Le décodage biologique, un état d’esprit face à la maladie
Les ponts du mois de mai sont un moment idéal pour se connecter à sa profondeur. C’est ce que je fais en ce moment et comme vous l’avez vu, j’ai ralenti mon rythme d’écriture (de marche aussi ;-)).
Rassurez-vous je ne suis pas juste partie en vacances perpétuelles… je suis aussi à fond sur le projet des couleurs dont je vous ai déjà touché quelques mots avec une vidéo haute en couleurs cet hiver.
De plus, j’ai une excellente nouvelle, je viens d’avoir la réponse de mon éditeur à propos de mon nouveau livre sur Ho’oponopono, vous pouvez voir sa présentation en cliquant ici. Vous en saurez plus très bientôt.
Faire du neuf mobilise une énergie colossale pour s’extirper du petit train-train, gagner sa vie-se détendre-traiter la matière…
C’est ce qui se passe en ce moment pour moi et beaucoup de gens que j’accompagne, créer du nouveau demande du temps, de la disponibilité et de l’énergie.
Une énergie nouvelle qui passe par un petit accident
Tout a commencé avant mon départ en Thaïlande, lorsque je suis partie sur deux béquilles. Je me suis fêlé le pied juste avant de partir sans compter l’arrachement des ligaments, bref la totale.
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Vous comprenez que j’ai eu besoin du décodage biologique pour y voir plus clair dans cet accident. C’est ce que je vais vous expliquer dans cet article.
Vous trouverez aussi 3 techniques infaillibles (et inédites) pour tous vos bobos au niveau des membres inférieurs à la fin de cet article.
Décodage biologique: à quoi sert la maladie?
J’ai expérimenté le périple avion en chaise roulante, et j’avoue que me laisser conduire a été une expérience plutôt satisfaisante.
Vous vous doutez bien que je ne me suis pas contentée de vivre cette expérience de ne plus pouvoir me servir de mes appuis terrestres sans interroger la situation.
Tout d’abord, il faut savoir que lorsque le corps parle, c’est que vous êtes mur pour regarder un important dossier émotionnel à l’intérieur de vous.
Même si vous ne le savez pas, lorsque cela arrive c’est que vous vous interrogez et que vous êtes en quête d’une réponse ou d’une solution.
Ce qui est toujours passionnant dans cette aventure, même si parfois c’est un peu douloureux, c’est que non seulement le symptôme fait du sens mais en plus il vient à votre secours pour élucider votre problème.
Il n’y a pas d’erreur ni de symptôme aléatoire, la façon dont le corps se comporte traduit un message. N’oubliez pas qu’il y a dans votre corps assez de virus et de bactéries pour vous tuer en 24 heures.
Cela signifie que si la biologie décide de laisser passer une bactérie dans le sang pour atteindre un organe, elle sait ce qu’elle fait ! Si une fracture arrive, c’est aussi qu’il y a une raison.
Je vous ai raconté l’histoire du docteur Hamer qui avait fait un cancer des testicules après la mort de son fils pendant que sa femme développait elle aussi un cancer des ovaires.
Le corps cherchait, par la prolifération des cellules, à accélérer la capacité des gonades à refaire un nouvel enfant pour compenser la perte. Vu sous cet angle, la réponse du corps est d’une grande logique.
Comme chaque organe ou partie du corps a une fonction biologique, il est possible de faire des analogies avec l’émotion (ou le ressenti) qui cherche à se libérer.
Ainsi:
- Tout ce qui est indigeste dans votre vie se portera plutôt sur l’estomac
- Tout qui est considéré comme « dégueulasse » se portera sur le colon
- Tout ce qui est vécu comme un effondrement se portera sur les reins
- Tout ce qui est vécu comme déstructurant, dévalorisant ou comme un manque d’appui solide se portera sur les os.
Ainsi, ce qui est choqué en vous et qui continue à générer des émotions se transforme en symptôme.
D’une façon générale, dans le décodage biologique, 4 choses importantes sont à considérer pour faire du sens avec la maladie :
1°) Quelle est la question que vous vous posez en ce moment par rapport à votre vie ?
2°) Dans quel contexte est ce que la maladie (ou l’accident) arrive ?
3°) Quel est l’organe ou le membre touché ?
4°) Quelles sont les conséquences dans votre vie: ce que cela vous oblige à faire ou vous empêche d’accomplir ?
Et si vous vous posez la question: est-il nécessaire de se faire mal pour comprendre quelque chose d’important dans sa vie ?
La réponse peut être oui, surtout si le dossier que vous investiguez est lié à une forte souffrance émotionnelle comme vous le verrez plus loin.
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Je ne fais pas l’apologie de la souffrance mais souvent une douleur physique est un moyen d’entrer en contact avec une souffrance psychique. Parfois c’est la seule façon même si c’est temporaire.
Ma réponse aux 4 questions du décodage biologique
1°) La question que je me pose en ce moment.
J’ai remarqué, à deux reprises lors d’un travail intérieur l’existence en moi d’une émotion un peu foudroyante qui me prend dans la gorge, m’empêche de parler et semble anéantir tout mon être. Même TIPI me paraissait insuffisant .
Comme toute expression d’un trauma, ce type d’émotion est difficile à sentir parce que protégé par une forme d’immunité psychique.
Pour y avoir accès, je dirais qu’il faut le demander. C’est ce que j’ai fait. J’avais demandé le matin même (en faisant un reiki) à pouvoir travailler cette émotion profonde inaccessible.
Savoir à qui demander dépend de chacun, c’est peut être:
- Une autre partie de vous dans d’autres dimensions
- Votre idée de l’Esprit
- Votre idée de la Source
- Votre idée d’une transcendance
- Un ange, un Dieu, un prophète, un maître
Bref, quelque chose de plus grand que votre petit moi terrestre.
Pour en revenir à mon histoire, j’ai la chance de savoir quelle question je me posais au moment où tout cela est arrivé.
Je pourrais la résumer ainsi: comment faire pour nettoyer ce foyer émotionnel dont j’ignore tout ? Oui, je sais, pourquoi aller chercher les problèmes tant qu’ils ne sont pas la (d’où le titre de l’article) ?
Parce que je sais que les émotions liées à des traumas minent l’énergie, entravent la créativité et empêchent de se sentir heureux.
Ces émotions limitent aussi vos capacités surtout lorsque vous voulez vous lancer dans quelque chose de nouveau.
C’est un peu comme si votre territoire psychique était limité à certaines expériences qui ne « craignent rien ». Toute innovation est exclue.
Le mental n’aime pas les changements (il ne reproduit que du connu) et votre cerveau est programmé pour que vous ne vous approchiez pas du trauma.
En effet, s’en approcher c’est augmenter votre niveau de stress alors que le cerveau passe son temps à calculer la meilleure façon de vous maintenir en vie.
Pour résumer, si vous savez ou sentez qu’une expérience traumatique est enfermée depuis l’enfance, il faut le demander afin de vous en dégager.
En effet, c’est vous qui, de façon très inconsciente, avez bâti autour de cette expérience, tout un système inhibant qui vous empêche d’être totalement vous-mêmes. C’était mon cas et j’étais totalement volontaire pour mettre le nez dedans.
2°) Le contexte dans lequel l’évènement est arrivé:
Pour les accidents, le contexte est instantané. Pour les petits bobos, chercher la source émotionnelle en remontant à un ou deux jours avant l’apparition du symptôme.
Dans le cas de maladies plus graves, pour trouver le contexte il faut remonter entre six mois et deux ans en arrière pour tomber sur l’évènement traumatique qui entraîne une réponse de la biologie.
Dans mon histoire, j’étais élève dans un stage et nous étions en train de travailler sur les différents cerveaux et l’évolution de l’humanité.
Nous étions donc absorbés dans un exercice pour retrouver en nous l’expérience « mammifère » de la chasse en groupe (comme les lionnes ou les guépards)
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Tant que j’étais une proie, tout allait bien, ma structure n’était pas menacée. Par contre lorsqu’il a fallu que je sois l’attaquante, le pied a cédé.
Mon cerveau n’a pas laissé faire cette descente volontaire dans une forme de violence archaïque.
3°) Quel membre est touché?
Dans mon cas, c’est le pied, la connexion avec la terre/mère, l’appui de base qui tient toute la structure. Les ligaments, de leur côté, ont pour fonction de relier.
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4°) Quelles conséquences dans ma vie ?:
- Immobilité relative,
- Obligation de me faire aider,
- Nécessité de ralentir,
- Lever le pied au sens propre comme au figuré.
En règle générale, toute entorse, comme son nom l’indique, est une « entorse » à un règlement intérieur auquel vous obéissez même si vous n’en êtes pas conscient.
De toute évidence, dans mon règlement intérieur, il est dit « surtout pas d’actes de violence » sans doute pour ne pas raviver des mémoires de l’enfance.
Ce que j’ai revécu pendant cet accident c’était beaucoup de peur, voire de terreurs totalement inconnues.
Lorsqu’une ostéopathe m’a touché le pied, alors toute l’émotion s’est libérée, beaucoup de tristesse dont j’ignorais la cause. C’était incroyable de voir que mon pied contenait toute cette tristesse.
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Si je décode mon entorse, voilà ce que ça donne:
- Dans un contexte de violence (même si c’était un jeu), j’ai retouché des émotions de la toute petite enfance associées à la peur de mourir et en lien avec un conflit à la mère qui empêche d’être soi.
- Le fait que l’os soit fêlé indique un conflit de dévalorisation. C’est souvent le cas pour les enfants qui vivent une relation difficile ou distante avec la mère dans les premiers mois.
C’est un peu comme s’il se disait : « si la mère ne veut pas de moi, c’est que je ne suis pas assez bien ».
- L’arrachement de ligaments indique une fixation sur « quoi que je fasse, je n’y arriverai pas ».
Ceci est une croyance profonde que développe un enfant qui pense devoir se débrouiller tout seul en toutes circonstances puisque se parents ne sont pas là pour le soutenir.
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Alors, à la question, « suis-je maso », je peux répondre que, sans cet accident, ces émotions étaient totalement impossibles à sentir.
Parfois l’accident arrive juste au bon moment pour vous libérer d’une émotion profonde ou d’une mémoire et la pathologie est là pour vous y aider. Reste à savoir décoder…
Autres significations possibles en décodage biologique
Si vous avez ou avez eu aussi une quelconque blessure à la jambe, sachez qu’il y a d’autres interprétations possibles comme:
- Ne pas pouvoir plier devant une situation (si les genoux sont touchés)
- Ne pas savoir sur quel pied danser, ou quelle décision prendre
- Se préparer à changer de vie ou de direction
- Sentir le manque d’appui parental dans l’enfance
- Impuissance à terminer ce qu’on veut faire
- Avoir besoin de lever le pied, de s’immobiliser ou au moins ralentir
- Retrouver une phase traumatique de la toute petite enfance
- Revisiter la période de dépendance entre 0 et 2 ans (celle où on ne marche pas encore bien)
- Besoin d’accepter une situation avant d’aller de l’avant.
- Difficulté à rester flexible par rapport à un changement de situation
- Besoin de se détacher de la mère parce que trop présente ou trop absente
- Culpabilité de faire ce qu’on faisait lorsqu’on s’est fait mal
- Problématique à résoudre entre rester ou partir (changement professionnel par exemple)
- Faire un travail en psychogénéalogie sur la lignée maternelle.
- Conflit de dévalorisation, ne pas arriver à la cheville de quelqu’un
- Ne pas se sentir à la hauteur pour réaliser un projet
- Apprendre à se détacher de quelqu’un sur qui on projetait la mère
Après cela, libre à vous d’imaginer que vous vous êtes fait une entorse par hasard…
Lorsque je suis arrivée en Thaïlande, même si c’était un bonheur d’être au soleil, c’était tout de même l’enfer avec les béquilles.
Aucune autonomie pour les petits plaisir de la vie, peu de mobilité pour les déplacements, c’est fou ce que l’immobilité fait apprécier l’usage de ses jambes!
Rencontre insolite dans les Îles thaïlandaises
C’est là où l’histoire devient intéressante. Parce que j’étais en difficulté, j’ai attiré à moi un guérisseur Philippin.
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Les îles thaïlandaises attirent de nombreux Philippins qui cherchent un petit boulot et chantent le soir pour les touristes. De là à imaginer qu’il se trouvait parmi eux un guérisseur…
Cela me montre que la vie est beaucoup plus créative que tout ce que je pourrais imaginer.
Pour décrire la première séance, je ne peux que me référer à l’enseigne d’un tatoueur sur cette même île qui affiche en enseigne: « of course it hurts » traduction: Bien sur ça fait mal !
Il n’empêche qu’en une séance je posais enfin le pied par terre !
Finalement, j’ai fait appel à lui plusieurs fois pendant le séjour. Si je vous dis « racler les os » cela vous donnera une faible idée de sa technique !
Le plus étonnant c’est qu’en travaillant sur ma cheville, il a trouvé d’anciennes blessures de fractures pourtant bien consolidées.
En fait, la charge émotionnelle qui avait causé mes anciennes fractures était encore intacte, même si la mécanique s’était remise à fonctionner.
J’ai vraiment eu une preuve de plus que tout ce qui s’imprime dans le corps a une résonance émotionnelle qui, en général, n’est pas travaillée !
Grâce à cet accident, j’ai pu libérer d’anciens foyers émotionnels enkystés depuis plus de 40 ans!
Alors si vous aussi, vous avez ou avez eu des accidents impliquant les membres inférieurs, retrouvez le contexte dans lequel ces accidents sont survenus et vous découvrirez sans doute que la charge émotionnelle est toujours présente.
3 secrets pour réduire les entorses
Si vous n’avez pas de guérisseur Philippin sous la main, je vous propose de réaliser un cataplasme et de travailler sur votre visage les points de réflexologie qui peuvent vous aider à récupérer facilement de la mobilité.
a) Cataplasme de gingembre.
C’est sa recette secrète valable aussi pour l’arthrose, le mal de dos et toute inflammation articulaire.
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- Prenez une racine de gingembre frais. Coupez-la en deux . Striez la pulpe de façon à ce qu’elle soit très aplatie.
- Faites chauffer avec un briquet la pulpe et positionnez le gingembre coupé en deux à l’endroit de la douleur.
- Entourez d’une bande ou d’un film plastique pendant 20 minutes. Jetez ensuite le cataplasme de gingembre et massez doucement.
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b) Potion miracle en énergétique chinoise
Si vous n’êtes pas très doué pour les cataplasmes ou si vous n’avez pas de gingembre frais sous la main, testez la potion chinoise Zheng gu shui (liniment).
Elle vous sera précieuse pour toute blessure entorse, fracture, luxation. Cette formule aide à la circulation du sang, diminue l’inflammation, stoppe la douleur, aide à la régénération des tissus et accélère la guérison des fractures. Non elle ne fait pas le café…
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C) Reflexologie faciale Dien’ Chan’
Le Dien’ Chan’ est une technique vietnamienne de réflexologie faciale qui est d’une grande efficacité et peut se pratiquer sans danger.
Vous verrez sur l’image ci-dessous la façon dont le corps est représenté sur le visage. Ainsi, vous voyez que les pieds se situent au niveau du menton.
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Il existe d’autres points à stimuler avec vos doigts (en pliant la première phalange) ou avec un stylet. Vous trouverez les points à stimuler sur l’image ci dessous:
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Point 1 : stimuler de haut en bas verticalement
Point 2 : vous pouvez balayer le menton pour couvrir les deux zones
Point 3 :(le plus important) situé au bas de la joue sur le maxillaire, stimulez vigoureusement
Point 4 :seulement à droite du visage, soulevez un peu la joue pour le trouver
Point 5: stimulez des deux côtés du visage par petites touches appuyées le long du sourcil en remontant à partir de sa racine en suivant le rebord orbital.
Point 6 et 7 stimulez -les avec un mouvement de balayage du haut vers le bas.
Et vous, vous amusez-vous à décoder vos petits bobos? Vous arrive t-il de faire des demandes pour avancer? Laissez un commentaire!
Mar 03
Comment lacher prise dans les relations en 9 etapes? Technique Tipi
Développement personnel, Guérison, Relations, technique Tipi
by Hannah
Avant le comment lâcher prise, le pourquoi!
Lâcher prise c’est laisser aller ce qu’on tient avec force. Je me suis posée la question : « qu’est ce que je tiens avec force » ?
Réponse, pas grand chose que je sache (en apparence). Est ce que je me souviens d’objets que je tenais avec force? Jamais très longtemps.
Est ce que je me souviens de situations que je tenais avec force ?
Oui, par exemple, quand mon blog s’est fait hacker, je ne voulais pas que des publicités apparaissent à l’insu de mon plein gré donc oui, je tenais avec force à la « pureté » de mon blog.
Est ce que c’était facile de savoir comment lâcher prise ? Non, tant que le problème n’était pas réglé et surtout tant que je n’avais pas compris ce qui se cachait pour moi derrière cette apparente épreuve.
Cet article est écrit pour la Croisée des Blogs, organisée par Sandrino du blog « Réussir ses relations«
La peur n’est pas facile à lâcher si vous n’avez pas les clés de ce qui la provoque.
Est ce que je me souviens de relations où j’avais du mal à lâcher prise ? Là, je réponds un grand OUI parce que, même quand elles étaient terminées, je continuais à m’accrocher à elles!
Peut-être avez-vous connu aussi :
Alors vous savez que c’est bien la dernière chose que vous avez envie de faire : celle de lâcher prise ou d’apprendre comment lâcher prise!
Toutes les situations où la peur est incluse vous poussent à vous accrocher désespérément mais à quoi ?
Ce que vous voyez de vous-même, c’est que vous tentez de résister, donc vous alimentez la souffrance et vous resserrez la main pour ne pas lâcher prise.
Pourtant, avec un petit travail sur soi et un peu de conscience, il est assez aisé de se rendre compte qu’on est accroché à la situation.
Pour lâcher prise, il faut savoir ce que vous tenez!
Cependant, je vais vous donner plus loin quelques situations où vous ne savez peut-être pas que vous êtes accroché et que vous auriez intérêt à lâcher prise !
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Pourquoi ? Parce que c’est votre inconscient qui tient serré la situation ! Tant que vous croyez savoir ce à quoi vous êtes accroché, vous êtes loin du compte et vous ne saurez pas où vous avez à lâcher prise!
Je suis allée me renseigner chez les collègues du web pour voir un peu ce qu’ils avaient comme conseils à donner pour lâcher prise….
« Apprendre à vivre le moment présent »…dites-moi franchement, êtes-vous vraiment capable de distinguer au présent ce qui vient du présent et les interactions de votre passé dans votre présent ?
Parce que si vous êtes capable de faire cela à chaque instant chapeau! Ce n’est pas mon cas ni celui de ceux que je rencontre.
Comme il n’existe qu’un instant présent, c’est le point de convergence de tous les espaces-temps, pas seulement de votre présent!
Lâcher prise ou réactivité, pas si simple!
Laissez-moi vous donner un exemple pour comprendre de quoi je parle.
Vous entrez dans la chambre de votre ado pour lui demander de ranger sa chambre et il vous parle mal, d’ailleurs ce n’est pas la première fois qu’il est provocateur et insolent à votre égard.
Si vous préférez utiliser un adulte plutôt qu’un ado (un parent, un(e) conjoint(e) etc…) à qui vous demandez un service et qui vous envoie sur les roses, vous allez voir, ça fonctionne aussi !
Que faites-vous ?
Y a t-il d’après vous une des 5 solutions qui soit plus adéquate? Et ne me dites pas que vous n’avez pas reconnu un de vos schémas !
La solution est : aucune. Pourquoi ? Parce que, dans les 5 cas, vous êtes dans la réactivité.
Et si vous êtes dans la réactivité, c’est que vous êtes accroché… comment auriez-vous même l’idée d’un lâcher prise puisque vous ne savez pas ce que vous tenez !
Vous avez à peine senti ce que la situation avait provoqué en vous que vous étiez déjà en train de:
Si vous pensez que lui parler gentiment sans violence en le culpabilisant n’est pas de la réactivité, c’est que vous ignorez peut-être votre peur, votre tristesse ou que votre colère est refoulée.
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Vous voyez que ce n’est pas si simple de savoir à quoi on est accroché avant de penser à lâcher prise…
Attendre que votre ado ait 18 ans pour en être débarrassé ou penser quitter votre compagne (on) n’est pas non plus ma notion de lâcher prise mais plutôt celle de la fuite !
Ce fameux moment présent que vous croyez vivre est encore empreint de votre passé et vous ne vous en êtes même pas aperçu. N’imaginez pas pouvoir lâcher prise.
Le deuxième conseil du web sur comment lâcher prise, c’est « apprenez à méditer ». Pour avoir pratiqué pendant de nombreuses années la méditation, je sais qu’elle ne prépare pas forcément à ne pas être réactif dans ce type de situation.
Pour certains, elle peut même éloigner du vrai ressenti, dans une façon toute relative de ne pas se sentir concerné mais ceci ne concerne que moi bien entendu!.
Je suis d’accord avec vous, la méditation c’est formidable mais ce sont surtout des gammes. Lorsque vous jouez un vrai morceau devant quelqu’un, vous quittez la plupart du temps l’instant présent.
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Alors comment lâcher prise dans cette situation ?
A) Tout d’abord reconnaître votre désir de contrôler la situation ou la personne, puis votre impuissance totale à la contrôler. Le désir de contrôle est là pour vous sécuriser mais c’est l’antithèse du lâcher prise !
B) Une fois que vous avez reconnu ce désir de contrôle et cette impuissance à le faire, notez l’émotion que cela crée en vous. Peur ou tristesse ?
Si c’est la colère qui monte en premier, c’est que vous n’avez pas senti votre impuissance à changer la situation, surtout si elle dure depuis un certain temps, voir depuis tout le temps ! Cherchez la peur ou la tristesse qui se cache derrière votre colère en vous recentrant sur l’impuissance.
Lorsque vous sentez l’émotion, sachez qu’elle appartient à une partie de vous-mêmes qui n’est pas au présent.
C’est sans doute un enfant enfoui, terrorisé par un parent violent (au moins dans les mots) ou un éducateur, un grand frère (soeur) etc…
C’est peut-être la peur de sentir une réaction dérangeante dans votre corps alors si les émotions n’étaient pas permises dans votre milieu familial et que vous ne deviez rien montrer .
Si c’est de la tristesse, c’est un profond sentiment de solitude qui découle du fait de ne pas pouvoir être en lien.
La tristesse est aussi l’émotion d’une partie enfouie de vous-même, peut être un enfant habitué à entendre des disputes et qui ne trouvait pas de bras réconfortants tant ses parents étaient occupés à se chamailler.
Tant que vous n’avez pas pris conscience de tout cela à l’instant même où la personne vous parle mal, vous êtes en réactivité et vous avez quitté l’instant présent.
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Une fois que ceci est fait, vous avez déjà réussi à lâcher prise sur la situation car vous avez reconnu les ingrédients du passé auxquels vous étiez accroché, vous pouvez de nouveau être heureux!
Vous n’êtes pas obligé de tout comprendre en un instant, juste sentir ce qui se passe en vous et ne pas y réagir immédiatement.
C°) Dépendamment de votre état, à ce moment là, vous pouvez soit :
Voilà une véritable séance de lâcher prise, vous voyez qu’il y a du boulot pour en arriver là tout en restant présent et en lien avec la personne qui, en apparence, vous a fait du mal!
Car c’est, bien entendu, toujours à l’endroit où ça fait le plus mal.
Au cas où vous n’auriez pas réussi à lâcher prise au cœur même de la la discussion houleuse...
Si l’exercice de simultanéité vous parait encore hors d’atteinte, examinons un peu ce qui se passe lorsque vous n’avez PAS réussi à lâcher prise sur la situation.
Vous quittez la pièce stressé, triste (sans le savoir), en colère (en le sachant), déçu, dans le déni (sans le savoir), coupable (sans savoir ce que ça cache), amer à propos des ados ou des hommes (sans savoir que vous généralisez), inquiet (sans comprendre pourquoi), rejeté ou blessé.
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Le travail de lâcher prise peut alors commencer si vous avez décidé de ne pas ruminer toute la journée, de ne pas vous mettre au lit ou aller voir une comédie musicale au cinéma.
Comment lâcher prise en 9 étapes
1°) La motivation pour lâcher prise
Trouvez en vous un véritable désir de lâcher prise pour ne pas vous imposer cet état générateur de basses vibrations qui va, par la loi d’attraction, vous apporter d’autres situations stressantes à gérer.
C’est une véritable décision à prendre. Vous pouvez aussi choisir de rester accroché ou ne rien choisir du tout car vous n’avez aucun recul et aucune conscience d’avoir été activé par la scène.
Sachez qu’appeler vos parents ou vos amis pour un conseil ne vous fera sans doute pas lâcher prise, vous allez juste réussir à vous plaindre et vous dé-responsabiliser.
Ouvrir le pot de Nutella ou la boite de gâteaux vous permettra juste d’endormir vos émotions avec le sucre.
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2°) Surprenez-vous à vous juger pour pouvoir lâcher prise
Arrêter de vous traiter de nul et d’incapable sous prétexte que vous n’avez pas su gérer la situation. Acceptez ce qui est.
Souvenez-vous que si c’est une partie de vous qui inconsciemment rejoue la scène afin que vous puissiez nettoyer votre blessure, vous n’avez aucun pouvoir de l’en empêcher.
3°) Voyez-vous juger l’autre sans retenue pour apprendre à lâcher prise
Sentez votre désir de juger l’autre, de nul, de violent, d’incapable, de C.. avec la panoplie de noms d’oiseaux etc…
Rappelez-vous qu’un jugement est une blessure du cœur qui vous appartient et que l’autre vous renvoie.
Sachez aussi que ce que vous jugez chez l’autre (son égoïsme et sa violence) est exactement ce à quoi vous avez été confronté alors que vous n’étiez pas en capacité de vous en extraire.
Cela ne signifie pas nécessairement que vous ayez été violent mais plutôt que vous avez été soumis à la violence. Il est normal que, dans la redite, vous perdiez votre calme.
Votre jugement sur l’autre est précieux car il vous donne la mesure exacte de ce à quoi vous avez été confronté.
4°) Souvenez-vous que vous êtes dans une projection pour pouvoir lâcher prise.
Vous projetez votre passé sur cette scène, c’est pour cela qu’elle vous paraît traumatisante. Qui, au fond de votre subconscient, est cette personne qui vous agresse, vous rejette et ne veut pas de lien avec vous ?
Ne faites pas trop longtemps la confusion: votre ado n’est pas votre père, votre conjoint n’est pas votre mère…
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5°) Renoncez temporairement à votre objectif louable d’être un bon parent pour cet ado, une bonne épouse pour votre compagnon ou un bon fils pour vos parents afin de lâcher prise.
Il est question d’une blessure profonde, la partie de vous qui est blessée est encore jeune, elle n’est pas mariée et elle n’a pas d’enfants !
Faites le deuil de la croyance « il faut » ou « je dois » être un parent exemplaire, une compagne douce et aimante ou un enfant reconnaissant.
Vous êtes humain et vous avez été touché : vous êtes hors jeu pour quelques minutes.
6°) Accueillez en vous l’enfant blessé pour lâcher prise
Je parle de cet enfant en vous qui a souffert de rejet, de solitude, d’abandon ou de mauvais traitements et avec lequel vous n’êtes pas très familier (e) sauf pour le pousser à se soigner.
Laissez-le vous montrer ce à quoi il a été confronté très jeune sans pouvoir se défendre ou se plaindre, ne cherchez pas à vous en débarrasser rapidement avec une bonne thérapie..
Abandonnez-vous temporairement (et loin de la scène initiale) à la vulnérabilité qui est en vous à cet instant.
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Devenez un bon parent pour cet enfant blessé en vous et ne vous préoccupez plus des acteurs de votre vie d’aujourd’hui avant d’avoir soulagé cet enfant en vous.
7°) Méfiez-vous des bénéfices secondaires de la maltraitance pour lâcher prise
Je sais que cette notion n’est pas facile à comprendre. Apprenez à mesurez le bénéfice secondaire que représente cette scène avec votre fils ou votre conjoint.
Pendant que vous vous prenez le chou avec un ado en 2015 qui reste votre fils et qui est encore dépendant, vous ne prenez pas beaucoup de risques…
C’est quand même plus facile de tenter de régler votre blessure avec lui en 2015 que d’être aux prises, enfant, avec un parent violent, alcoolique ou bipolaire, non?
C’est bien cet enfant en vous dont je vous parle qui souffre aujourd’hui. Il vous fait revivre une scène ancienne afin que vous puissiez soigner votre plaie, pas pour que vous déclariez la guerre à votre ado !
8) Centrez-vous sur les besoins pour lâcher prise
Au final, posez-vous la question : qu’est ce que j’aimerais vivre avec mon fils ? Quel est mon véritable besoin ?
Soyez prêt à l’exprimer face à votre ado (ou votre conjoint(e)) lorsque le moment sera venu d’en discuter avec lui (elle).
En attendant, mettez-vous quelques minutes à l’écoute de ses besoins à lui (elle). Mettez-vous dans ses baskets afin de déterminer les raisons possibles pour lesquelles il a été irrespectueux.
De quoi a t-il besoin ?
Demandez-vous si vous pouvez lui suggérer d’autres moyens de se sentir libre qu’en ne nettoyant pas sa chambre.
Gardez ces pistes en tête lorsque le moment sera venu d’harmoniser vos besoins respectifs. Vous saurez alors que vous avez réussi à lâcher prise.
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9°) La technique TIPI à la rescousse pour apprendre à lâcher prise
Il arrive que certaines peurs soient tellement ancrées qu’il ne soit pas possible de les déloger ni de lâcher prise avec un travail sur soi ordinaire.
Je sais de quoi je parle, certains de mes schémas et de leur gestion ont résisté à toutes les thérapies.
Dans ces cas là, les traumas ont commencé dès des les premiers mois de vie (avant la mémoire) voire dès la vie intra-utérine, je vous renvoie sur d’anciens articles TIPI (Technique des peurs inconscientes).
La conscience seule ne peut pas les démanteler car, au fil des années, la pelote « trauma-gestion-bénéfice secondaire-croyances-cerveau reptilien-hypothalamus » vous interdit littéralement l’accès à ces données.
Je connais peu de techniques, à part les thérapies quantiques et selon moi la technique TIPI en fait partie, qui permettent d’atteindre ce nœud central.
La technique TIPI permet de dénouer, jusque la vie intra-utérine, les nœuds que le cerveau s’est fait avec les difficultés à gérer du fœtus ou du bébé.
La technique TIPI permet, sans mental ni compréhension et à partir des émotions de retourner dans le corps en laissant ce dernier se libérer.
Je ne veux pas vous raconter de salades, avec toute la bonne volonté du monde et les prises de conscience à ma disposition, il y a vraiment des blessures auxquelles je n’avais pas accès rien que par la compréhension, l’énergétique ou les techniques de « tapping ».
Comme j’ai tout essayé (ou presque), je garde aujourd’hui, dans ma boite à outils, les techniques (non- duelles) qui fonctionnent et ne font pas qu’agiter le cocotier émotionnel.
Qu’est ce que j’entends par non-duelles? Celles qui ne font pas de clivage entre maladie/guérison, trauma/libération, peur/sérénité, poids du passé/légèreté, stagnation/atteinte d’objectifs.
L’Être y est pris dans son entièreté et ces couples apparemment antinomiques se côtoient agréablement.
Je vous souhaite un joyeux lâcher prise et n’hésitez pas à faire appel à moi si vous rencontrez des obstacles.
Voici comme demandé par vos sympathiques réponses à l’enquête, une liste de mes prochains évènements.(Vous les trouverez aussi sur l’onglet « stages) .
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Et vous, quelle est votre recette pour lâcher prise ? (à part la vodka ou le chichon). Sur quoi avez-vous récemment lâché prise ? Laissez un commentaire !
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