès qu’il est question de matière humaine, la subjectivité règne. Pourtant, vous pensez avoir raison. Et c’est juste, mais…dans votre monde seulement!
Vous ne prenez pas tous les évènements difficiles qui vous arrivent de la même manière.
Selon votre ressenti du moment, vous allez soit trouver la paix rapidement, soit développer un symptôme, et pas n’importe quel symptôme, enfin surtout pas le même que votre voisin.
Prenons par exemple le cas d’un individu qui perd un parent. Il est absolument impossible de prédire comment il va vivre cette expérience.
Si le décès survient après une longue maladie et que le départ du parent est vécu comme un soulagement, il ne souffrira d’aucune pathologie mis à part le chagrin de la perte.
Si par contre le départ est soudain, l’individu en question peut développer un eczéma dû à un conflit de séparation.
Il peut faire une dépression s’il croit qu’il aurait du mieux s’occuper de son parent et qu’il se sent dévalorisé et coupable.
Il ou elle peut développer un problème aux ovaires ou aux testicules s’il ne se remet pas de la perte d’un être cher.
Il peut prendre du poids s’il le vit comme un abandon.
Il peut développer de douloureuses migraines s’il s’en veut de ne pas avoir été capable de trouver une solution.
Il n’y a donc pas une seule vérité qui pourrait s’énoncer ainsi: ton parent était âgé, c’est dans l’ordre naturel des choses qu’il disparaisse un jour.
Il y a une multitude de vérités possibles en fonction du ressenti, de l’histoire et des croyances de chacun. Autant de vérités que de mondes et que d’humains.
Vous ne voyez que ce que notre mental peut conceptualiser car votre vision passe par votre cerveau. En conséquence, vous n’appréhendez pas le monde tel qu’il est mais tel que vous le comprenez.
Peut-on compter sur la science pour trouver des vérités objectives ?
C’était le cas jusqu’à l’apparition de la physique quantique. Aujourd’hui, toutes les vérités scientifiques sont remises en question. Plus personne ne peut affirmer avoir raison dans ce domaine.
Peut-on avoir toujours raison en physique quantique malgré tout?.
La matière paraît statique mais on sait aujourd’hui qu’elle est composée de protons, d’électrons et de photons qui interfèrent entre eux. Elle n’est plus figée ou morte, mais en constante activité. L’inerte est plein de vie.
Et si vous avez planché au bac sur « objets inanimés avez-vous donc une âme? » de Lamartine, sachez que les physiciens ont aujourd’hui de quoi lui répondre!
La matière, c’est donc beaucoup de vide qui apparaît sous forme de nuage vibratoire quand on y regarde de très près. Un photon par exemple, est une particule de lumière indivisible que l’on trouve sous cette forme.
Vous ne pouvez pas trouver de demi ou de quart de photon et il est impossible de le localiser précisément car sa place dans l’espace est aléatoire et de l’ordre de la probabilité.
En d’autres termes, cette petite particule n’est pas un point mais un nuage diffus qui remplit l’espace; elle est partout et nulle part en même temps.
Vous ne pouvez pas diviser les particules microscopiques, ni les déchirer, c’est ce qui permet la cohérence de la matière, c’est aussi ce qui fait que vous avez un plancher sous les pieds tous les matins.
Vous pouvez perdre un bras ou scier un pied à une table mais vous ne pouvez pas couper un morceau d’électron. Dès que vous essayez de le faire, l’un des côtés de son onde vibratoire se rabat de l’autre côté.
Prenez l’image d’une porte. Elle est soit ouverte, soit fermée, soit entrebâillée. Dans le monde quantique, une porte peut être ouverte ET fermée à la fois. Il n’y a pas d’état intermédiaire possible. que l’on pourrait nommer entrouvert.
Une chose et son contraire peuvent donc coexister en même temps : ça ne va pas être facile de se battre pour avoir raison !
Je vous propose de regarder cette courte vidéo extrêmement bien faite afin de comprendre en 4 minutes l’essentiel de la physique quantique avec Mr Quantum.
Il n’est plus possible aujourd’hui d’avoir une science objective : les particules semblent doter d’un libre arbitre qui leur permet de modifier leur comportement !
Qu’est-ce que la matière ? Des particules ou des ondes ? Qui a raison ? Et des ondes de quoi ? Et quel est le lien avec l’observateur, qui a brisé la fonction de l’onde par le simple fait d’observer ?
La physique de Newton nous dit qu’une particule est établie « vibratoirement » dans une couleur, ou elle est jaune, ou elle est verte.
Vous pouvez aussi déterminer sa trajectoire puisque sur terre, elle est soumise à la gravité. Vous pouvez aussi prévoir exactement l’endroit où elle va tomber.
Pour la physique quantique, il n’y a pas de couleur fixée. Puisqu’il est question de potentialité ou de probabilité, disons que le « costume du photon » est soit jaune, soit vert.
Si vous l’observez, vous l’obligez à se positionner dans une couleur. Il choisit alors de devenir jaune. A l’autre bout de l’univers au même instant, le photon jumeau devient vert.
Au départ rien n’est joué, c’est votre regard qui oblige le photon à prendre une des deux couleurs. Emmanuel Ransford dit qu’il y a une gouttelette de «Psy» au cœur de la matière qui lui confère un libre arbitre.
Cette fonction « conscience » de la matière est endormie c’est pourquoi elle paraissait invisible et il était difficile de détecter sa présence.
Lorsque vous interagissez avec la particule, vous l’obligez à se réveiller et à choisir sa couleur. Mais vous n’avez aucune idée de la couleur qu’elle va prendre, c’est son choix du moment.
Une particule évolue donc différemment si vous l’observez. Un atome peut changer d’état de façon aléatoire. On dit que pour passer d’un état à l’autre il fait un saut quantique, sans que cela soit prévisible.
En quoi cela vous concerne-t-il ?
Si les particules ont un libre arbitre et peuvent décider à n’importe quel moment de changer de trajectoire, alors pourquoi pas vous ?
Si les particules peuvent changer d’avis, alors pourquoi devriez-vous rester figé dans un point de vue à défendre avec votre voisin ?
La matière interagit avec vous et votre intervention modifie les résultats. Rien n’est écrit. Tout dépend de votre présence dans l’expérience et des choix que vous faites.
On n’avait pas parlé du langage des couleurs ?
Puisque j’ai annoncé que j’allais vous parler du langage des couleurs, je vais en profiter pour vous donner la signification du jaune et du vert.
Le jaune
Le jaune est la couleur de la compréhension et des outils d’apprentissage. C’est aussi la couleur de la construction de la personnalité.
Il est question de grandir en se comparant aux autres, en cherchant son identité et sa valeur. C’est la couleur de la raison.
Le vert
Le vert, est la couleur de l’amour et des relations. Il n’est plus question d’être en compétition avec l’autre mais de l’aimer.
Le vert symbolise le partage, la famille, le désir de se dévoiler et d’apprendre à échanger. C’est aussi la couleur de l’écoute, de la compassion et de l’altérité.
Le mental (jaune) cherche à avoir toujours raison, le cœur (vert) lui, ne veut rien, il Est et cela lui va très bien comme ça.
Si vous êtes curieux de savoir comment on passe psychologiquement du jaune au vert dans une application concrète de la vie, je vous suggère de jeter un œil sur la lettre de Jean-Jacques Crèvecoeur, lorsqu’il a appris que les conférences où il devait présenter son film allaient être interdites en France. CLIQUEZ ICI
Alors, si vous étiez un photon et que vous aviez à opter pour une de ces deux couleurs, laquelle choisiriez-vous? Faites un commentaire!
Passer à l’action pour réussir sa vie, un remède un peu simpliste
Et si vous vous préoccupiez aussi de votre état intérieur avant de penser à réussir sa vie ?
Cet article fait suite à « Comment être heureux quand on souffre », au chapitre passer à l’action.
Mathieu du blog «penser et agir » nous pose la question :Comment faites-vous pour savoir qu’il est temps de passer à l’action? Cet article est écrit dans le cadre de la croisée des blogs de développement personnel.org
A cette question, mon aspect masculin répond : c’est après avoir franchi les étapes A B et C, en fonction de l’avancement du projet, lorsque tous les ingrédients sont réunis, que passer à l’action va enfin porter ses fruits .
C’est une voie bien balisée mais vous avez probablement remarqué que vos efforts n’étaient pas toujours couronnés de succès.
Vous avez appliqué toutes les stratégies que vous avez trouvées sur le web mais vous n’avez pas résolu l’équation reproductible à souhait où:
passer à l’action = réussir sa vie.
Parfois, au contraire, vous ne faites rien de particulier et tout fonctionne sans accroc et sans effort. Vous êtes heureux, vous ne pensez même pas à ce que signifie « réussir sa vie »
Ma part féminine, de son côté, répond: c’est au moment où vous en avez l’intuition que vous pouvez passer à l’action. Vous ne savez pas pourquoi mais vous sentez que c’est le bon moment.
Mes deux cerveaux réunis répondent, ce n’est pas quand, mais dans quel état on doit passer à l’action pour espérer obtenir le résultat escompté. En fait, mieux que passer à l’action, cherchez à mener l’action juste.
Or, pour mener une action juste, vous devez savoir dans quel état vous êtes au moment où vous semez les graines. Votre état du moment détermine grandement le goût des fruits de votre action.
Vous devez savoir si vous êtes en train de passer à l’action ou si vous êtes en pleine réactivité.
1-Evitez de passer à l’action en réaction à une situation
Si vous êtes confus et n’avez pas une idée claire de l’action à poser, c’est que vous résistez à ce qui se passe.
Vous refusez la situation parce que ce n’est pas ce que vous voulez.
Si vous ne savez pas si vous êtes prêt, si vous piétinez parce que ça n’avance pas, c’est probablement que vous cherchez à fuir un état intérieur.
Petit résumé des épisodes antérieurs:
Révisons le processus en 7 étapes de l’article précédent dans l’exemple d’un cadre affectif :
Est-ce le moment de rencontrer quelqu’un, êtes-vous prêt à passer à l’action pour mettre en place un projet relationnel ?
Fermez les yeux. Que ressentez-vous par rapport à votre projet ? Vous êtes seul et vous aimeriez vivre avec quelqu’un ?
Posez-vous la question de façon plus précise :Vous sentez-vous seul en ce moment précis ?
Si c’est le thème de l’argent qui vous préoccupe, posez-vous la question : à cette seconde précise, ai-je une insécurité financière ?
Vous êtes mal non pas parce que vous êtes seuls mais parce que vous résistez à la situation d’être seul pour le moment.
Vous êtes seul c’est un fait, mais vous n’avez pas encore accepté la situation.
Tirez les rideaux, vous n’êtes pas du tout dans un instant présent qui serait pure solitude, vous êtes dans un tunnel que vous avez appelé « marre d’être seul »et ça fait longtemps que ça dure ! (vous pouvez faire l’exercice avec un tunnel nommé « marre d’être pauvre »).
Remettez-vous à respirer et mesurez depuis combien de temps le malaise dure. Acceptez que pour le moment ce soit votre présent.
Ne tombez pas dans le vulgaire piège de répondre, ça fait longtemps que c’est comme ça.
Jusqu’ici vous étiez en résistance (marre de) et pas dans l’acceptation que c’est ainsi pour le moment, ni dans le lâcher prise qui permet de faire évoluer les situations.
En d’autres termes, la résistance vous faisait stagner dans la difficulté de la solitude ou de la pauvreté.
Observez-vous, quel type d’émotion êtes-vous en train de vivre, que ressentez-vous? Peur, tristesse, colère, abandon, rejet, solitude, isolement…
Rappelez-vous que cet état est sans doute un état du passé de votre enfant blessé.
Ce que vous prenez pour une solitude d’adulte est en fait une solitude d’enfant qui vous vient de très loin et qui frappe à votre porte d’adulte pour que vous en preniez conscience.
C’est à l’enfant en vous que vous résistez. Acceptez quelques instants de ressentir la solitude de l’enfant. Accordez-lui d’être le témoin de ce que cet enfant a vécu.
Revenez ensuite à aujourd’hui et demandez-vous quelle action serait juste pour sortir de la situation d’être seul?
Sortir, aller voir des amis, vous inscrire sur un site, faire un speed-dating, vous inscrire sur OVS (on va sortir) ?
Si vous êtes dans une insécurité financière, c’est peut-être faire un crédit ou demander une rallonge de crédit.
Si vous posez tous ces actes sans vous connecter à votre émotion d’abord, vous êtes en réaction et pas dans passer à l’action.
Vous vous faites croire qu’en allant en boite, que vous allez éradiquer la solitude de l’enfant que vous étiez.
Vous espérez, en faisant un crédit, sortir d’une insécurité ou d’une peur du lendemain que vous aviez quand vous étiez petit.
La vie que vous menez n’est pas responsable de votre état, c’est votre état qui est responsable de votre vie. Votre solitude (ou votre insécurité pour le cas des finances) vient d’avant. Jusqu’ici, vous n’avez fait qu’y résister.
2-Évitez de passer à l’action dans un fort état émotionnel
Lorsque quelque chose ne fonctionne pas dans votre vie, c’est que vous êtes court-circuité par une mémoire ou une croyance (non consciente) qui se traduit par un état émotionnel.
Si quelqu’un vient de vous quitter ou si vous venez de quitter quelqu’un, vous allez vivre un moment de solitude, la perte de la présence de l’autre etc.
Si l’état persiste et si la solitude s’installe, c’est que vous êtes en pleine turbulence émotionnelle non consciente.
Calmer la tempête avant de passer à l’action, un secret pour réussir sa vie.
Ce n’est pas le moment d’écouter les autres et les conseils qu’on va vous donner pour vous réconcilier, divorcer ou chercher une autre relation.
Votre solitude d’enfant ou votre sentiment d’abandon, de trahison vient de se mélanger à la séparation que vous vivez adulte.
En fait, vous n’êtes plus en état de savoir s’il faut faire le deuil de la relation ou chercher la réconciliation.
Vous êtes hors course, vous venez de tomber sur une blessure ! Le jeu est arrêté temporairement pour que vous puissiez vous recentrer sur votre moment présent : vous n’êtes plus en état d’agir.
Il se passe quelque chose en vous que vous ne maîtrisez pas et qui demande à être vécu.
Si vous persistez dans l’action, vous allez le faire du haut de la blessure et de la résistance à la blessure et vos actes seront irrémédiables.
Vous voudriez passer à l’action, dans la certitude que le problème vient de l’extérieur et qu’il est à régler au présent.
Voici un conte initiatiquesoufi sur les mauvaises raisons de passer à l’action.
Le fils de Nasreddine avait treize ans. Il était tellement complexé qu’il refusait de sortir de la maison. Son père lui répétait toujours qu’il ne faut pas écouter ce que disent les gens parce qu’ils critiquent souvent à tort et à travers, mais le fils ne voulait rien entendre.
Nasreddine dit alors à son fils :« Demain, tu viendras avec moi au marché. » Fort tôt le matin, ils quittèrent la maison. Nasreddine Hodja marchait tranquillement avec, à côté de lui, son fils monté sur l’âne. Deux hommes passèrent à ce moment.
– Non mais regardez ça, dit l’un d’eux, voyez comment on éduque les enfants de nos jours : le jeune profite de l’âne alors que le vieil homme s’épuise à marcher !
Ayant entendu cela, Nasreddine et son fils échangèrent leurs places. Quelques minutes plus tard, ils croisèrent à nouveau deux passants.
– Quelle honte, dit l’un d’eux, ce père indigne est tranquillement sur son âne alors que son pauvre fils est obligé de marcher à grands pas pour rester à sa hauteur !
Nasreddine et son fils décidèrent alors de s’installer tous les deux sur l’âne. Un groupe de trois femmes ne tarda pas à croiser leur route.
– C’est terrible, dit l’une d’elles, cette bête va bientôt mourir sous le poids de ces deux fous !
Cette fois, Nasreddine et son fils se mirent à marcher tous les deux à côté de l’âne.
– Idiots ! s’exclama un autre passant. Pourquoi marchez-vous sous cette chaleur alors que vous avez votre âne pour vous porter ?
Ne sachant plus que faire, le père et le fils rentrèrent chez eux.
– Tu vois, dit Nasreddine à son fils, n’hésite pas à agir comme tu l’entends, puisque de toute façon tu ne réussiras jamais à plaire à tout le monde !
Le cinquième jour, Nasreddine et son fils arrivèrent au marché portant l’âne sur leurs épaules. Les hommes éclatèrent de rire :« Regardez ces deux fous ; il faut les enfermer. Ce sont eux qui portent l’âne au lieu de monter sur son dos.»
Et Nasreddine Hodja dit à son fils :« As-tu bien entendu? Quoi que tu fasses dans ta vie, les gens trouveront toujours à redire et à critiquer. Il ne faut pas écouter ce que disent les gens. »
Si vous passez à l’action en fonction de ce que les autres attendent de vous…ou des conseils que vous recevez, vous êtes dans la réaction.
Vous êtes seuls à savoir ce qu’il est juste de faire, une fois dégagé de votre état émotionnel.
3- Évitez de passer à l’action dans un sauvetage
Bonne nouvelle, vous n’êtes pas responsable des états intérieur de l’autre. Ça, c’est l’antidote de la culpabilité.
Vous y parviendrez si vous avez réussi l’étape qui consiste à vous occuper de vos états intérieurs.
Une fois que vous avez compris que vos états (ceux qui existent à l’intérieur de vous sous forme de mémoires) sont déclenchés par des situations mais qu’ils n’ont rien à voir avec les situations… vous pouvez faire l’équation inverse.
Ce n’est pas parce que vous déclenchez des états chez quelqu’un que vous êtes responsable de son état intérieur.
Cela ne veut pas dire que vous pouvez en toute impunité faire du mal aux autres en pensant que c’est leur problème.
Vous pouvez être présent, ouvert, compatissant, à l’écoute mais en aucun cas coupable ou responsable de leur état.
Une fois que vous avez appris à lâcher prise pour vous-mêmes, vous savez que c’est une ressource que les autres peuvent développer. Ils sont libres d’apprendre ou pas qu’ils sont responsables de leurs états intérieurs.
Vous savez que vous n’êtes pas la cause, juste celui ou celle qui appuie sur le bouton déclencheur des émotions des autres.
Réussir sa vie, c’est ne pas vous sentir coupable et arrêter de passer votre temps à secourir tous les hérissons qui s’aventurent sur le bord de la route.
Vous retrouvez le plaisir de la spontanéité et vous arrêtez de marcher sur des œufs par peur d’écraser quelqu’un ou de vous attirer les foudres.
En accord avec les Toltèques
Le quatrième accord toltèque nous dit : faites toujours de votre mieux. Cela ne signifie pas, soyez un gentil petit garçon ou une jolie fifille et faites comme il faut.
Il est plutôt question de poser des actes justes qui ne soient pas en réaction à vos émotions.
Posez des actes qui vont dans le sens de ce que vous voulez pour votre vie, seulement quand vous êtes sortis du tunnel.
Les seuls actes que vous ayez à regretter sont ceux que vous avez posés en état d’ivresse émotionnelle.
Ce sont aussi ceux que vous n’avez pas posés parce que pris dans l’inhibition d’une résistance à ce qui est ou pris dans la violence de la réactivité.
C’est souvent à cet instant précis que vous vous fâchez définitivement avec quelqu’un, que vous rompez une relation, que vous prenez votre sac pour aller vivre à Ouagadougou ou que vous mettez un poing dans la figure.
C’est aussi à cet instant précis que vous achetez une entreprise qui stagne ou que vous faites des choix incohérents.
Vivre l’instant présent et le 4 ème accord toltèque
Le moment présent, quel qu’il soit n’est jamais l’ennemi à abattre puisqu’il est votre seule source de vie.
Si votre présent est un état émotionnel, occupez-vous de votre état.
Le moment présent n’est pas une solution d’attente en vue de jours meilleurs, il ne peut pas y avoir de futur si vous n’êtes pas dans le présent dans une action cohérente avec vos désirs.
Ne confondez pas instant présent et résistance à l’instant présent !
Voici quelques effets immédiats si vous prenez soin de votre état intérieur :
Diminution du stress
Déblocage inattendu de la situation
Capacité à agir
Retrouver le calme intérieur
Attirer du nouveau dans notre vie
et pourquoi pas…réussir sa vie!
Et vous, avez-vous déjà résisté à l’action pour vous occuper d’un état intérieur? Commentez!
Je sens que vous n’aimez pas voir dans une même phrase le verbe souffrir et comment être heureux. C’est ou l’un ou l’autre mais pas les deux en même temps !
Vous avez une idée du bonheur sans la souffrance, sans la guerre, sans les maladies, sans les OGM et sans les cafards.
Et pourtant… le Dalaï Lama continue à être heureux… avec les Chinois.
Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « Pourquoi pas naturel ? » organisé par le blog Forme et bien-être. Si vous avez lu et apprécié cet article, rendez-vous à la fin de l’article pour voter et choisir les trois articles qui auront retenu votre attention
Être heureux n’exclut pas la souffrance, cela englobe tout. C’est un état d’esprit qui ne divise pas et ne répertorie pas les expériences en bonnes ou mauvaises. Elles sont.
En fait, être heureux n’a pas grand chose à voir avec vos conditions de vie. C’est vraiment un état intérieur à cultiver.
Être heureux n’est pas proportionnel aux efforts que vous avez faits pour parvenir à cet état. Dans la notion d’efforts, il est question de lutte et de résistance, incompatibles avec le bonheur.
Être heureux ce n’est pas exercer un contrôle et développer le pouvoir de faire en sorte que les choses se passent comme vous l’avez décidé.
Être heureux , ce n’est pas avoir tout vos désirs exaucés. Ce n’est pas non plus gagner au loto ni tomber par chance sur la hotte du Père-Noël.
On ne devient pas non plus heureux lorsqu’on a résolu tout ses problèmes. En d’autres termes, 30 ans de psychanalyse ne vous feront pas forcément nager dans le bonheur.
Mais bon sang, comment être heureux alors?
Je vous propose la leçon de Narada pour découvrir comment être heureux. Si sa leçon ne vous parle pas, je vous propose aussi un pense-bête plus européen en fin d’article sur la démarche à suivre chaque fois que vous ne vous sentez pas heureux.
Je dis pense-bête car la particularité d’un humain qui souffre, c’est qu’il devient amnésique. Au cœur de la souffrance, vous ne vous souvenez plus que vous avez des outils à votre disposition!
Voici donc un petit conte initiatique tirée du tarot d’Osho Rajneesh.
« Un jour, Narada, le grand mystique indien était en route vers Dieu. Il marchait dans la forêt tout en jouant de la vina lorsqu’il aperçut un vieil ascète sous un arbre. Le vieillard lui dit :
– je t’en prie, pose une question à Dieu pour moi ; Depuis trois vies, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre l’éveil, que faut-il de plus ? Quand serais-je libéré ?
Narada acquiesça et s’éloigna en riant. Un peu plus loin, il vit un jeune homme, en train de chanter et de danser en s’accompagnant à l’ektâr (instrument à une corde). Narada le taquina :
– Aimerais-tu toi aussi poser une question à Dieu ?
Le jeune homme continua à danser comme s’il n’avait pas entendu. Quelques jours plus tard Narada revint. Au vieillard il annonça que dieu lui imposait trois vies supplémentaires. Pris de rage, l’ascète jeta son chapelet et ses saintes écritures par terre.
– C’est inadmissible, c’est injuste, encore trois vies !
Narada se tourna ensuite vers le jeune homme qui dansait comme à l’accoutumée.
– Bien que tu ne m’aies chargé d’aucune mission, je me suis permis d’interroger Dieu. Vu la réaction de l’ascète, j’hésite un peu à te révéler ce que j’ai appris.
Comme le danseur ne lui prêtait aucune attention, Narada poursuivit.
– Dieu m’a demandé de te dire que tes vies à venir sont aussi nombreuses que les feuilles de l’arbre sous lequel tu danses pour le moment.
Le jeune homme se mit à tournoyer extatiquement.
– Pas plus que cela ? Il y a tant d’arbre dans le monde et une telle multitude de feuilles… celles d’un seul arbre suffisent donc pour compter le temps qu’il me reste à traverser ? La prochaine fois que tu rencontres Dieu, remercie-le pour moi !
Le jeune homme fut délivré sur le champ des ténèbres de l’inconscient. »
Réfléchissez-y la prochaine fois que vous trouvez une situation inadmissible et injuste. Bon, vous l’aurez compris, on ne prête qu’aux riches… on ne donne l’éveil qu’à ceux qui sont déjà heureux!
L’effort et la mobilisation de l’intention vers le bonheur sont en fait l’obstacle qui nous en sépare et qui nous prive d’être heureux et vivants.
Être heureux est un objectif louable mais on ne peut pas devenir heureux : ou on sait comment le vivre ou on ne sait pas.
Le bonheur ne peut être que dans l’instant, il va falloir réapprendre à vivre à partir de votre nature profonde plutôt que de mobiliser votre bonne volonté.
Comment être heureux malgré la souffrance?
D’une façon générale, les expériences douloureuses sont là pour vous inviter à lâcher prise. C’est leur fonction principale à part vous embêter.
Lorsqu’une «tuile» arrive, vous avez le choix entre mal le vivre ou changer votre regard sur la situation et sur et la façon dont vous allez la prendre.
La physique quantique vous a appris une nouveauté fondamentale : l’expérience à laquelle vous assistez ne donne pas le même résultat que la même expérience vécue seule en laboratoire.
C’est donc votre regard qui modifie la situation. Être heureux ça s’apprend et cela passe par changer votre regard et lâcher prise.
Pourquoi vous n’arrivez pas à lâcher prise
En fait, vous ne savez pas quoi lâcher, vous ne comprenez pas ce que ça veut dire. D’abord, pour lâcher, il faudrait savoir ce que vous tenez!
Vous pensez que les choses sont immuables et nécessitent votre intervention car vous n’avez pas l’expérience d’une vraie transformation sans que vous ayez pris personnellement les commandes.
Ce que vous avez à lâcher c’est la résistance à ce qui est, ce qui vient et ce qui vous arrive surtout si ça ne vous plaît pas.
Lâcher, c’est arrêter de croire que si vous n’agissez pas immédiatement en réglant sur le champ la situation, vous allez être submergé.
Lâcher c’est arrêter de croire que résister à la situation va l’empêcher d’empirer. Lâcher c’est arrêter de vouloir comprendre logiquement ce qui est en train de se passer.
Lâcher c’est arrêter de juger que ce qui arrive est impossible, impensable inadmissible et injuste. Souvenez-vous, l’ascète de l’histoire…
Comment être heureux au cœur de la souffrance en 7 étapes?
Dans un premier temps, cela passe par s’occuper et se sentir responsable de ses états intérieurs au présent. Je parle de situations émotionnelles, je ne parle pas d’un véritable danger auquel vous auriez à faire face.
1- Prendre conscience que quelque chose ne va pas.
Cela vous paraît une « lapalissade » mais il faut que la maison soit en feu, que le chat soit grimpé dans les rideaux, que les enfants pleurent pour que vous ayez un doute.
Puis les portes claquent, l’alarme de la voiture se met à sonner, alors vous commencez à vous rendre compte que quelque chose ne va pas.
Pourtant, tout le monde l’a vu sauf vous: vous êtes à cran, un rien vous contrarie ou vous fait exploser, votre ventre vous fait mal, vous n’avez plus d’ongles ou votre visage est couvert de rougeurs…
2- Tirer des conclusions
Si vous êtes dans cet état, c’est que cela fait un bout de temps que vous êtes mal ! Parfois cela fait une heure, parfois deux jours ou trois mois. Votre capacité à endurer les états difficiles est incommensurable.
En fait, vous avez une forte émotion et vous êtes en train de résister à ce qui arrive. Vous cherchez à ne rien sentir mais le malaise déborde de tous les côtés.
Ce que vous ne savez pas, c’est qu’en dehors du film qui se déroule à l’extérieur, un autre film plus personnel personnel est activé en vous.
3- Tirer les rideaux
Tirer les rideaux ne veut pas dire que vous allez faire comme si rien ne s’était passé. Vous tirez juste les rideaux de la scène pour aller voir en coulisses.
C’est l’étape la plus difficile, on croit qu’il faut rester dans le jus pour en sortir. Or, il faut d’abord en sortir pour savoir dans quel jus on est tombé !
Aller voir en coulisses ne veut pas dire sortir de la scène pour aller boire un apéro au bistro ou faire une grosse méditation ou « textoter » une copine!
En fait, vous n’êtes plus dans la réalité, vous étiez dans une scène que vous avez souvent rejouée et vous avez plongé dans un tunnel.
Vous êtes sans doute très petit à l’intérieur, ce n’est pas le moment de jouer au grand en méditant ou en faisant vrombir les chevaux sous le capot.
Dégagez-vous de la situation sous un prétexte fallacieux, allez vous laver les mains ou prendre l’air. Remettez-vous à respirer car vous étiez en apnée.
Sentez l’atmosphère autour de vous, le sol sous vos pieds, l’eau sur vos mains. Accompagnez votre respiration un moment.
4- Acceptez que ce qui vient de se passer, vient de se passer
Non je n’ai pas fait une faute de frappe en répétant. Curieusement, votre premier réflexe serait de dire, non c’est pas possible, non mais c’est pas vrai, c’est incroyable.
On ne vous demande pas d’être d’accord avec la situation, juste d’accepter que ça vient d’arriver même si vous ne savez pas pourquoi.
Pour le moment, vous en êtes là, ça ne peut pas être autrement. Temporairement, c’est ainsi et vous ne pouvez pas rembobiner.
Si vous n’arrivez pas à accepter ce qui est, acceptez de ne pas accepter ce qui est pour le moment (ce n’est pas une faute de répétition non plus). Dites, j’accepte de ne pas être capable d’accepter ce qui arrive.
Pincez-vous, vous ne rêvez pas, c’est arrivé. Ne sautez pas cette étape en rassemblant votre sang froid pour chercher immédiatement une solution ou une réparation. C’est trop tôt.
5- Observez-vous
Maintenant que vous avez quitté la situation (vous pouvez y rester si vous êtes face à quelqu’un de conscient qui va comprendre votre désarroi et votre démarche).
Dans quel état êtes-vous ?
Quel type d’émotion vous possède (c’est bien le mot qui convient) encore? Peur, colère, tristesse, manque, culpabilité, honte, trahison, jalousie, haine, rejet ?
Regardez à quoi vous pensez, qui vous cherchez à abattre, qui vous allez mener au procès ou par quelle porte vous voulez fuir.
Faites-vous un commentaire : « eh bah dis donc, tu es dans une sacrée colère… ou bien ..mais tu es terrorisé… » En fait, vous devenez un témoin conscient de ce qui se passe en vous. Vous intercalez un observateur entre vous et la situation.
6- Acceptez votre état présent.
C’est surtout cela vivre le présent! L’état dans lequel vous êtes n’est pas une erreur mais votre présent du moment. Ne cherchez pas à vous montrer sous votre meilleur jour.
C’est l’endroit où vous devez pister le jugement à votre égard : si vous êtes triste, soyez triste. Ne vous dites pas que vous avez tout pour être heureux !
Cet état est sans aucun doute un état d’enfant blessé. Il ne vous viendrait pas à l’idée de juger un enfant triste sur le bord du trottoir ? Alors, faites pareil pour vous.
7- Retour à la réalité et passage à l’action
Revenez au monde extérieur et demandez-vous quelle serait l’acte juste à poser afin de pouvoir passer à autre chose. Il n’est pas question de régler définitivement la situation, juste de nommer ce qui se passe ou d’agir si il y a nécessité.
Si les personnes incluses dans la situation ne sont pas réceptives, dites que c’est vous qui avez eu un problème.
Si au contraire vous bénéficiez d’une écoute, exprimez ce par quoi vous venez de passer. Si la réalité nécessite que vous posiez une action, posez-la.
C’est à cet endroit que se trouve le lâcher prise : lâchez prise avec la forme que votre problème à pris au moment présent. Ne cherchez pas régler la situation ou à dire que vous aviez tort ou que l’autre avait tort.
N’essayez pas d’être quelqu’un de bien, soyez vous-mêmes même si vous pensez que vous n’êtes pas beau à voir dans cet état.
Vous allez retrouver rapidement un état de paix parce que vous avez pris soin du présent. Votre futur peut donc prendre place. Ce futur est votre nouveau présent, vous avez retrouvé la capacité à être heureux.
La suite de la recette dans le prochain article.
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Vous arrive t-il d’être submergé par un scénario?
Comment faites-vous pour retrouver votre capacité à être heureux? Commentez!
A la lecture de mon article sur le yoga des yeux, certains lecteurs m’ont fait remarquer que c’était très enrichissant mais qu’ils disposaient de peu de temps dans la journée pour faire des exercices du yoga des yeux.
N’ayant pas réellement de problème de vue, ils voulaient bien agir par prévention mais en deux temps trois mouvements.
Je vais donc vous proposer aujourd’hui, deux micro-techniques efficaces que vous pourrez facilement incorporer à vos gestes quotidiens.
Pourquoi s’intéresser à un problème de vue ?
Parce que de nombreuses personnes avec des troubles de la vue pensent que leur problème est irrémédiable.
Parce qu’après 45 ans, on développe vite la croyance qu’il va falloir porter des lunettes alors qu’on peut retarder, voire éviter d’en porter.
Parce que les yeux ne sont pas que des organes, ils sont aussi une « fenêtre de l’âme » et participent à la vision intérieure.
Parce que le fait qu’avoir une bonne vue et voir clair dans sa vie sont interconnectés.
Problème de vue: avez-vous un œil défaillant ?
Tout d’abord, l’œil droit et l’œil gauche ont des significations différentes :
L’œil droit regarde les visages dits « amis », c’est l’œil affectif lié à la famille, aux enfants, au sentiment d’appartenance : c’est à moi .
D’un autre côté, pour un droitier, l’œil gauche est relié au mouvement et par analogie aux « ennemis ». Il voit loin pour pouvoir se défendre et apercevoir le danger.
Pour un gaucher, c’est l’inverse.
Décodage d’un problème de vue
Je vous rappelle la signification (selon Christian Flèche) de quelques troubles de la vision en décodage biologique afin de trouver des pistes pour désamorcer le « conflit » et retrouver une vue saine :
Myopie : le danger est proche, j’ai intérêt à surveiller mes proches.
Hypermétropie: je guette, le danger vient de loin, il me faut du temps pour me mettre à l’abri.
Presbytie : Le danger est loin, peur de ce qui va m’arriver. Pas de mise au point pour un projet présent.
Strabisme : voir quel œil est touché : un œil s’écarte car quelque chose ne doit pas être vu.
Cataracte : je ne veux pas voir ce que je vois : dans le monde ou la vieillesse que je vois dans mon miroir.
Décollement de rétine : Réaction à une image visuelle de stress. Pour un enfant fascination par quelque chose d’horrible sous ses yeux.
Daltonisme : ne jamais voir la couleur qui correspond à un stress, souvent lié à plusieurs générations.
Astigmatisme : je refuse la réalité telle qu’elle st, je veux la déformer, comme dans le cas de l’idéalisation d’un parent.
Glaucome : par l’effet loupe, je veux atteindre un but rapidement, rapprocher les choses car toujours en retard sur la réussite. Je pense qu’avec un pas de plus je serais en sécurité, comme si j’ avais raté un truc de peu.
Orgelet : conflit de séparation et de souillure par quelque chose qu’on a regardé et où on s’est senti sali. Peut être un conflit ancestral.
Conjonctivite : conflit de séparation. Je ne supporte pas ce que je vois, j’ai peur d’être séparé.
Dans tous les cas, pour désamorcer le conflit (qui date de l’apparition du trouble de la vue, même si cela remonte à l’enfance), il est important de sentir ce que vous fait ce que vous voyez.
Plutôt que de laisser seuls les yeux absorber la situation difficile, il est indispensable d’accepter de la sentir..
Une vision saine inclut de prendre aussi le problème de vue sous un angle nouveau: comment allez-vous décidez de regarder ce qui vous arrive?
Comment voir vos propres mémoires derrière une réalité qui semble extérieure à vous : ça a l’air de venir de l’extérieur et de créer du stress en vous, mais n’est ce pas la mise en scène d’un de vos schémas ?
Où est le stress qui crée le problème de vue?
Un problème de vue est l’expression d’un stress dans votre vie, même si ce stress est inconscient.
Si vous êtes toujours myope trente ans plus tard, c’est que le stress qui a généré la myopie est toujours actif.
Pour comprendre le lien entre le stress et la vision, faites l’expérience de vous regarder dans un miroir. Vous ne vous voyez pas tel que vous êtes, vous voyez l’image de ce que vous pensez être ou de ce que les autres ont pensé de vous.
Vous trouverez une illustration de ce phénomène dans le film « Que sait-on de la réalité? » dont j’ai parlé dans un article précédent.
Si vous êtes dans une disposition aimante, vous allez vous voir beau ou belle. Si vous êtes dans une attitude de critique, vous allez vous trouver tous les défauts de la terre.
Ne vous leurrez pas, il en est de même avec les autres. Vous les regardez au travers de votre filtre et de l’image que vous avez d’eux.
Pourtant, indépendamment de ce que vous voulez voir, la réalité s’impose à vous.
Elle rentre en conflit avec l’idée que vous vous faites de la situation ou avec ce que vous aimeriez voir à la place.
C’est principalement ce qui déclenche les pathologies de la vision, même si le problème paraît uniquement physiologique.
En écrivant l’article, je me suis souvenue que nous avons récupéré notre chienne barzoï (hébergée pendant notre stage chez son ancien éleveur) avec une conjonctivite. (La voici quelques mois après sa photo de bébé dans le blog).
Je n’avais pas mesuré à quel point elle avait pu vivre difficilement la séparation d’avec nous.
Mais si j’en crois ce que j’ai écrit dans mon article sur les chiens chats et chevaux, il est possible que ce soit nous qui ayons eu du mal à nous séparer d’elle…
Entre nous et nous-mêmes, nous et les situations, entre les autres et nous-mêmes viennent s’immiscer nos identifications.
Ce que nous croyons, ce que nous pensons, ce que nous jugeons ainsi que toutes les expériences de notre passé non résolu, doublées de celles du passé de l’autre modifient notre vision de la réalité.
Voir clair n’est pas aussi simple qu’il y paraît !
Quelques remèdes préventifs efficaces pour un problème de vue:
Vous pouvez ajouter à votre alimentation si ce n’est déjà fait:
Les fruits pour les vitamines(agrumes)
les légumes pour les oligoéléments (betteraves, épinards)
les noix et les amandes
les poissons gras pour le rapport des omégas
les patates douces (je vous fais grâce de la blague à propos des carottes bonnes pour la vue…même si c’est une réalité !)
Les remèdes thérapeutiques à pratiquer au quotidien :
Le corps humain a la particularité d’être holistique c’est à dire qu’on retrouve la totalité du corps humain miniaturisée dans certaines parties du corps.
C’est sur cette théorie que sont basées les réflexologies. C’est le cas pour le visage, l’oreille, la plante des mains et des pieds.
Saviez-vous qu’il existe aussi une réflexologie du nez où chaque point est stimulé par un stylet à l’intérieur du nez ? OK, je vois votre mimique, ce n’est pas cette réflexologie que j’allais vous exposer !
Puisque vous prenez soin de votre peau et de vos cheveux, je vais vous proposer de rajouter un petit rituel pour la santé de vos yeux et pour améliorer la vue.
Ce petit engagement que vous allez faire envers vos yeux va générer une énergie de soin.
Au niveau vibratoire, nous n’allez plus passer votre temps à râler parce que vous cherchez vos lunettes ou contre la vieillesse et l’impuissance de la dégénérescence parce que vous n’y voyez plus.(Toute ressemblance avec une personne…)
Vous allez reprendre le pouvoir et rendre à votre corps sa capacité à s’auto-guérir plutôt que de lui imposer des prothèses.
Savez-vous que les cellules de l’œil se régénèrent en moins d’une semaine ? Vous avez la possibilité d’une semaine sur l’autre de modifier les informations qui se transmettent au niveau des cellules de vos yeux.
La réflexologie pour un problème de vue
« La réflexologie est une méthode de soin et de thérapie complémentaire qui agit, par la pression des doigts sur des points particuliers. Ces pressions produisent une action à distance sur un organe ou certains systèmes du corps humain ».
Par la pression vous transmettez une information à votre organisme qui harmonise le flux énergétique. La réflexologie assure une réelle source de mieux-être et amène un état de profonde relaxation.
Les zones que vous allez activer sont dites « zones réflexes » et sont stimulées par les doigts ou un stylet.
J’ai déjà longuement parlé de cette merveilleuse technique. Au niveau des yeux, sachez que rien que masser le tour des orbites peut améliorer instantanément votre vision.
Pour une pratique plus régulière et préventive, faites cet exercice chaque fois que vous vous occupez de votre visage (ou de votre rasage) devant le miroir.
Appuyez fermement sur la ligne des sourcils pendant quelques secondes en partant du point le plus proche de la racine du nez. Parfois rien que ce geste peut suffire à réduire une fatigue oculaire.(voir photo ci-dessus)
Réflexologie plantaire pour un problème de vue
Je vous avait dit que vous alliez prendre votre pied!
Attrapez votre pied dans vos mains surtout si vous avez la chance d’être encore sur la plage, vous êtes déjà en position.
Si c’est au travail, soyez discret sous le bureau pendant que personne ne vous regarde.
Voici comment vous allez pouvoir améliorer la vue en stimulant le point réflexe responsable du centre de la vision.
Du point de vue pratique : le masseur c’est vous, le moment c’est n’importe quand, la durée c’est quelques secondes et le lieu c’est là où vous travaillez ou là où vous bronzez !
1.. Masser le sommet de chaque orteil
Tenez le pied avec une main, et massez avec l’autre main. Massez doucement la « tête » de chacun de vos dix orteils. Massez en pressant la chair avec l’extrémité du pouce (ou un autre doigt).
Prenez un peu de temps pour détendre ainsi vos orteils.
2. Masser les deux orteils du centre des yeux
Le point des yeux en réflexologie plantaire se trouve en bas entre le 2ème et le 3ème orteil en partant du gros orteil. (voir dessin ci-dessous)
Prenez le deuxième orteil à partir du pouce entre deux ou trois doigts de l’autre main et massez-le sur toute sa longueur en le tournant de gauche à droite entre vos doigts par de petites rotations.
Augmentez tranquillement la pression. Secouez ensuite doucement l’orteil et tirez délicatement dessus. Vous terminez en pressant fermement pendant quelques secondes.
Faites ainsi pour le troisième orteil.
Après cet auto-massage du premier pied, observez la sensation globale de votre être. Observez vos sensations, votre respiration et la circulation de l’énergie dans votre corps.
3. Masser le centre des yeux (sous la voute plantaire)
Vous partez de la phalange et vous descendez jusqu’à la jointure entre les orteils et la courbure du pied.
Avec ce point vous pouvez soulager la fatigue et la sécheresse oculaire ainsi que l’acuité visuelle. Recommencez avec l’autre pied. Quelques secondes par jour et c’est terminé!
Si c’est trop compliqué, faites-le vous faire!
Quelques secondes les sourcils au bord du globe oculaire et quelques secondes le point sous le 2ème et 3ème orteil, rien qui puisse vous retarder!
Vous trouverez ici d’autres articles traitant de l’amélioration de la vue:
La maîtrise de soi avec un mental gros comme ça, pas si simple !
Je suis d’accord pour développer la maitrise de soi et j’aimerais bien donner des vacances à mon mental mais il ne veut jamais les prendre !
Je ne sais pas comment fonctionne le votre mais le mien est plus exigeant qu’un enfant de 3 ans. J’ai essayé toutes les ruses mais il ne me lâche pas d’une semelle.
Cet article participe à la croisée des blogs du site developpement personnel.org, organisé par le blog de Quentin Cottereau « Les outils du mentaliste«
J’ai beau dire à mon mental que ses élucubrations ne m’intéressent pas, il continue à bourdonner autour et à l’intérieur de moi. Au point que j’ai longtemps pensé qu’il était moi. Il avait tellement d’avis pertinents sur tout !
J’ai aussi cherché à le calmer. J’ai pensé qu’il suffirait d’arrêter de penser pour être tranquille mais c’est à peu près aussi difficile que d’arrêter de respirer.
J’ai donc investigué d’autres pistes et il semblerait que je ne sois pas la seule à jongler avec les ruses de mon mental.
Le mental, qu’est ce que c’est ?
Par définition, le mental a un rapport avec les fonctions intellectuelles. Mais il régit de façon plus vaste l’ensemble des activités de l’esprit comprenant les pensées et les émotions.
Bien que silencieux dehors, mon mental a une activité quotidienne très bruyante : il pense, le jour et parfois la nuit aussi.
Attention, mon mental m’est très utile. Grâce à lui, je me souviens tous les jours de comment conduire sans avoir à réapprendre. Je peux comprendre, raisonner, classer, répertorier, prévoir, faire des analogies et tirer des conclusions.
Mon mental aux antipodes de la maîtrise de soi
Mon mental me stresse, il me parle sans interruption. Il bavarde toute la journée, pas juste des monologues.
Il m’invite aussi à répondre, à dialoguer avec lui…c’est sur qu’il n’y a pas une seconde d’ennui. Une idée s’associe à une autre, un mot à un autre, une phrase s’accroche à l’autre en un tout cohérent.
Le souvenir de quelqu’un me renvoie au souvenir d’un autre, un début appelle une suite, mon mental saute de flaque en flaque à la vitesse de la pensée et moi je le suis, fascinée et intéressée.
Parfois mon mental commente: « qu’est ce que ce lac est beau ! ». Avant même que j’aie pris le temps de le contempler, il m’a déjà dressé toutes ses qualités.
Il me dit ce qu’il en pense, si ça lui plaît et en quoi ce lac ressemble étrangement à celui que j’ai vu l’année dernière lors d’un voyage en Asie.
Ce que je pense de ce lac est un écran qu’il met entre le lac et moi. Il empêche la nature de venir à moi dans son altérité originale : il sait déjà que c’est un lac avant que je l’aie vraiment ressenti.
Les 12 facéties de mon mental et l’anti maîtrise de soi
1. Mon mental préfère penser plutôt que cultiver la maîtrise de soi
En fait, il me fait penser à autre chose que ce qui se passe ici et maintenant. Il prend littéralement la place de la réalité.
Au lieu de rentrer dans la satisfaction de l’instant, il désire des choses extérieures ou dans un autre espace-temps. Cela m’évite de mesurer ce que je vis et de prendre des dispositions pour une vie meilleure dès à présent.
Il s’évade il ne veut pas savoir ce qui ce qui est en train de se passer tout de suite. Il pense à demain. Il s’inquiète de comment il va vivre avec ce qui est ou sans ce qu’il n’a pas, au lieu d’attendre et de l’expérimenter.
Il repense à hier : si c’était formidable, il craintque ça ne se reproduise plus et qu’il n’ait plus jamais de satisfaction.
Lorsque je le surprends en flagrant délit d’évasion, je me demande ce que je sens vraiment maintenant dans la situation que je suis en train de vivre.
2.Mon mental aime se faire les dents sur des problèmes
Cela l’occupe et le calme. S’il n’y en a pas il en crée. Il crée des problèmes faciles à résoudre pour m’éviter de m’attaquer à des sujets brûlants.
Parfois il crée aussi des problèmes insolubles pour m’empêcher de sentir des émotions trop dévastatrices. Je l’aime bien finalement, il me protège: de mes difficultés mais aussi des joies de l’instant !
Il s’amuse à jouer avec les chiffres, les lettres et les cartes. Quand il joue il me fout la paix car il ne pense plus.
Mais est ce bien cela que je veux faire en ce moment, n’ai-je pas plutôt à mettre en place des projets importants pour ma vie ?
3.L’appât du gain et la maîtrise de soi
Mon mental aime et veut gagner, quel que soit le gain. En Asie, il s’amuse à faire baisser les prix. Il n’hésite pas à y passer une heure pour gagner dix centimes.
Si je ne suis pas vigilante, il pourrait me faire croire que les chiffres sont plus importants que la relation qui est en train de s’installer avec le vendeur.
4.La plainte et la maîtrise de soi
Mon mental aime bien croire que c’est un peu la faute à pas de chance si les choses ne fonctionnent pas. Il se plaint.
Il a une idée « mentale » de comment les choses devraient se passer. Normal, il l’a prévu en pensée. Quand ce n’est pas le cas, il se plaint de ce qui n’est pas. Il ne cherche pas à sentir ce qui est. Ce qui est sert juste de comparatif à ce qui devrait être.
Quand ça lui plaît il dit qu’il aime, quand ça ne lui plaît pas, il dit qu’il n’aime pas. Dans ce cas il résiste pour ne pas rentrer dans l’instant de ce qu’il n’aime pas.
Chaque chose est comme elle est. Pourtant mon mental me dit que ça c’est agréable ou ça c’est pénible.
Mon mental résiste dans les embouteillages, il ne veut pas de ça. Le mal être l’envahit. Pourtant, Il pense échapper à la sensation en râlant comme si ça allait faire évoluer favorablement la situation.
5.Les injustices et la maîtrise de soi
Mon mental ne supporte pas les injustices. Même si cela est, il dit que ça ne devrait pas. Il se projette immédiatement dans l’opprimé.
Mon mental agit en fonction de mon passé pas en fonction de la situation présente. Il réagit à un stimulus inconscient.
Si je lui dis que je devrais d’abord sentir ce qui se passe en moi comme étant à moi avant de régler les problèmes dehors, il me répond qu’on ne peut pas laisser faire ça quand même.
6.Le mensonge et la maîtrise de soi
Mon mental ne se formalise pas quand il veut mentir. D’abord il dit que ce ne sont pas de bien gros mensonges. Ensuite, il dit que si ça peut arranger les choses, ça ne peut pas faire de mal.
Ainsi, il est prompt à dire que tout va bien et que ce n’est pas grave s’il est contrarié.
Il est capable de remercier pour un truc qui ne lui plaît pas. Souvent même, il ne dit pas ce qui lui plairait pour ne pas embêter les autres.
Il dit qu’il peut se débrouiller tout seul et que, non ça ira, il n’a pas besoin d’aide. Si je n’impose pas la vérité, il croit qu’il a fait une bonne action en ne dérangeant pas.
7.Le patriotisme et la maîtrise de soi
Mon mental a des idées sur tout. Il y croit dur comme fer. Il est obstiné. Il est capable de défendre un point de vue toute une soirée (mais surtout à l’heure de l’apéro).
Il aime bien que les autres approuvent et soient d’accord avec lui.
Parfois je m’amuse avec lui lorsqu’il a perdu un peu de vigilance. Je défends le point de vue contraire avec autant d’arguments que lui. Là, je me sens en vacances.
8.Le jugement et la maîtrise de soi
Il arrive à mon mental de critiquer les autres, il dit que c’est constructif. Il repère les aspects confus des autres et leurs contradictions.
Si je le laisse faire, il est content de lui car il est certain d’avoir raison et d’être plein de discernement.
Parfois je fais l’avocat du diable et je lui dis qu’il n’est pas clair lui-même sur ces mêmes sujets qu’il critique sinon il n’aurait pas besoin de faire des remarques. Ça ne lui plaît pas du tout !
9.Mon mental me juge moi !
C’est souvent pour se venger du point précédent !
Il me dit que je suis nulle, inadéquate, à côté de la plaque, pas assez ci, bien trop cela et que, de toutes façons, je n’y arriverai jamais.
Cette voix me place dans des états émotionnels que je ne contrôle pas. Plus je crois à ses pensées, à ses goûts, à ses jugements et à ses interprétations, plus la charge émotionnelle est grande.
Je n’ai alors plus de recours car je ne sais pas penser différemment pour le contrer. Si je n’avais pas d’outils thérapeutiques et de travail personnel, il aurait tout pouvoir sur moi !
10. Désir et maîtrise de soi
Lorsque mon mental veut quelque chose c’est tout de suite, il ne supporte aucune attente. Il accumule et il collectionne.
Il capte dans son environnement tout ce qui l’intéresse et le veut pour lui. Ce ne sont pas que des objets, parfois c’est l’attention de quelqu’un qu’il veut à tous prix.
Il adore thésauriser les savoirs. Il voudrait tout connaître, tout expérimenter. Il achète des livres, des formations etc. et si je n’étais pas là pour le temporiser, il en aurait rempli la maison. Je lui rappelle souvent que ce qui m’intéresse moi, c’est plutôt l’amour, la paix, la créativité et la joie!
11.Doute et maîtrise de soi.
Mon mental hésite. Entre deux voies, il a toujours l’impression qu’en choisir une va le faire passer à côté de l’essentiel.
Il devient alors confus, ne sait plus quel chemin emprunter, se met à jauger les avantages et inconvénients de chaque option sans pouvoir se prononcer.
Il oublie ce qu’il veut vraiment au profit de bonnes raisons toutes meilleures les unes que les autres. Il me faut alors un effort colossal pour me souvenir de ce que je veux VRAIMENT !
12.Mon mental est monsieur Plus
Il veut être le meilleur, avoir plus de connaissances, être plus que parfait. Il se compare et s’appuie sur ce qu’il voit des autres pour en tirer des conclusions sur lui-même.
Mon mental a besoin de temps pour se parfaire, ce qu’il est aujourd’hui ne lui suffit pas.
Il s’imagine être quelqu’un d’autre qui sait faire ci ou qui pourrait faire ça. Il crée un stress entre ce qu’il croit qu’il devrait être et ce qu’il est vraiment.
Souvent je cherche à le suivre et je m’épuise. Je suis obligée de pratiquer toutes sortes d’exercices de recentrage pour apprécier qui je suis aujourd’hui.
Que faire pour trouver la paix et la maîtrise de soi ?
Aussi longtemps que je suis mon mental, je vais suivre aussi ses envies, ses besoins, ses manques, ses attachements et ses aversions.
Je suis identifiée à mon mental donc ma pensée est compulsive. Je n’ai pas juste des pensées, j’y crois et j’agis en fonction d’elles et de mes croyances. Ce ne sont pas juste des nuages qui passent. Ces pensées créent des émotions qui me mettent en action, qui, elle-mêmes génèrent des résultats.
Heureusement, les grandes traditions se sont intéressées à la maîtrise de soi et au calme mental pour parvenir à la libération.
Le bouddhisme
Le bouddhisme est une voie spirituelle qui permet d’atteindre la libération et éliminer la souffrance pour tous les êtres..
Votre personnalité ne fait que rencontrer ce que votre mental projette dans le monde, que ce soit conscient ou non. Votre projection vous paraît juste car elle correspond à vos conditionnements. Vous ne vivez en conséquence que dans l’univers de votre mental. En d’autres termes, dans une illusion.
Dans le bouddhisme, La connaissance du mental et de son fonctionnement est extrêmement pointue. La méditation est une voie d’accès royale pour atteindre le calme mental et pourquoi pas l’Éveil ou la sortie de l’illusion.
Cet été, j’ai rencontré le 17 ème Karmapa et il a suffi d’un regard pour que mon mental s’apaise et que l’agitation soit remplacée par de la joie. La présence des Êtres éveillés nous ouvre l’accès à d’autres dimensions de notre être.
Celui-ci, malgré son érudition et sa réalisation est un grand blagueur.
Les Ecrits védiques
« L’individu (l’âme) occupe en passager le corps matériel, semblable à un char; l’intelligence, c’est le cocher, le mental, ce sont les rênes, et les sens, ce sont les chevaux. Dans une telle posture, l’âme jouit ou souffre de son contact avec le mental et les sens »
Certes, le mental devrait recevoir ses ordres de l’intelligence, mais les rôles sont souvent inversés.
Swami Prajnanpad
Selon lui, Le mental agit comme un filtre qui empêche de voir le monde tel qu’il est. Il est animé par des mémoires inconscientes et des croyances sur la vie.
« L’ego est le sentiment de séparation vis-à-vis du reste du monde, la sensation d’être un individu particulier et non un autre, l’identification à un corps, à un nom. L’égo est donc, dans cette perspective, une illusion qui nous sépare de la réalité du monde. »
Eckart Tolle
Le mental ne fait pas seulement référence à la pensée. Il comprend également vos émotions ainsi que tous les schèmes réactifs inconscients mettant en rapport pensées et émotions.
Dans cet état-là, même votre désir de vous libérer ou d’atteindre l’éveil n’est encore qu’une autre envie axée sur une satisfaction et un accomplissement futurs.
http://youtu.be/6AF-lgsHJnw
Le silence
Mon mental n’aime pas le silence alors je le lui impose.
Pour savoir si je me sens bien avec quelqu’un je me tais. Je ne cherche pas à savoir si la personne raconte un truc vraiment intéressant, je cherche à savoir comment je me sens quand elle parle et j’ai souvent des surprises.
Je m’installe chaque jour en méditation et je m’aperçois dans un premier temps que toutes mes pensées se sont données rendez-vous à cet instant précis.
Les pensées me traversent mais je sais qu’elles ne sont pas à moi. Je les regarde passer, je vois de quoi elles parlent mais je ne dialogue pas avec elles.
Je leur rappelle que je ne suis pas intéressée et que je préfère méditer. Chaque fois que je prends conscience d’une pensée, je l’étiquette en inscrivant : ceci n’est qu’une pensée.
Je porte mon attention sur ma respiration. Cela crée une discontinuité dans le flot de pensées. Entre deux pensées il y a un espace de silence dans lequel je peux m’immiscer.
Et là, les vacances commencent !
ET, vous, vous arrive t-il d’être embarqué par votre mental? Avez-vous une technique à proposer à nos lecteurs agités?
Le problème n’est pas la peur mais la façon dont vous vous laissez intimider par elle. Vaincre la peur est une autre paire de manches!
Si vous écoutez le message de Mister Ramesh : le problème est plutôt un manque …de curiosité.
Vous ne savez pas de quoi vous avez peur…vous avez déguerpi bien avant. Si vous ne connaissez pas votre ennemi, comment allez-vous le vaincre ?
Cet article participe à l’événement Vidéo Inspirante, à l’initiative de Cédric Vimeux du blog Virtuose Marketing.
http://www.youtube.com/watch?v=An18wQ3asMw
J’ai parlé dans un article précédent des peurs incontrôlables, de celles qui prennent totalement possession de votre corps et que vous ne pouvez pas contrôler.
Pour vaincre la peur, identifiez-là
Ne vous cassez pas les dents sur ce type de peurs phobiques, elles renvoient à des mémoires mortelles et peuvent être débranchées par des techniques efficaces telles que TIPI ou autres. Votre bonne volonté ne suffira jamais.
Je vous ai parlé aussi des peurs louches, de celles qui durent bien après que le danger soit passé, qu’on « re-décongèle » à souhait histoire de mâchouiller un petit stress en attendant le film du soir.
Je veux vous parler aujourd’hui des peurs qui jouent au poker avec vous et vous bluffent en se déguisant sous des habits menaçants.
Lorsque vous êtes aux prises avec une peur, vous n’avez qu’une idée en tête, sortir de là, mais votre corps lui a deux options biologiques : fuir ou rester paralysé sans pouvoir vous extraire de la situation.
Tant que vous avez peur, vous continuez à fabriquer des hormones de stress qui vous incitent soit à déguerpir, soit à faire le mort et, dans les deux cas, vous laissent supposer que vous allez pouvoir échapper à la situation.
Regardez autour de vous . Si vous n’êtes pas en danger immédiat, c’est que vous êtes aux prises avec un mécanisme de défense qui vous mène par le bout du stress.
Avant de vaincre la peur, regardez votre mécanisme de défense
La peur est une forme de protection : elle vous protège de quelque chose qui fait plus mal. Si elle joue au poker avec vous (et non contre vous) c’est qu’elle veut gagner pour vous épargner une plus grande souffrance.
En fait, tant que vous avez peur que quelque chose arrive, vous maintenez l’espoir que cette chose n’arrive pas. Cet espoir est bien sûr chargé d’angoisse.
En d’autres mot, ce dont vous avez peur n’est pas réel mais vous pensez continuellement à ce qui pourrait arriver en croyant que maintenir un état de stress empêche indéfiniment la catastrophe d’arriver.
Vaincre la peur de l’abandon
Imaginez que vous avez peur d’être abandonné par votre conjoint ou vos enfants.(Ça ne vous concerne pas bien sûr mais admettons…)
Vous craignez qu’ils ne s’occupent ni ne se soucient plus de vous, surtout au moment où vous aurez besoin d’aide, d’affection et de secours.
Vous espérez, bien entendu, que cela n’arrivera pas mais vous maintenez une tension dans le stress en vous plaignant d’un futur improbable.
Cependant, il est impossible d’avoir peur de quelque chose qui n’est pas connu. C’est la raison pour laquelle les bébés sont si fragiles et vulnérables.
Ils ne s’attendent pas à être maltraités donc ils n’ont pas peur. Si vous avez peur, c’est que vous faites tout pour éviter de revivre une sensation connue.
Il semble donc que la sensation d’abandon soit quelque chose de connu. Cela fait partie d’une véritable souffrance dont vos cellules se souviennent mais que vous ne voulez en aucun cas ressentir à nouveau.
Vous l’avez pourtant vécu bébé, livré à vous-même, dans une situation stressante doublée de solitude intense et sans affection.
En ayant peur aujourd’hui, vous occultez le fait que cela vous est probablement déjà arrivé à un âge où il n’y avait aucun espoir d’échapper à la situation. En tous cas, vos cellules se souviennent que le sentiment d’abandon était intolérable.
La peur est un atout dans la manche de votre mental
Vous comprenez le tour de magie de votre mental : il vous fait croire que tout cela va vous arriver dans le futur alors que vous souffrez de l’avoir vécu dans votre passé.
Votre peur d’aujourd’hui vous sert de défense : elle cherche à camoufler votre blessure ancienne.
Comme le dit Mister Ramesh, vous préférez vous priver de vivre pleinement plutôt que d’avoir la curiosité d’aller regarder derrière (ou dedans) ce que dit la peur.
Vous comprenez pourquoi il est inutile de vouloir se guérir de la peur. La peur n’est pas un problème, elle vient juste vous aider à oublier ce que vous avez vécu et à éviter que cela ne se reproduise.
Dans l’exemple ci-dessus, ce n’est pas la peur qui est enregistrée dans vos cellules, c’est l’abandon. Ce n’est pas dangereux, c’est souffrant !
Comprendre avant de vaincre la peur
Imaginons maintenant que vous soyez tombés et que vous vous soyez fracturé un membre quand vous étiez bébé.
Il se peut qu’adulte ou adolescent vous ayez développé une terreur des opérations, des fractures ou de la vue du sang.
Or, ce n’est pas de tomber et de vous fracturer un membre dont vous avez peur.
En vérité, vous avez associé la fracture avec l’absence de votre mère pour vous consoler quand vous étiez en grand stress.
Enfouis plus profondément que votre peur, se cachent la solitude et le manque de soutien au moment où vous en aviez le plus besoin.
Vous pourriez tout aussi bien devenir agoraphobe dans dix ans, ou développer une peur de l’avion, c’est à dire avoir peur d’être coincé et de ne pas recevoir de secours comme c’était le cas quand vous êtes tombés.
Prenons un autre exemple : la phobie sociale où vous êtes tenu de réussir socialement et bien vous comporter face à des inconnus qui vont porter un jugement sur vous.
Vous avez peur de manifester des symptômes de peur comme le tremblement, le rougissement, le fait de dégager une odeur, de vous comporter de manière humiliante ou inconvenante.
On ne peut avoir peur de ce qui n’est pas déjà arrivé.
En fait, même si vous ne vous en souvenez pas, vous avez été confronté à un parent (ou un éducateur) trop sévère qui n’acceptait aucune erreur de votre part.
Vous avez été humilié par des propos violents ou dégradants, le tout associé à un manque d’acceptation et d’amour.
C’est une forme d’abus où on demande à un enfant quelque chose qu’il n’est pas en capacité d’exécuter sans apprentissage.
A quoi ça sert de comprendre si j’ai quand même peur ?
Parce que vous n’êtes plus enfant mais vous êtes devenu un adulte autonome et puissant.
Pour le moment, vous vous sentez enfant, vous voyez le monde au travers de vos mécanismes de défense afin de vous protéger de douleurs plus intenses. Cela a un coût : vivre dans le stress et ne pas se confronter aux expériences vivantes.
Comprendre cela vous permet de les démanteler en admettant que la douleur est ancienne, qu’elle n’appartient pas au présent et qu’elle ne présente aucun danger aujourd’hui.
Vous n’êtes plus aujourd’hui dépendants d’autres adultes qui ne satisfont pas vos besoins vitaux.
Vous avez la notion du temps et donc la patience
Vous pouvez relativiser et ne pas succomber au bluff de la peur
Avant de vaincre la peur, identifiez le problème imaginaire
L’agoraphobie est caractérisée par la crainte de se retrouver coincé dans des lieux publics ou de vastes espaces, par la peur de ne pas pouvoir s’échapper en cas de problème et où aucun secours ne serait disponible.
Imaginez que vous ayez peur des transports en commun car vous risquez de vous faire coincer et de ne pas pouvoir vous échapper.
Cette anticipation vient du passé, cela ressemble à l’expérience d’un enfant qui est trop petit pour trouver du secours ou impuissant à échapper à une situation.
N’oubliez pas qu’en tant qu’enfant, vous ne pouvez pas changer de famille ou trouver des parents plus attentifs ou plus aimants !
Vous pouvez décider de ne plus jamais prendre de transports en commun. Vous pouvez aussi décider comme Mister Ramesh de « rentrer dans la peur ».
Question N°1 à se poser : Que peut-il arriver ?
Réponse : Rester coincé
Question N°2 Imaginez que vous êtes coincé, intensifiez la sensation et posez-vous la question: et en mettant les choses au pire ?
Réponse : Être totalement impuissant et ne pas recevoir de secours dans la panique générale.
Question N°3.
Lorsque vous êtes dans la sensation : à quoi cette sensation vous fait-elle penser ?
Réponse : La sensation d’avoir les bras et jambes coincés, d’être ligoté.
A cette étape, il n’est pas rare de connecter une image ancienne ou une situation passée comme par exemple, celle d’être langé trop serré et d’être aux prises avec des remontées de l’estomac en étant seul à gérer le stress.
Alors seulement, il devient utile de se remettre dans une situation analogue consciemment et décider de vaincre la peur.
C’est l’heure de vaincre la peur
Le faire trop tôt sans connecter la source de la souffrance ne permet pas de se dégager et de vaincre la peur définitivement car l’évènement traumatisant reste actif.
Il n’existe pas de peur sans un événement traumatisant non conscient dont vos cellules se souviennent. La peur n’est que le détecteur de fumée (ou) souffrance, elle n’est pas l’endroit où il y a le feu!
Avec cette connaissance, vous pouvez retourner dans le métro, en repensant à la sensation désagréable de l’enfant ou le bébé que vous étiez et vous vous apercevrez qu’il n’y a aucun danger.
La situation n’était pénible que pour l’enfant. La peur est venue plus tard pour vous éviter de prendre le métro et de ressentir à nouveau cette douleur.
Sachez qu’à tout moment, votre mental cherche à faire coïncider la mémoire de souffrances passées trop douloureuses avec des événements présents.
Avant de faire ce que vous n’osez pas faire, vous sentez l’appréhension :
dites-vous:
Important!
Cela se passe maintenant mais ce n’est pas l’adulte d’aujourd’hui qui vit cette expérience. C’est plutôt une vieille souffrance enfermée dans mes cellules depuis très longtemps qui refait surface. Je me laisse la ressentir en toute sécurité sans chercher à la fuir.
Je ne suis pas à l’abri d’avoir à faire l’exercice de vaincre la peur
Je vous raconte en deux mots une fois où j’ai eu à faire l’exercice de vaincre la peur. Je passais la douane à l ‘aéroport de Katmandou.
Un douanier mafieux me demande de l’argent pour faire passer mes statuettes car je n’ai pas de certificat comme quoi ce ne sont pas des antiquités.
Sensations physiques…tremblement, voix chevrotante, palpitations. Je me suis dit, ok j’ai peur.
Question : Y a t-il un réel danger ?
Réponse : Non, c’est donc un exercice, on y va !
Question : Quel est le pire qui puisse m’arriver ?
Réponse : Que je ne puisse pas passer mes statuettes car il fait sa loi et je suis sans défense.
Question : Est ce dangereux de ne pas emmener mes statuettes?
Réponse : Non je n’ai pas peur de ça.
Ce qui me fait peur c’est que je suis sans défense face à un représentant de la loi manipulateur.
Question : Que peut il me faire ?
Réponse : Rien à part me prendre mes statuettes. Ce n’est pas un vrai danger.
Ce qui me fait peur…c’est qu’il n’y ait personne pour me défendre face à une injustice flagrante même si je demande de l’aide .
Ça c’était ma vieille souffrance!
Je décide alors de vaincre ma peur car c’est vraiment une décision à prendre : je ne vais pas payer la taxe, je vais m’opposer à lui.
Je demande à voir le chef des douanes, en prenant le risque qu’il soit de mèche avec lui.
Tout prend du temps mais le chef des douanes est de mon côté, il réprimande gentiment le douanier parce qu’il lui fait perdre son temps.
C’était un crash test non prévisible pour moi. D’ordinaire, vous avez le temps de voir venir le truc puisque vous anticipez la peur.
L’instant précis où on décide de vaincre la peur
Je vous propose en image ce moment précis où on prend la décision de vaincre sa peur.
Si vous êtes confrontés à une peur: ne tombez pas dans certains travers du développement personnel qui vous font croire que c’est un manque de confiance en soi.
La peur est une stratégie de votre mental/égo. Comme le dit Mister Ramesh, soyez curieux plutôt que de faire de la « gonflette » à l’estime de soi (je vais y arriver, je suis le plus fort, je vais y arriver).
Assurez-vous de recueillir les bienfaits de votre peur et de l’information inestimable qu’elle contient à propos de vos anciennes souffrances.
Alors seulement, vous pouvez partir en guerrier pour vaincre votre peur qui, de toutes façons, était illusoire !
Et, vous, vous faites-vous parfois bluffer par vos peurs? Racontez dans un commentaire!
Chercher l’âme-soeur ou réussir sa vie de couple prend du temps !
Je vous vous propose une petite histoire de Jodorowsky pour illustrer cela.
Les contes initiatiques nous révèlent toujours la nature profonde de notre être.
» Un maître d’épée présenta ses fils à un maître d’arme réputé, afin de lui montrer leur degré d’évolution dans cet art. Il plaça un pot en argile en équilibre sur une porte ouverte puis il appela le plus jeune des garçons ;
celui-ci, ouvrant la porte fit basculer le vase qui chuta. Celui-ci dégaina son épée en un éclair et trancha le vase bien avant qu’il ne touche le sol.
Il répéta l’opération avec son fils aîné. Au lieu de dégainer son épée, l’ainé saisit le vase au vol et le posa délicatement sur le sol. Le père dit, celui-là a atteint le niveau le plus élevé.
Le maître d’armes, plaça alors le vase au dessus de la porte et héla son meilleur élève.
L’élève, passant sa tête dans l’entrebâillement, sourit, amusé et montrant qu’il avait compris l’intention de son maître ne poussa pas la porte.
A la maîtrise on ne détruit plus mais à la perfection, on ne se laisse plus piéger. Il n’y a plus besoin de résoudre des problèmes, on les évite. On déjoue la bagarre avant qu’elle ne se produise. »
C’est exactement ce qui se passe au niveau des relations . Vous avez certainement appris à jouer d’un instrument, à danser la salsa, à chanter ou à construire des maisons ?
Cela n’est pas venu en un jour, n’est-ce pas ? Il en est de même pour les relations.
Au choix, l’âme-soeur ou réussir sa vie de couple?
Si vous n’apprenez pas les rouages relationnels, vous êtes condamné à apprendre «sur le tas», ce qui signifie que tant que vous n’avez pas les clés, vous jouez votre relation tous les jours au poker.
Si vous êtes célibataire, vous avez sans doute déjà testé pas mal de modes relationnels.
Au début, vous preniez le pot sur la tête mais aujourd’hui, vous savez trancher en plein vol le pot afin d’éviter les blessures.
Vous n’avez plus mal mais…vous êtes célibataire, sans doute en quête de l’âme-soeur?
Vous êtes peut-être aujourd’hui, après un long mariage, dans une nouvelle relation plutôt différente. Il y a plus de douceur, de satisfaction, vous déposez calmement les pots qui pourraient vous agresser.
Vous avez gagné en soin, en communication, en sensation d’être pleinement nourri, et pourtant régulièrement, vous retombez dans une impasse.
Vous savez en sortir maintenant, vous êtes devenu un expert mais vous ne comprenez pas pourquoi vous ne vivez pas THE relation épanouissante dont vous avez rêvé. Êtes-vous passé à côté de l’âme-soeur ?
Il vous arrive même parfois de retrouver dans votre nouvelle relation les parfums connus de votre mariage précédent alors que vous avez tout fait pour éviter cela.
Si vous avez gardé l’amour de vos jeunes années et que vous en êtes à célébrer des noces de turquoise, de jade, de topaze ou de tourmaline (eh oui, ça existe), vous en êtes au même point:
Vous avez opté pour l’option «réussir sa vie de couple» mais il vous reste la «perfection» à installer dans votre relation, celle dont parlait le maître zen de notre petite histoire.
Pour cela, il va vous falloir apprendre certaines règles pour jouer le grand jeu de la vie et de l’amour.
Dans les deux cas, on veut réussir sa vie de couple
Que croyez-vous qu’il se cache derrière le concept de l’âme-soeur ? A part le fantasme de l’être parfait, vous désirez une relation faite d’intimité, de confiance, de joie, de communication, de complicité, bref, vous cherchez la satisfaction et le bonheur.
Pensez-vous la trouver clé en main comme on tombe sur la maison de ses rêves où il n’y a plus que les rideaux à accrocher ?
Cherchez-vous plutôt une relation qui s’enrichit au fil du temps et qui permet à la vie et à l’amour de s’épanouir ?
Je ne suis pas là pour briser vos rêves, après tout, vous êtes parfaitement capable d’attirer à vous la relation idéale.
La question est, comment allez-vous réussir à la maintenir dans le temps ? Et bien, cela s’apprend. Pour cela, voici pour commencer deux secrets :
Vos schémas parentaux peuvent induire malgré vous des comportements relationnels.
Vos propres blessures aussi. Comptez aussi sur les schémas parentaux de l’autre ainsi que ses blessures.
Quatre bonnes raisons pour se tenir au courant !
Réussir sa vie de couple malgré les schémas hérités
Que vous le croyiez ou non, vos schémas relationnels viennent de votre modélisation (ou contre-modélisation) parentale.
Depuis votre première cellule, vous êtes imprégnés de la relation entre votre père et votre mère.
Il ne suffit pas de dire «ce n’est pas ce que je veux pour ma vie». Vous devez d’abord ramener à la conscience ce que cela vous a fait de vivre dans un tel environnement et mesurer comment vous avez été affecté.
Il n’est pas question de blâmer vos parents, ils ont fait ce qu’ils ont pu avec les parents qu’ils avaient.
Vous ne savez pas à quel point leur modèle relationnel a été ancré en vous (dans votre disque dur) à l’âge où vous ne pouviez pas filtrer les croyances toxiques.
Vous ne vous souvenez certainement pas non plus des conclusions que vous en avez tiré pour votre future vie de couple.
Ce que votre mère pensait des hommes peut avoir inspiré en vous des croyances à propos des hommes au niveau inconscient. Idem pour votre père à propos des femmes.
Vous n’avez peut-être pas vu, enfant, de relations convaincantes non plus. Dans un gigantesque bras d’honneur, vous cherchez à prouver que vous êtes capable de faire mieux que vos parents et que tous les autres.
Parfois, on peut remonter plus haut dans l’arbre généalogique . Vos grands-parents ou arrière-grands-parents, jouaient à la roulette russe en se mariant.
Ils n’avaient pas le droit de vérifier leurs affinités ni leur compatibilité sexuelle avant le mariage alors, ou la mayonnaise prenait ou ils apprenaient à faire sans.
Vous tendez donc inconsciemment à reproduire les schémas implantés en vous par ceux qui vous sont les plus chers. Le but est de vous en apercevoir à temps et de trouver une issue plus favorable qui corresponde à vos attentes.
Réussir sa vie de couple malgré ses blessures
Vous échapperez peut-être au modèle parental mais vous ne passerez pas outre vos propres blessures .
Certaines personnes tombent raide dingues l’une de l’autre et passent en l’espace de deux ans, de l’état amoureux à la haine ou l’indifférence. Comment cela est-il possible, il doit bien y avoir une raison ?
Il est normal qu’il y ait des moments d’agacement, d’espoirs déçus, ou vous vous fermez temporairement à la relation.
Si par contre, la vie de couple se poursuit en cohabitation acceptable plutôt qu’en alliance sans cesse renouvelée, c’est qu’une blessure est à l’œuvre.
Il va falloir vous y faire: le couple est le lieu où vos blessures personnelles profondes se réveillent le plus et sans votre consentement.
Votre partenaire, va nécessairement révéler les espaces douloureux de votre histoire au moment où vous n’êtes pas sur vos gardes.
Vous trouvez cela injuste ? Non seulement vous avez vécu des moments difficiles dans l’enfance mais en plus, vous allez les retrouver dans votre vie amoureuse ?
La vie n’est pas là pour accomplir vos désirs mais pour vous révéler qui vous êtes. Vous seuls, pouvez, à partir de vos expériences, trouver votre chemin vers un accomplissement.
Réussir sa vie de couple malgré les sous-personnalités
Sachez que vous n’êtes pas qu’une seule personne. Ce que vous prenez pour votre personnalité n’est qu’un instinct de survie.
En effet, pour être apprécié vous avez sélectionné des aspects de vous-même comme l’enthousiasme, la spontanéité, le rire, l’excitation, la bonne image, l’enfant doux, aimant et obéissant.
Vous avez été récompensé pour votre travail à l’école, vous devenez un bon élève, c’est votre personnalité, ou plutôt une sous-personnalité que vous développez et qui vous aide à obtenir de bonnes notes…
Vous pouvez aussi développer une sous-personnalité violente et revendicatrice qui vous attire les foudres de vos professeurs.
Ce que vous ne savez pas, c’est que cet aspect de vous-même est commandité par l’inconscient de votre maman (ou votre papa) qui, elle (lui), s’est fait agresser dans sa jeunesse sans pouvoir trouver la puissance de riposter!
Vos personnalités, vont du clown, au perfectionniste, au critique acerbe, au gentil qui fait plaisir, au cynique, à l’agresseur, au sportif etc..
Quand vous parlez de vous-mêmes, vous parlez de vos sous-personnalités. Elles sont en surface. Vous les utilisez pour vous définir et décrire vos comportements.
Certains aspects n’étaient pas bienvenus. Vous avez alors gommé de votre personnalité tout ce qui était « réprimandable ».
Ainsi, la tristesse, la peur, l’abandon, le rejet, l’anxiété, la déprime, la colère, le ressentiment, etc. ont été stockés dans votre inconscient.
Ce sont des aspects de vous-même qui sont en second plan. Vous les retrouverez plus tard quand ils jailliront au mauvais moment comme des diables de leur boite, entre la poire et le fromage.
Votre sous-personnalité frustrée ou agressive est moins visible , elle ne vous caractérise pas pour le moment mais vous la sentez vous miner.
Il y en a d’autres qui sont vos potentiels inexplorés parce que personne ne les a activés.
Vous avez déjà deviné ce que j’allais vous dire…?
Réussir sa vie de couple grâce aux sous-personnalités !
Ces sous-personnalités qui sont restées au second plan vont resurgir dans la relation amoureuse. Mieux encore, vous allez attirer quelqu’un qui les incarne et vous allez tomber amoureux dans l’instant.
C’est mathématique, il n’y a aucune erreur possible. Votre compagnon (votre compagne) va vous obliger à vous souvenir de vos personnalités négligées et oubliées. Et si elles sont trop enfouies, c’est lui (elle)-même qui va les incarner.
A ce moment-là, vous avez deux options possibles : le (la) blâmer et entretenir colère et déception, ou prendre votre responsabilité dans le conflit.
Si vous passez le test de rester ouvert à la relation sans fuir dans le travail, avec un (e) amant (e) ou dans l’éducation des enfants, alors on peut dire que vous avez trouvé l’amour….en vous .
Vous allez me dire : oui mais, comment faire pour rester ouvert si celui (celle) que j’aime me blesse et m’entraîne dans le cycle infernal des émotions négatives qui me rappellent tout ce que je déteste ?
C’est ce que nous verrons en seconde partie de l’article.
Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs « Rapports humains » organisé par le blog Copywriting Pratique. Si vous avez lu cet article et qu’il vous a plu, alors merci de cliquer sur ce lien : J’ai aimé ce que j’ai lu !
Et vous, où en êtes-vous de votre recherche? Avez-vous trouvé l’âme-soeur? Avez-vous trouvé un secret pour réussir votre vie de couple? Laissez un commentaire!
Déc 26
Une histoire de guérison ou comment réussir sa vie malgré l’épreuve
Développement personnel, Guérison
by Hannah
Comment réussir sa vie malgré la maladie?
Le mois dernier j’ai organisé une Croisée des Blogs sur le thème « histoires de guérisons » où il était question du dépassement de soi et de comment réussir sa vie.
J’ai reçu pour mon événement inter-blogueurs, l’article de Laurence.
J’en publie ici l’essentiel et je vous retrouve à la fin de son récit afin de regarder les symptômes qu’elle décrit sous l’angle du décodage biologique.
Je laisse la parole à Laurence: j’aime les histoires avec une » happy end » où malgré les épreuves, il est possible de répondre à la question: comment réussir sa vie.
Par la suite, Laurence s’est mise au violon, à des cours d’histoire de l’art. Elle a aussi exposé ses œuvres en céramique.
Elle s’est aussi rendue utile en écrivant gratuitement des lettres juridiques pour ceux qui ne savent pas se défendre.
Grâce à l’art, l’écriture, la lecture et la musique, Laurence a commencé à changer de rythme et à aller mieux.
L’histoire de Laurence vue par le décodage biologique
Si je retrace l’historique de Laurence, je m’aperçois que tous ses symptômes ont commencé pendant la vie intra-utérine de ses enfants et au moment où elle décide de s’attaquer à un monument: comment réussir sa vie en ne reproduisant pas le schéma familial.
J’ai déjà l’information que c’est sans doute là que s’enracinent ses difficultés. En devenant mère, c’est son rapport à sa propre mère que son inconscient lui révèle.
Qu’est-ce que j’apprends du comportement de sa mère? Qu’elle laisse faire un compagnon alcoolique (sans doute violent sous alcool) qui gâche les fêtes de famille. Je suppose qu’il ne gâche pas que les fêtes mais le quotidien aussi.
Qu’elle se plaint à sa fille en l’utilisant comme confidente (abus d’un enfant qui ne peut pas répondre à la demande d’un adulte).
J’en déduis tout de suite qu’il n’y a aucune protection dans cette famille. L’enfant qu’elle était a du faire face toute seule aux situations violentes et être responsable de sa propre sécurité.
La violence est symbolisée par la lumière et le bruit qui deviennent des agressions.
La lumière et le bruit ne sont des agressions que pour un bébé qui dort et qu’on réveille ou un enfant de qui on ne respecte pas les besoins et les rythmes.
Si on se réfère aux symptômes récurrents de Laurence, il est question d’une grosse fatigue, d’un épuisement total, immunité à plat, syndrome de fatigue chronique, suspicion de mononucléose.
Ces symptômes corroborent le non respect des rythmes et du sommeil de l’enfant qu’elle était. On retrouve chez Laurence adulte un aspect hyperactif qui consume son énergie sans qu’elle pense à reposer son corps.
Je peux aussi en conclure que son organisme (qui choisit la réponse la plus appropriée pour sa survie) lui ordonne de ne pas avoir d’énergie afin de lui faire modifier son rythme et ralentir son organisme.
Ainsi, ne pas avoir d’énergie c’est ne pas riposter, et donc ne pas avoir la capacité de se défendre. Comprenez bien: de son point de vue, sa fatigue est un handicap. Du point de vue de son corps c’est une survie.
En quoi est-ce une survie de ne pas pouvoir se défendre ? Faire le mort, est une stratégie du cerveau reptilien qui, en cas d’agression, permet d’avoir la vie sauve.
Revenons aux symptômes de Laurence : Malgré ses stratégies de survie à ne pas prendre de risque, avant la naissance de son premier enfant, elle en a pris un qui allait à l’encontre de ses mémoires cellulaires : elle a riposté.
Du point de vue cellulaire, elle s’est exposée en se confrontant à un adulte considéré (par Laurence petite ) comme dangereux.
Un conflit intérieur a alors éclaté en elle qui s’est soldé par une dépression. A la lumière de ce que nous avons vu dans le précédent article, la dépression pourrait bien être le symptôme d’un début de guérison.
En effet, c’est à partir de là qu’elle a commencé à chercher des solutions pour guérir l’enfant blessée qu’elle était.
Après les deux ans de son second fils, les ennuis physiques ont commencé faisant suite à une bronchite sans fin pendant sa deuxième grossesse.
Toutes les infections sont reliées à la colère, la rage (légitime d’enfant refoulé bien sur) et la frustration. Dans les bronchites, on retrouve:
En décodage biologique, la pneumonie est symbole de :
La lymphangite nous ramène à plusieurs conflits:
Pour ce qui est de la méningite, il y a:
Enfin la fibromyalgie parle de:
Déséquilibre du système nerveux faisant suite à un choc émotif ou accident. Pour lutter contre la douleur psychique, les personnes qui en sont atteintes deviennent perfectionnistes, hyper exigeantes et loin de leurs besoins profonds.
Elles sont en général plutôt gentilles et généreuses mais dans une immense dévalorisation (Laurence ne voulait pas que sa famille ait honte de son inactivité).
Pour en arriver à ce point de souffrance, il faut souvent avoir été en contact prolongé avec de grands manipulateurs qui utilisent la violence, souvent verbale.
Comme cette maladie ne présente aucun symptôme extérieur visible, la personne souffre sans pouvoir prouver sa souffrance comme c’est le cas des enfants abusés.
Laurence raconte à un moment sa rencontre avec un médecin du travail qui ne veut pas la croire et qui recrée chez elle l’environnement à tendance « perverse » de son enfance.
En règle générale, un amoncellement de maladies comme c’est son cas, trouve sa cause dans l’arbre généalogique. Les blessures non résolues de l’arbre cherchent à être guéries au travers d’un descendant.
Ces blessures non dénoncées de l’arbre peuvent être des tortures (époques de guerre) ou de séquestration… comme cela pouvait être le cas pour une femme enceinte qui ne doit pas déshonorer sa famille en étant fille-mère.
Cet indice est important car les problèmes de Laurence ont souvent commencé avec les grossesses.
Je ne peux rien prouver mais lorsqu’on vit des horreurs pareilles, la cause est souvent antérieure à notre propre naissance. Voir mon article sur les maladies d’enfants.
En dehors du décodage biologique, quelques indices laissés par le récit:
En analysant des mots pris ça et là dans le texte, je retiens :
« Dégoûtée du milieu dans lequel je travaillais » ce qui est une transposition du climat familial, par opposition au besoin de beauté absent dans la famille.
« Il faut dénoncer des choses » , cela parle encore du climat familial et de l’abus infantile. « Notre monde contemporain oppressant » reste une projection du milieu familial de l’enfance.
« Rougir de moi » montre une dévalorisation d’elle-même si elle n’est pas utile. La dévalorisation est un réflexe défensif qui permet de récupérer du pouvoir, je m’explique :
Pendant que je crois que je pourrais faire mieux, je ne me confronte pas à la réalité de mes parents qui n’assurent pas et me laissent dans l’impuissance totale du à mon statut d’enfant.
Je peux faire mieux à l’école à dix ans mais est-ce que je peux faire mieux à trois mois?
Comment réussir sa vie dans l’épreuve?
En conclusion, tout ce qui vous arrive adulte est la répétition de votre bain d’enfant afin que vous puissiez le ramener à la conscience et le libérer.
Parfois, vous êtes aussi amenés à vivre des mémoires trangénérationnelles pour les mêmes raisons.
Tant que vous vivez dans ce schéma et n’êtes pas conscients des mémoires à l’oeuvre, le stress alimente les maladies qui ne sont là que pour tirer la sonnette d’alarme.
Rien n’arrive par hasard. La grande fatigue liée aux symptômes empêchait Laurence de se révolter car il y avait un danger. La colère de l’impuissance continuait à faire rage dans son corps sous forme d’infection.
Laurence a choisi inconsciemment de faire tout ce travail en passant par le corps car dans sa croyance, « on guérit mieux d’une maladie que d’une blessure psychique ».
Or, on s’aperçoit que, au travers de toutes ses maladies (mal à dit), c’est toute la blessure psychique qui a défilé dans son corps.
Dans le cas de Laurence, le surplus de souffrances vécues trouve son origine dans des causes karmiques, c’est à dire au-delà de sa propre enfance ou dans un schéma familial sur plusieurs générations.
C’est souvent un des aspects de la fibromyalgie.
Si Laurence réussit à mettre du cœur sur cette terrible histoire et accepte par cela même d’avoir été celle qui réhabilite ses ancêtres, alors la branche de son arbre généalogique est guérie.
Ne pas rester bloquée dans l’injustice est un véritable tour de force et la preuve du travail intérieur accompli.
Un grand merci à Laurence qui a prêté un épisode de sa vie à l’analyse par le décodage biologique. la réponse à comment réussir sa vie est l’oeuvre de toute une vie.
Seuls le climat sain dans sa nouvelle famille, l’arrêt du travail alimentaire et la créativité lui ont permis d’être elle-même enfin et de commencer à guérir.
L’histoire de Laurence vous touche, vous fait réagir, vous interroge? Laissez un commentaire!
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