Ho’oponopono fonctionne toujours!
Ma réponse commence toujours ainsi : Ho’oponopono ça fonctionne pour tout le monde mais pas au niveau où vous le voudriez.
Cette méthode ne cherche pas à solutionner des problèmes, elle sert à nettoyer les mémoires, les vôtres, celles qui sont stockées dans votre subconscient et que vous ne connaissez pas.
Comment savez-vous que vous avez des mémoires ? Ce sont les autres qui vous les révèlent bien sûr et les circonstances de la vie que vous n’avez pas conscience d’avoir choisies.
Vous étiez tranquille avant de recevoir ce coup de fil? Maintenant, vous êtes tout retourné. Une mémoire vient d’être activée en vous.
Il faut que vous compreniez que c’est votre attachement à ce problème qui est le problème.
Un exemple classique de travail sur soi avec Ho’oponopono
Je prends un exemple ordinaire: j’ai une fille qui ne veut plus me parler. Faire ho’oponopono ne va pas faire en sorte que votre fille vous parle mais:
vous allez commencer à nettoyer le fait que vous ayez créé une fille qui ne veut pas vous parler.
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Bien que Ho’oponopono ne pose pas ces questions directement, cette situation soulève une mémoire en lien avec la relation mère/fille que vous portez.
Si vous êtes prêt(e) à nettoyer en vous les racines profondes de cette souffrance, alors, oui, cela peut se terminer par le fait que votre fille vous parle à nouveau.
Vous comprenez? Ho’oponopono ne vise pas un résultat mais la remise à zéro des compteurs.
Ho’oponopono est une méthode ancestrale hawaïenne utilisée autrefois pour les réconciliations familiales.
Aujourd’hui, Ho’oponoponopo a gagné ses lettres d’or dans le monde grâce à la transmission du docteur Hew Len.
C’est une technique très simple où il suffit de répéter 4 petites phrases et qui opère des miracles dans la vie des humains, à quelques conditions!
Alors pourquoi tous ces mails de personnes qui me disent que Ho’oponopono, ça ne fonctionne pas ?
Parce que Ho’oponopono ne signifie pas « baguette magique » mais redresser, rendre droit ce qui ne l’est pas et le milieu familial est l’endroit où chacun en a le plus besoin !
Ho’oponopono est avant tout une technique spirituelle de nettoyage très efficace. Qu’avons nous à nettoyer ? Toutes les blessures. D’où viennent-elles ? Du cœur.
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C’est le lien direct que j’ai fait avec la proposition de Jonathan du blog méditer pour être heureux d’écrire un article pour la Croisée des Blogs sur le thème :
Comment faites-vous pour accepter les autres tels qu’ils sont ? En d’autres termes, comment rester fidèle à votre cœur au milieu des tempêtes affectives ?
Parle t-on ici d’amour inconditionnel?
Je me suis d’abord demandé si j’étais éligible pour traiter la question et si au moins, dans ma vie, j’étais capable d’accepter les autres tels qu’ils sont.
Je me suis répondu… et j’ai rassemblé plusieurs catégories par ordre de difficulté!
Aimer les clients/patients
Les personnes les plus faciles à accepter sont mes clients. Je vois en eux leur devenir.
Je devine leur lumière même sous des kilos d’aspects névrotiques. Je sais le temps que cela m’a pris pour me dégager et j’ai confiance dans le fait qu’ils vont y arriver aussi.
Je sais que l’espace que j’ai ouvert en moi est une surface sur laquelle ils peuvent s’appuyer pour traverser.
Où qu’ils soient bloqués dans la rivière, je peux leur tenir la main pour achever la traversée si c’est leur désir.
Ce qui me met en confiance et renforce ma foi dans le travail sur soi, c’est justement que ces personnes sont engagées.
Il est dit qu’un thérapeute n’a pas d’obligation de résultat mais de présence, dans le sens entier du terme, pas juste être là physiquement mais psychiquement.
Je dirais que le thérapeute a un accord tacite (au niveau plus élevé du Soi) avec le client et qu’il est capable de l’aimer d’un amour inconditionnel. Ce qui, pour moi revient à dire l’aimer tel qu’il est.
Lorsque un client remue quelque chose en moi qui dure de l’ordre de la peur, de la colère ou de la tristesse, je sais immédiatement que c’est une mémoire personnelle qui vient d’être activée.
Je dis « qui dure » car, dans la présence empathique avec un client, il n’est pas rare d’avoir des émotions fugaces qui sont souvent des aperçus de ce que le client est en train de traverser.
Faire la différence entre ce qui est à moi et ce qui est à l’autre est tout l’art du thérapeute et de la relation d’aide.
C’est aussi pour cela qu’il est nécessaire de l’apprendre. Projeter sur l’autre est si rapide et si inconscient qu’on ne peut pas imaginer savoir faire la différence sans des années de pratique.
Aimer les individus que je ne connais pas
Ce qui est plus difficile, c’est accepter les autres en général. D’abord, parce qu’ils ne font pas tous un travail sur soi, ce qui signifie qu’ils ne savent pas ce qu’est une projection.
Ils sont persuadés d’agir de leur propre chef alors qu’ils sont en train de se débattre avec des émotions sans le savoir.
Voyons un exemple.
J’ai été longtemps enseignante et j’ai surtout eu affaire à des parents d’élèves. En général, les enfants, eux, vont bien!
Un jour où nous projetions une grève, j’ai prévenu les parents afin qu’ils sachent que je ne serais pas là pour leur enfant pendant la journée de grève.
Lorsque je suis revenue le surlendemain, un parent avait fait un esclandre parce que je l’avais obligé à prendre une journée de congé précieuse dans un boulot où de toute évidence il craignait d’être licencié.
Vous voyez ce que je veux dire en parlant de projection. Il avait pris ma précaution pour un ordre et se sentait en danger d’être rejeté et en insécurité financière.
Aucun rapport bien sur avec la réalité des faits. A la question que la directrice lui avait posé à propos d’en discuter avec moi, il avait répondu : « on ne peut pas parler avec elle » en parlant de moi.
Comment accepter un parent d’élève tel qu’il est?
J’ai donc été obligée de travailler ma partie : il y a encore quelqu’un en moi (une enfant sans doute) qui prend les suggestions des autres pour des ordres et qui n’arrive pas à trouver de liberté d’expression par rapport à cela.
J’ai effectivement trouvé en moi une peur de l’autorité et une difficulté à me sentir libre de dire non si quelqu’un veut quelque chose de moi et pour lequel je ne suis pas d’accord.
Mais cela ne suffit pas. Il reste le positionnement de l’autre. Il m’a fallu accepter qu’il n’était pas capable de faire autrement que de me prendre pour un parent castrateur, doublé d’un parent qui le met en profonde insécurité (la perte potentielle de son travail).
J’ai mis en place le deuxième accord toltèque : « N’en faites jamais une affaire personnelle ».
Pour résumer, il me prenait pour son père et pour sa mère en même temps ! J’ai du m’occuper de trois points cruciaux afin d’être certaine de rester dans le présent et ne pas succomber moi aussi à une projection.
1°) Vu les circonstances, cela signifie que je n’ai pas à me justifier face à ce parent car de toutes évidence il me prend pour quelqu’un d’autre. Je n’ai pas besoin d’être coupable ou responsable de son interprétation.
2°) Inutile aussi d’être en colère contre lui, il ne peut pas faire autrement avec l’histoire qu’il a et la conscience qu’il n’a pas encore développée.
Je dois m’occuper seule de la frustration que cela génère en moi de ne pas pouvoir communiquer librement avec cet homme.
J’ai mis en place le premier accord toltèque : « Que votre parole soit impeccable ». Je n’ai pas cherché à régler mes comptes avec lui.
3°)Il me reste une dernière chose à faire au présent : réamorcer la discussion avec lui en tenant compte de sa difficulté de communication et sans lui sortir une ardoise.
Voilà comment je fais pour accepter les autres tels qu’ils sont.
Au passage, il ne sert à rien de décider de ne pas être en colère dans un contre-sens bouddhiste total: si vous y êtes, vous y êtes.
Quelque chose en vous a été touché, vous allez devoir vous en occuper. N’imaginez jamais que votre colère est justifiée.
Cela ne signifie pas non plus qu’il faille tout laisser faire, nous sommes bien d’accord. Apprendre à dire sans être agi par la colère est le fruit d’un véritable travail sur soi.
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Accepter tels qu’il sont ceux dont je suis proche.
Curieusement, on pourrait penser qu’il est facile d’accepter les amis tels qu’ils sont. Je pars du principe que si c’est mon ami, j’ai un a priori positif sur lui. (ce qui ne signifie aucunement que je n’ai pas de projection)
En langage thérapeutique, mes amis sont souvent des projections positives de parents ou de frères et sœurs même si la relation est bien au-delà des projections.
Lorsque je me sens trahie ou maltraitée par un(e) ami(e), le travail est incommensurablement plus difficile.
D’abord parce que c’est un ami et que j’ai une idée et une croyance à propos de comment il devrait se comporter en tant qu’ami.
Au moins, avec un inconnu, je n’ai pas l’obstacle de mes certitudes et de mes croyances.
Prenons un exemple.
Deux de vos ami(e)s sont allé(e)s au spectacle sans vous en parler. Tant que vous ne le savez pas, tout va bien.
Dès que vous l’apprenez, immédiatement, vous vous sentez rejeté, trahi, exclu, banni, abandonné, que sais-je?
Vous vous repassez le film et vous trouvez tous les ingrédients de la conspiration contre vous.
Nos amis toltèques pourraient d’ailleurs vous être aussi d’un grand secours sur ce coup là ! (n’en faites pas une affaire personnelle;-), plus facile à dire qu’à faire !)
Tout d’abord, vous devez vous demander ce que vous sentez vraiment. Je peux vous assurer qu’au fond de vous, c’est plus souffrant que de la colère.
Que faire pour accepter vos amis tels qu’ils sont?
1°) Accepter de sentir que vous êtes blessé, bien que personne n’ait tiré de flèche.
2°) Reconnaître que le sentiment de trahison, d’abandon ou de rejet que vous sentez si fort est en total décalage avec la réalité.
Deux de vos ami(e)s ont passé une bonne soirée sans vous. Vous êtes donc dans un état régressif. L’espace temps de votre enfance vient de se substituer au moment présent.
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3°) Ne jugez pas cet enfant en vous qui se comporte comme un petit alors qu’il devrait se sentir fort et s’en moquer.
Cet enfant en vous a mal, soyez pour une fois un bon parent pour lui et choyez-le. Soyez compatissant envers sa souffrance.
4°) Reconnaissez que cette émotion appartient à votre passé et que vous avez souvent vécu cette scène sauf que les protagonistes étaient différents.
Le film qui repasse et qu’on ne voit pas
Peut être était-ce votre petit frère ou votre petite sœur au sein de votre mère et vous êtes censé être grand et sans besoin d’affection.
C’était peut-être au contraire un grand frère ou une grande sœur capable d’intéresser vos parents plus que vous par ses études, sa bonne conduite ou sa violence.
Autre scénario, ce sont vos deux parents qui vous déposent chez votre grand-mère pour les vacances.
Allez un petit dernier, ce sont vos frères et sœurs ligués contre vous. Nous sommes toujours d’accord, rien à voir avec vos deux ami(e)s n’est ce pas ?
Il est difficile de voir la réalité dans ces moments-là, vous êtes comme en transe, totalement possédés par l’émotion et incapables d’aimer vos amis tels qu’ils sont.
L’intérêt du travail sur soi, c’est qu’il n’y a pas de refoulement ni d’ardoise justement. Vous ne passez pas l’éponge sur un comportement que vous pensez déviant.
Vous vous réappropriez votre histoire, vos souffrances, vos interprétations et vous laissez vos amis tranquille. Vous les aimez vraiment, voilà tout.
Aimer sa famille telle qu’elle est
Contrairement à ce que vous croyez, c’est l’endroit le plus difficile pour exercer l’amour inconditionnel et aimer les autres tels qu’ils sont.
Non seulement vous les connaissez mais vous êtes proches depuis toujours et vous avez une histoire commune avec.
Les relations familiales sont aussi bourrées de projections qui s’entremêlent joyeusement avec de véritables sentiments, le tout dans un gros bouillon émotionnel.
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Prenons deux exemples :
Vos parents (pourtant âgés) se déplacent plusieurs fois par an pour aller voir les enfants de votre frère, votre sœur…sans passer vous voir.
Vous avez le choix de ne rien sentir, de vous raconter que les autres ont plus besoin d’attention que vous et que tout cela est normal.
Vous pouvez aussi accepter d’avoir un sentiment d’injustice qui monte. Le risque est de tomber dans l’exigence immédiate de vouloir être reconnu.
Si vous ne tombez pas dans le piège, vous allez sentir des effets identiques à l’exemple précédent : rejet abandon, négligence et toute la tristesse qui en découle.
Vu votre état du moment, ma main à couper que c’est comme cela depuis toujours. Vos parents vous ont élevé sans faire de différences et pourtant, vous en avez senties à votre égard.
Du point de vue des accords toltèques, vos parents n’ont rien contre vous, ils ont juste une autre priorité pour le moment.
Si vous viviez dans le présent, vous pourriez le comprendre mais, de nouveau vous avez régressé jusqu’à l’âge de vos 6/7 ans et la situation vous parait intolérable.
Si vous voulez que votre parole soit impeccable, inutile de vous en prendre à vos parents.
Votre souffrance du moment date de l’époque où vos parents avaient 20 ans… ce ne sont plus les mêmes aujourd’hui !
Ils étaient jeunes, inexpérimentés, n’avaient pas voulu une famille si vite… pourrez-vous les accepter tels qu’ils sont ?
Allez-vous leur servir un couplet parental et leur faire la leçon en leur expliquant comment ils devraient se comporter si ils étaient de bons parents ?
Vous aimeriez qu’ils soient différents ? Alors ce n’est pas de l’amour !
J’aurais pu choisir un exemple inverse : c’est Noël, c’est encore à vous de vous occuper de tout.
Vous allez encore être utilisé(e) alors que vous avez des frères et sœurs qui justifient le fait d’habiter loin pour ne pas lever le petit doigt.
Allez-vous les aimer tels qu’ils sont sans vous être vous aussi remis en question ?
Un dernier exemple ou vous avez votre dose ?
Allez, votre fils a invité ses grands-parents (vos parents) pour son anniversaire sans vous le dire.
Cela s’est fait dans la spontanéité du moment, rien n’a été réfléchi, tout paraissait fluide. Vous l’apprenez le lendemain…
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Première question qui se pose avant de sentir vraiment ce que cela vous fait : à qui allez vous en vouloir ? Votre enfant ou vos parents ? Je vois que vous avez la réponse !
Si vous êtes un peu honnête, vous allez d’abord être sonné avant de pouvoir riposter.
Puis, vous allez appeler si vous l’osez…oui, vos parents bien sur, ne serait-ce pas eux les responsables ?
Pouvez-vous encore les aimer tels qu’ils sont ? Pas avant d’avoir fait un sérieux travail de débroussaillage.
On reprend depuis de début :
1°) Acceptez de vous sentir blessé .
2°) reconnaître que l’émotion est très disproportionnée et que vous seriez prêt(e) à claquer des portes définitivement.
Sachez que vous êtes dans un état régressif, inutile de faire la leçon à qui que ce soit.
3°) Sentez réellement ce que cela vous fait que vos enfants (qui sont grands) et vos parents n’aient pas besoin de vous.
4°) Reconnaissez que cette émotion appartient au passé lorsque vous êtes arrivés dans une famille où personne n’avait peut-être besoin d’un enfant .
5°) Faites votre travail intérieur d’accueillir cet enfant blessé en vous, abandonnez vos reproches et laissez votre famille faire ce qu’elle veut. C’est cela aimer les autres tels qu’ils sont.
Vous voyez le lien évident maintenant entre travail sur soi et paix dans les relations?
Alors, si vous faites Ho’oponopono sur une relation difficile sans imaginer tout ce que cela va impliquer pour vous, il est normal que ça ne fonctionne pas à tous les coups !A propos, pourquoi c’est moi qui reçois tous ces mails?
Sans doute parce que je suis en train d’écrire un ebook sur ce qu’on ne dit pas de Ho’oponopono!
Trois autres articles sur Ho’oponopono:
La technique Ho’oponopono met la psychologie à rude épreuve…
La méthode Ho’oponopono, pourquoi ça marche?
La fatigue du webmaster, connais pas!
Vous connaissez Ho’oponopono? En quoi cela fonctionne pour vous? Prêt à essayer? laissez un commentaire!
Déc 26
Une histoire de guérison ou comment réussir sa vie malgré l’épreuve
Développement personnel, Guérison
by Hannah
Comment réussir sa vie malgré la maladie?
Le mois dernier j’ai organisé une Croisée des Blogs sur le thème « histoires de guérisons » où il était question du dépassement de soi et de comment réussir sa vie.
J’ai reçu pour mon événement inter-blogueurs, l’article de Laurence.
J’en publie ici l’essentiel et je vous retrouve à la fin de son récit afin de regarder les symptômes qu’elle décrit sous l’angle du décodage biologique.
Je laisse la parole à Laurence: j’aime les histoires avec une » happy end » où malgré les épreuves, il est possible de répondre à la question: comment réussir sa vie.
Par la suite, Laurence s’est mise au violon, à des cours d’histoire de l’art. Elle a aussi exposé ses œuvres en céramique.
Elle s’est aussi rendue utile en écrivant gratuitement des lettres juridiques pour ceux qui ne savent pas se défendre.
Grâce à l’art, l’écriture, la lecture et la musique, Laurence a commencé à changer de rythme et à aller mieux.
L’histoire de Laurence vue par le décodage biologique
Si je retrace l’historique de Laurence, je m’aperçois que tous ses symptômes ont commencé pendant la vie intra-utérine de ses enfants et au moment où elle décide de s’attaquer à un monument: comment réussir sa vie en ne reproduisant pas le schéma familial.
J’ai déjà l’information que c’est sans doute là que s’enracinent ses difficultés. En devenant mère, c’est son rapport à sa propre mère que son inconscient lui révèle.
Qu’est-ce que j’apprends du comportement de sa mère? Qu’elle laisse faire un compagnon alcoolique (sans doute violent sous alcool) qui gâche les fêtes de famille. Je suppose qu’il ne gâche pas que les fêtes mais le quotidien aussi.
Qu’elle se plaint à sa fille en l’utilisant comme confidente (abus d’un enfant qui ne peut pas répondre à la demande d’un adulte).
J’en déduis tout de suite qu’il n’y a aucune protection dans cette famille. L’enfant qu’elle était a du faire face toute seule aux situations violentes et être responsable de sa propre sécurité.
La violence est symbolisée par la lumière et le bruit qui deviennent des agressions.
La lumière et le bruit ne sont des agressions que pour un bébé qui dort et qu’on réveille ou un enfant de qui on ne respecte pas les besoins et les rythmes.
Si on se réfère aux symptômes récurrents de Laurence, il est question d’une grosse fatigue, d’un épuisement total, immunité à plat, syndrome de fatigue chronique, suspicion de mononucléose.
Ces symptômes corroborent le non respect des rythmes et du sommeil de l’enfant qu’elle était. On retrouve chez Laurence adulte un aspect hyperactif qui consume son énergie sans qu’elle pense à reposer son corps.
Je peux aussi en conclure que son organisme (qui choisit la réponse la plus appropriée pour sa survie) lui ordonne de ne pas avoir d’énergie afin de lui faire modifier son rythme et ralentir son organisme.
Ainsi, ne pas avoir d’énergie c’est ne pas riposter, et donc ne pas avoir la capacité de se défendre. Comprenez bien: de son point de vue, sa fatigue est un handicap. Du point de vue de son corps c’est une survie.
En quoi est-ce une survie de ne pas pouvoir se défendre ? Faire le mort, est une stratégie du cerveau reptilien qui, en cas d’agression, permet d’avoir la vie sauve.
Revenons aux symptômes de Laurence : Malgré ses stratégies de survie à ne pas prendre de risque, avant la naissance de son premier enfant, elle en a pris un qui allait à l’encontre de ses mémoires cellulaires : elle a riposté.
Du point de vue cellulaire, elle s’est exposée en se confrontant à un adulte considéré (par Laurence petite ) comme dangereux.
Un conflit intérieur a alors éclaté en elle qui s’est soldé par une dépression. A la lumière de ce que nous avons vu dans le précédent article, la dépression pourrait bien être le symptôme d’un début de guérison.
En effet, c’est à partir de là qu’elle a commencé à chercher des solutions pour guérir l’enfant blessée qu’elle était.
Après les deux ans de son second fils, les ennuis physiques ont commencé faisant suite à une bronchite sans fin pendant sa deuxième grossesse.
Toutes les infections sont reliées à la colère, la rage (légitime d’enfant refoulé bien sur) et la frustration. Dans les bronchites, on retrouve:
En décodage biologique, la pneumonie est symbole de :
La lymphangite nous ramène à plusieurs conflits:
Pour ce qui est de la méningite, il y a:
Enfin la fibromyalgie parle de:
Déséquilibre du système nerveux faisant suite à un choc émotif ou accident. Pour lutter contre la douleur psychique, les personnes qui en sont atteintes deviennent perfectionnistes, hyper exigeantes et loin de leurs besoins profonds.
Elles sont en général plutôt gentilles et généreuses mais dans une immense dévalorisation (Laurence ne voulait pas que sa famille ait honte de son inactivité).
Pour en arriver à ce point de souffrance, il faut souvent avoir été en contact prolongé avec de grands manipulateurs qui utilisent la violence, souvent verbale.
Comme cette maladie ne présente aucun symptôme extérieur visible, la personne souffre sans pouvoir prouver sa souffrance comme c’est le cas des enfants abusés.
Laurence raconte à un moment sa rencontre avec un médecin du travail qui ne veut pas la croire et qui recrée chez elle l’environnement à tendance « perverse » de son enfance.
En règle générale, un amoncellement de maladies comme c’est son cas, trouve sa cause dans l’arbre généalogique. Les blessures non résolues de l’arbre cherchent à être guéries au travers d’un descendant.
Ces blessures non dénoncées de l’arbre peuvent être des tortures (époques de guerre) ou de séquestration… comme cela pouvait être le cas pour une femme enceinte qui ne doit pas déshonorer sa famille en étant fille-mère.
Cet indice est important car les problèmes de Laurence ont souvent commencé avec les grossesses.
Je ne peux rien prouver mais lorsqu’on vit des horreurs pareilles, la cause est souvent antérieure à notre propre naissance. Voir mon article sur les maladies d’enfants.
En dehors du décodage biologique, quelques indices laissés par le récit:
En analysant des mots pris ça et là dans le texte, je retiens :
« Dégoûtée du milieu dans lequel je travaillais » ce qui est une transposition du climat familial, par opposition au besoin de beauté absent dans la famille.
« Il faut dénoncer des choses » , cela parle encore du climat familial et de l’abus infantile. « Notre monde contemporain oppressant » reste une projection du milieu familial de l’enfance.
« Rougir de moi » montre une dévalorisation d’elle-même si elle n’est pas utile. La dévalorisation est un réflexe défensif qui permet de récupérer du pouvoir, je m’explique :
Pendant que je crois que je pourrais faire mieux, je ne me confronte pas à la réalité de mes parents qui n’assurent pas et me laissent dans l’impuissance totale du à mon statut d’enfant.
Je peux faire mieux à l’école à dix ans mais est-ce que je peux faire mieux à trois mois?
Comment réussir sa vie dans l’épreuve?
En conclusion, tout ce qui vous arrive adulte est la répétition de votre bain d’enfant afin que vous puissiez le ramener à la conscience et le libérer.
Parfois, vous êtes aussi amenés à vivre des mémoires trangénérationnelles pour les mêmes raisons.
Tant que vous vivez dans ce schéma et n’êtes pas conscients des mémoires à l’oeuvre, le stress alimente les maladies qui ne sont là que pour tirer la sonnette d’alarme.
Rien n’arrive par hasard. La grande fatigue liée aux symptômes empêchait Laurence de se révolter car il y avait un danger. La colère de l’impuissance continuait à faire rage dans son corps sous forme d’infection.
Laurence a choisi inconsciemment de faire tout ce travail en passant par le corps car dans sa croyance, « on guérit mieux d’une maladie que d’une blessure psychique ».
Or, on s’aperçoit que, au travers de toutes ses maladies (mal à dit), c’est toute la blessure psychique qui a défilé dans son corps.
Dans le cas de Laurence, le surplus de souffrances vécues trouve son origine dans des causes karmiques, c’est à dire au-delà de sa propre enfance ou dans un schéma familial sur plusieurs générations.
C’est souvent un des aspects de la fibromyalgie.
Si Laurence réussit à mettre du cœur sur cette terrible histoire et accepte par cela même d’avoir été celle qui réhabilite ses ancêtres, alors la branche de son arbre généalogique est guérie.
Ne pas rester bloquée dans l’injustice est un véritable tour de force et la preuve du travail intérieur accompli.
Un grand merci à Laurence qui a prêté un épisode de sa vie à l’analyse par le décodage biologique. la réponse à comment réussir sa vie est l’oeuvre de toute une vie.
Seuls le climat sain dans sa nouvelle famille, l’arrêt du travail alimentaire et la créativité lui ont permis d’être elle-même enfin et de commencer à guérir.
L’histoire de Laurence vous touche, vous fait réagir, vous interroge? Laissez un commentaire!
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