Sens de la vie et Ho’oponopono
J’ai beaucoup rêvé dans ma vie, principalement la nuit. A la façon de parents bienveillants, mes rêves m’ont toujours guidé. ( Je ne connaissais pas Ho’oponopono à l’époque)
Des rêves pour m’expliquer ce que je vivais, mais aussi pour me montrer le chemin. Ils donnaient un sens à ma vie… je m’appuyais dessus pour installer de la nouveauté et avancer.
Cela faisait partie de mes pratiques quotidiennes et du grand jeu de la loi d’attraction.
Je visualisais alors un maximum et j’avoue que ça marchait assez bien, en tous cas pour tout ce que je voulais installer dans ma vie.
Par contre, cela n’a eu aucun effet sur le principal, c’est à dire mon état quotidien, l’état naturel dans lequel je me promène dans la rue, celui dans lequel je me réveille le matin.
Un état ni malheureux ni heureux non plus, un état que je qualifierais de neutre alors que tout dans ma vie va plutôt bien.
Alors, prenant conscience de cela, j’ai laissé un peu tomber ma quête de sens par le biais du travail intérieur et j’ai commencé à m’intéresser plus à ce qui se passait le jour qu’à ce qui se passait la nuit.
J’ai découvert que je travaillais toute la journée.
Cet article est proposé pour la Croisée des blogs organisée par Jean-Louis du Blog Ma vie en mains
Pourquoi s’incarner si c’est juste pour travailler tout le temps? Travailler à l’extérieur (mon boulot), travailler à l’intérieur (la thérapie), travailler dans les relations, était-ce bien cela vivre ?
Ce fut une longue transition. C’est à ce moment-là que j’ai découvert Ho’oponopono. J’ai donc regardé de plus près ce que je faisais pendant que je travaillais sur moi dans la journée.
En fait, quand je n’étais pas en train de travailler, j’étais toujours tendue à vouloir résoudre des problèmes que ce soit dans la matière ou le psychisme.
Les problèmes des autres c’est mon métier mais mon travail intérieur incessant, c’est mon terrain de jeu pour m’exercer et être performante à démanteler les problèmes des autres.
Ho’oponopono, du travail, encore du travail!
Voilà pourquoi je travaille tout le temps ! Quand j’ai rencontré le Ho’oponopono du Docteur Hew Len, il m’a fait passer le message qu’il fallait nettoyer toute la journée. Du pain béni pour ma névrose au travail…!
Résoudre c’est formidable mais cela parle d’un présupposé : celui de « je ne vais pas bien, il y a quelque chose à régler chez moi ».
Bien sur, j’ai du grain à moudre par rapport à mon passé et si je veux le résoudre une vie ne suffira pas. C’est un peu comme ces prisonniers aux US qui se retrouvent avec une peine de 144 ans.
Si une vie ne suffit pas à résoudre tout ce que je trimballe depuis mon enfance, c’est que je me suis fourvoyée quelque part.
A 20 ans, j’avais vraiment l’espoir d’en finir avec tous ces aspects névrotiques. A 30 aussi, à 40 sans aucun doute mais avec une légère impatience.
Depuis que j’ai passé 50 ans, une autre sorte de doute a fleuri en moi. Et si ce n’était pas le chemin et si la libération n’était pas le sens de ma vie?
Depuis tout ce temps, tout aurait du se remettre en place, comment se faisait-il que je ne sentais pas la joie, l’amour universel, l’enthousiasme débordant de vivre, la plénitude, la communion et que sais-je encore ?
J’ai aussi commencé découvrir des auteurs qui comme moi, avaient tout testé en matière de thérapie, de développement personnel, de méditation et de voies d’Éveil sans trouver le résultat escompté.
D’autres personnes qui remettaient en doute le sens qu’elles avaient donné à leur vie jusqu’à aujourd’hui. Cela ne me donnait pas de piste tangible mais au moins je me sentais moins seule avec mes doutes !
J’ai commencé à comprendre, dans la profondeur, que vouloir résoudre des problèmes, c’est tenir le problème dans une main et la quête de la solution dans l’autre.
Bref, on s’attache au problème pour pouvoir avoir un résultat. Peut-on vraiment laisser tomber le problème quand on souffre et qu’on veut à tout prix guérir?
Qu’est ce qui peut faire souffrir selon Ho’oponopono?
Peut-on lâcher prise quand les traumas qu’on tient datent des premières années dont on ne se souvient pas ?
En fait, avoir un problème (ou un trauma qui crée les problèmes au niveau inconscient), c’est déjà souffrir. Et, qu’est ce que j’entends par problème lié à un trauma? Tout ce qui dure longtemps ou qui revient de manière chronique!
- un souci de santé,
- une difficulté à stabiliser son poids
- une addiction
- des tocs
- des difficultés relationnelles
- des problèmes d’argent
- des soucis récurrents au travail
- impossibilité à trouver un emploi
- impossibilité à trouver une relation
- burn out
- incapacité à gérer harmonieusement ses enfants
- brouilles familiales
- agressions, catastrophes
- deuils ingérables
- Ennui profond
- Angoisses
- Insatisfaction chronique etc…
Vouloir s’en débarrasser c’est s’offrir une double peine car c’est la résistance au problème qui fait encore plus mal.
J’ai orienté différemment ma réflexion : pourquoi penser que c’est un problème ? C’est juste une chose qui vous arrive et à laquelle vous êtes confronté.
Qu’est ce qui vous fait le qualifier de problème ? La souffrance qui y est associée ? Qu’est ce qui fait souffrir ? Ce qui est ou le fait de ne pas pouvoir le régler?
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Ce qui est certain c’est que vous ne voulez pas avoir à vivre cela encore sinon vous trouveriez un autre terme que « problème » pour le qualifier ?
Essayez cela : « il m’arrive une magnifique tuile, je suis confrontée à une merveilleuse maladie ou à une fantastique insécurité financière».
Ce ne sont pas vraiment les qualificatifs qui vous viennent en premier !
Vouloir résoudre mes problèmes a quand même eu un petit effet sur ma vie, normal après 35 ans d’efforts…des dizaines de milliers d’euros dépensés, des centaines de weekends en stage…
Quelques accomplissement avec ou sans Ho’oponopono
Tout cela n’a pas été totalement inutile : avec tout ce travail que j’ai fait sur moi voici où tout cela m’a mené :
- j’ai appris à ne moins juger les autres
- j’ai fini par moins m’occuper de ce que les autres pensaient de moi.
- J’ai lâché pas mal de contrôle en laissant les choses venir
- j’ai appris à agir en étant un maximum présente
- j’ai développé une tonne de pratiques
- j’ai une boite à outils (psychiques et physiques) qui rivalisent bien avec ceux d’un bricoleur professionnel.
- j’ai cherché les bénédictions cachées dans les épreuves
- j’ai appris à décoder les maladies
- je connais les accords toltèques sur le bout des doigts
- je n’attends jamais d’être parfaite pour me lancer
- je reconnais mes émotions
- je sais me désidentifier des problèmes….
- j’ai trouvé un équilibre relatif avec la nourriture
- j’ai quasiment « résolu » 50 ans de problèmes de sommeil
- je ne suis plus victime
- je prends 100% de responsabilité de ce qui m’arrive
- je connais mes besoins premiers et j’en prends soin
- je n’écoute pas mon mental et je sais quand il est confus
- j’ai appris à douter de mes pensées. (sont-ce vraiment les miennes?)
- Je sais dans une relation trouver un équilibre au sein des projections inévitables
Pas mal non ?
Pourtant, comme je vous le disais plus haut, je n’ai pas l’impression de resplendir d’amour, de paix et de joie. Est ce que l’Eveil me donnera tout cela ? Est ce l’Eveil est le sens de ma vie ?
Ne serait-ce pas encore un piège ? Pendant que je cherche un sens à ma vie et que je crois régler mes traumas, je ne regarde pas pourquoi je suis encore comme cela alors que mes traumas ont déjà plus de 50 ans !
Il doit bien y avoir quelque chose que je ne fais pas ? Me voilà donc au cœur de mes dernières trouvailles.
Ho’oponopono, le robot multi-fonctions
Je vous ai dit que j’avais à mon actif de nombreux outils extrêmement performants dont le petit bijou qu’est Ho’oponopono.
Je vous en ai déjà souvent parlé sur ce blog et je vous ai déjà fait part de tout le chemin qu’il m’avait poussé à faire.
C’est bien ma pratique de Ho’oponopono qui, aujourd’hui, m’a mis la puce à l’oreille à propos d’un domaine que je n’avais pas totalement exploré malgré toutes ces années de thérapie, de méditation et de travail spirituel.
Je vous ai déjà expliqué que je n’avais pas mégoté sur les moyens employés. Je n’ai pas hésité à suivre plus de 10 ans des maîtres spirituels pour explorer des pratiques millénaires et des voies d’Eveil.
Pourtant, c’est pour moi Ho’oponpono qui fait la synthèse de tout ce que j’ai appris. C’est aussi pour cela que je voudrais vous en parler plus longuement aujourd’hui car s’il est bien un outil mal compris c’est celui-là !
Cela pourrait bien être la réponse à « trouver un sens à ma vie aujourd’hui ».
Ho’oponopono est, au départ, un processus de réconciliation et de pardon dans les mémoires familiales difficiles.
Je vous ai dit que j’étais assez au clair avec le jugement que je porte sur les autres. J’ai une grande capacité à voir la beauté et l’Esprit chez eux. Cela est valable aussi pour les personnes de ma famille. je les trouve belles et attachantes.
C’est le cas aussi pour tous mes clients. Je peux déceler leurs souffrances, je ne suis pas bluffée par leurs projections et j’ai l’habitude de voir ce qu’il y a de meilleur en eux ainsi que leur lien à l’Esprit.
C’est assez pratique pour le métier de thérapeute que je fais.
Ho’oponopono et les subtilités
De ce point de vue là, Ho’oponopono n’a plus beaucoup de secrets pour moi. Malheureusement, je ne suis pas persuadée d’avoir la même empathie pour moi.
N’entendez pas par là que je passe ma journée à me juger ou que je ne m’aime pas. C’est plus subtil.
Je suis une bonne thérapeute pour moi mais je ne suis pas certaine d’avoir pu ouvrir totalement mon cœur à ce qui est à l’intérieur de moi, à tout à ce que je connais pas encore et à ce qui continue à créer des difficultés.
En me basant sur mon rêve de cette nuit, j’ai entrevu quelque chose jusque là impalpable. Dans ce rêve, je cherche à faire du lien et pour cela, je dois filtrer la lumière de manière à l’obscurcir.
Je crois que c’est ce que font les enfants avec les adultes. Cherchant désespérément à communiquer, pour faire du lien, ils sont obligés de « s’obscurcir » et chercher une longueur d’onde qui n’est pas la leur.
S’accommoder d’un parent dépressif ou qui réprime ses émotions oblige un enfant à se limiter dans ses besoins, sa capacité d’expression et ses élans de vérité.
Pour un enfant, accepter que l’adulte ne puisse pas être en lien est terrible et insupportable. La tentation étant trop forte, il plonge dans les noirceurs des refoulements des adultes et va y chercher du lien.
Si ses parents ont perdu des enfants et n’ont pas fait leur deuil, il cherche à les atteindre dans la non-vie où ils se trouvent.
En plus des traitements auxquels il est confronté, cette forme de communication réduite rajoute à sa souffrance de ne pas pouvoir être lui-même.
C’est tout de même mieux que de rester seul vu qu’il est dépendant. Ce sont malheureusement des habitudes qu’il prend très jeune et qu’il perpétue même adulte et qui peut-être le rendent un peu bof ou pas tout à fait heureux.
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L’apprentissage de quitter son espace intérieur pour rencontrer l’autre dans la relation devient une pratique quotidienne qui se transforme en autoroute neuronale.
Pour résumer, cette habitude d’enfant vous pousse à connaître et porter la souffrance des autres plutôt que de vous occuper de la votre.
C’est le propre des thérapeutes et de tous ceux qui sont dans la relation d ‘aide. C’est aussi ce que font tous les parents de la terre.
La conversion est automatique et même si savez vous occuper de vous, de vos souffrances, cela ne veut pas dire que vous êtes réellement en lien avec les parties qui souffrent en vous.
Ce qui reste souffrant, même lorsque vous entretenez des relations saines et fluides avec votre famille et vos parents, c’est l’empreinte de la relation que vous avez entretenue avec eux.
Ho’oponopono et le verbe « aimer »
Vous pensez que c’est cela aimer. Aimer est pour vous synonyme d’aimer les autres. La méthode Ho’oponopono n’est pas de cet avis.
En fait, peu de gens savent ce que cela signifie d’avoir un cœur. Je lis partout sur les blogs qu’il faut s’aimer soi-même mais croyez-vous vraiment savoir ce que cela signifie?
Je pensais que ce n’était pas une difficulté pour moi. Je suis facilement dans l’accueil de mes difficultés et mes souffrances.
Cependant il m’est difficile de ne pas tomber dans la facilité de vouloir résoudre, me soigner, guérir de mes traumas etc… N’est ce pas cela le cœur de la thérapie d’ailleurs ?
Je crois que c’est là que je donnais un sens à ma vie, m’aider moi et aider les autres à vivre dans un monde où les souffrances de l’enfance n’existent plus, un monde où tout le monde peut s’éveiller, moi y compris.
J’utilisais Ho’oponopono pour cela au début, je voulais, comme son nom en hawaïen l’indique, rectifier, corriger, rendre droit toutes ces mémoires.
Et si rectifier et corriger étaient encore des jugements de ce qui est ?
Aujourd’hui, je crois que l’amour c’est pouvoir aimer cette partie qui souffre en vous, celle qui justement n’a pas l’air de faire les choses comme il faut puisqu’elle transforme la vie en problèmes.
Celle qu’il serait utile d’aimer c’est un peu l’ado que vous retrouvez au poste de police ou qui se fait virer du lycée…
vous ne savez pas quoi faire avec cette partie de vous et vous ne pouvez pas attendre qu’elle soit majeure pour quitter la maison 😉
Vous croyez sans doute comme moi que vous êtes capable de l’aimer de façon inconditionnelle. Accueillir oui, accepter, sans doute, aimer, cela reste à voir.
C’est quand même à cause de cette partie en vous que rien ne tourne rond dans votre vie.
Ne pas avoir peur, ne pas être triste ni en colère contre cette partie qui souffre, ne pas être dans le faux espoir non plus de « on va s’en sortir », on va la guérir. L’aimer tout simplement. Un très gros défi je vous assure!
La mort et la maladie selon Ho’oponopono
Je crois aussi que c’est un des objectifs de la maladie. Rendre hommage à la maladie et à la partie de vous qui en souffre car c’est un défi qui vous est proposé.
Même avec des magnifiques techniques comme le décodage biologique ou la biologie totale, on veut comprendre pour désamorcer le conflit afin de recouvrer la santé.
Dans cette pratique, il n’est pas forcément inclus l’amour de ce qui a été touché à l’intérieur.
J’imagine qu’un bon nombre de ceux qui meurent de leur maladie font cette conversion du cœur au moment du grand passage.
Ils sont juste plus pressés que les autres à passer dans le cœur.
Je vous ai déjà fait part de mes interrogations à propos du cancer avec l’histoire de Zach Sobiech. Je n’ai pas encore trouvé de réponses au « pourquoi certaines personnes meurent et d’autres pas ».
J’ai remis ces interrogations au goût du jour lorsque j’ai appris que Daniel (du blog la vie en Je) qui avait écrit un article sur mon blog était mort le mois dernier.
Il a récidivé l’été dernier et en a profité pour ouvrir son cœur aux autres en osant l’avouer alors que son blog était son interrogation par rapport à la guérison.
Nous avons eu un échange en T.I.P.I et je crois que la vie l’obligeait à aller chercher son cœur encore plus en profondeur.
Ce qu’il a sans doute fait lors du grand passage. Pourquoi mourir alors, peut-on faire ce passage et rester vivant ?
Cela fait-il vraiment une différence pour celui qui part ? Sans doute pas sauf si vos enfants sont encore trop jeunes pour vivre sans vous. Pour ceux qui restent c’est un long travail qui commence.
Pourquoi je parle de la mort alors que le thème de mon article a l’air de prendre l’amour comme sens à sa vie ?
Parce que l’amour englobe la mort. Et cela signifie aussi que vous devez passer par là sans forcément y perdre votre corps.
Ho’oponopono, naissance, mort et résurrection
C’est ce qui se passe au printemps. Vous le vivez sans doute comme l’énergie vivante et joyeuse du renouveau.
Ce n’est pas tout à fait ce que je sens. L’énergie du début de printemps n’est pas un moment facile. Pour moi la vie nait aussi de la mort. Cela arrive souvent dans les familles, un départ qui coïncide avec une naissance.
Lorsque vous plantez une graine en terre, elle se disloque jusqu’à ce que sa structure se brise pour pousser vers la lumière dans une pousse verte couleur du cœur .
Au printemps, ce que le mental voit c’est que le bourgeon meurt à la fleur et cette dernière meurt au fruit.
Le mental ne peut pas vraiment embrasser le processus, c’est pour cela qu’il y a un moment où la compréhension n’est pas utile.
Il ne comprend ni la transformation (sauf dans un concept figé) ni le changement d’état.
Que l’adn du papillon soit le même que celui de la chenille le rend perplexe, pour lui ce sont deux choses différentes.
Il n’arrive pas à englober le processus de transmutation comme étant la vie et l’amour. Pour lui, il y a un avant et un après avec une chenille qui meurt au papillon.
Comme pour la plante, tout se fait dans l’ombre, dans le noir, dans la terre ou le cocon.
Souvent vous voulez la lumière, la vie, la joie, le rêve mais en opposition à la noirceur, la mort, le quotidien ras des pâquerettes et les factures à payer.
Si vous séparez l’un de l’autre, vous êtes probablement dans un évitement, dans une quête du positif, ce qui est une forme de divertissement.
La vie n’est ni positive ni négative, elle est. Chaque épreuve est une intempérie qui aide à la germination.
Vous savez bien que vous avez tout en vous mais il reste le processus à vivre pour grandir, évoluer, vous épanouir en tant que graine qui déploie ses promesses.
Je me demande parfois dans cette analogie si, avec la thérapie, je ne cherchais pas à guérir la graine malmenée…une subtile manière de retarder la vie!
Oui tout est dans la graine à condition de la laisser faire sans y mêler sa peur de mourir, de disparaitre, d’être isolé, abandonné en tant que graine disloquée!
Souvent vous n’êtes même pas d’accord avec la couleur de votre terreau, celui de la voisine semble tellement plus riche et mieux ensoleillé….
La réalité, c’est que vous êtes tombé à un endroit précis car il n’y a pas de meilleur terreau pour que vous puissiez pousser.
C’est un peu là qu’intervient Ho’oponopono, ne pas vouloir changer, ne pas vouloir guérir, juste nettoyer les mémoires qui empêchent d’être totalement ouvert.
Ho’oponopono ne propose qu’une chose : aimer tout ce qui est, particulièrement ce qui vous pose problème, avant même de vouloir le résoudre.
Comme Ho’oponopono est un processus qui réconcilie avec la vie, il vous met au défi d’aimer les problèmes, d’aimer la mort et les difficultés, pas juste le soleil et les petits oiseaux, ça tout le monde sait le faire.
Mais cela va plus loin et c’est sans doute la raison pour laquelle vous vous découragez parfois avec cette méthode en pensant qu’elle ne fonctionne pas.
Vous pensez que cela va vous ouvrir au point d’aimer cette personne qui d’habitude vous importune, vous vole votre place, vous humilie, vous a violé, rejeté ou vous a abandonné.
Je reconnais que ce n’est déjà pas facile mais Ho’oponopono vous propose d’aller plus loin. Pas juste d’aimer la mémoire en action qui vous pose problème car une mémoire est ponctuelle.
Ho’oponopono vous invite surtout à aimer en vous ce qui fait que cela vous arrive tous les jours.
J’espère que vous sentez la différence entre aimer le bourreau et aimer non pas la partie en vous qui a souffert mais la partie en vous qui crée cela inlassablement, chroniquement et que vous n’arrivez pas à régler.
Il n’a jamais été question de régler quoi que soit avec Ho’oponopono. Il va falloir aimer cette partie de vous dans l’état où elle est et vous avez une fâcheuse tendance à vouloir l’éliminer de votre vie.
L’enfant blessé, ça va, il est facile finalement de se projeter dans la victime. Mais l’enfant maladroit qui crée les M..des et qui ne sait pas les réparer ça non, il faut vite arranger ça!
Grâce à Ho’oponopono, l’amour n’est peut-être pas ce que vous croyez
La vérité c’est que vous ne pouvez rien régler comme quand vous étiez petit. Adulte, vous ne pouvez toujours rien régler mais vous pouvez aimer ce « petit » qui ne peut rien régler.
Vous croyez qu’être un bon parent pour son petit (ou ses petits) à l’intérieur, c’est trouver une solution à ses problèmes !
Regarder ce que fait un parent dans le monde concret, il ne peut rien vraiment régler par lui-même.
Si son enfant est malade il l’emmène chez le médecin, s’il a mal aux dents il l’emmène chez le dentiste, s’il est perturbé, il l’emmène chez le psy.
Il est persuadé qu’il fait son job de parent. C’est un bon parent pour les besoins de son enfant mais cela ne veut pas dire qu’il l’aime !
- Les parents médecins soignent leurs enfants mais cela ne veut pas dire qu’ils les aiment.
- Les enseignants éduquent leurs enfants mais cela ne signifie pas qu’ils les aiment.
- Les thérapeutes « thérapisent » leurs enfants mais l’histoire ne dit pas si ils les aiment !
- Les assistantes sociales aident leurs enfants mais les aiment-elles?
- Les infirmières soulagent leurs enfants mais est-ce de l’amour et du soin?
- Les mères (et pères) de famille élèvent leurs enfants mais les aiment-elles?
Cela n’est qu’un premier niveau. A la façon de Bigard et sa chauve-souris enragée…admettons que vous les aimiez…
Vous êtes donc totalement dévoué à votre ou vos enfants extérieurs. Cela ne veut pas dire que vous aimez vos enfants à l’intérieur( des parties de vous) …ceux qui vous créent des maladies, de l’insécurité financière, de la solitude, pas de travail etc…
En fait il n’y a pas de pire parent à l’intérieur qu’un très bon parent dehors.
Ne trouvant pas votre cœur à l’intérieur, vous plongez dans la relation avec les autres, vos parents, votre famille, avec vos enfants.
Ce n’est donc pas votre cœur que vous engagez mais votre souffrance d’enfant non reconnue. C’est la raison pour laquelle vous n’êtes pas heureux(se) alors que vous avez tout pour l’être…
Vous comprenez où je veux en venir ?
Vous amenez vos enfants intérieurs chez le psy, le thérapeute, le magnétiseur, le maître spirituel mais les aimez-vous?
Vous voulez les soigner, les guérir, les éveiller mais savez-vous les aimer ?
Vous croyez que suivre un chemin de développement personnel, une voie spirituelle, une thérapie va vous transformer.
Ce qui va vous transformer c’est d’aimer en vous ce qui en vous a besoin d’aller chez le psy, le médecin ou le maître.
C’est cela l’essence de Ho’oponopono.
Faire Ho’oponopono c’est un peu l’inverse de ce qu’on croit être le processus thérapeutique (et c’est une psy qui parle ;-).
Faire Ho’oponopono, c’est être présent à ce qui est dehors et dedans minute par minute sans chercher à anticiper ou contrôler.
Ce n’est pas vouloir être zen dans la tourmente mais continuer à aimer en soi la partie intérieure qui attire ou qui crée la tourmente.
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C’est là que se situe l’amour et vous pouvez aimer même si vous n’avez pas de famille, pas de compagnon, pas d’argent, pas de travail et pas d’enfants.
Si vous faites Ho’oponopono pour avoir un mari, une compagne, des enfants, de l’argent, un bon boulot, une belle maison ou vous installer en tant que thérapeute, vous êtes « mal bar ».
Occupez-vous plutôt d’aimer la partie en vous qui dit que ce ne sera jamais possible! ne la combattez pas.
Si vous choisissez de vous lamenter à propos de votre vie, vous êtes comme une mère qui va tous les matins dans la chambre de son bébé et qui pense : »Ah, non c’est une fille » ou « et m..de c’est un handicapé ».
Si vous vous croyez « positif » et que vous rêvez à toutes ces belles opportunités qui pourraient se présenter et que vous voulez attirer dans votre vie, vous quittez le seul espace/temps où vous pouvez être heureux.
La méthode Ho’oponopono est un processus très très exigeant … mais très patient. Mais qu’avez-vous d’autre à faire sur terre à part aimer ?
C’est ainsi que donner un sens à ma vie a pris une nouvelle tournure, aujourd’hui c’est aimer mais…peut-être pas comme je le croyais.
Et vous, quel est aujourd’hui le sens que vous donnez à votre vie? Laissez un commentaire!
Sep 01
Comment être heureux quand on souffre ?
Bien-être, Développement personnel, Relations
by Hannah
Ce que être heureux n’est pas
Je sens que vous n’aimez pas voir dans une même phrase le verbe souffrir et comment être heureux. C’est ou l’un ou l’autre mais pas les deux en même temps !
Vous avez une idée du bonheur sans la souffrance, sans la guerre, sans les maladies, sans les OGM et sans les cafards.
Et pourtant… le Dalaï Lama continue à être heureux… avec les Chinois.
Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « Pourquoi pas naturel ? » organisé par le blog Forme et bien-être. Si vous avez lu et apprécié cet article, rendez-vous à la fin de l’article pour voter et choisir les trois articles qui auront retenu votre attention
Être heureux n’exclut pas la souffrance, cela englobe tout. C’est un état d’esprit qui ne divise pas et ne répertorie pas les expériences en bonnes ou mauvaises. Elles sont.
On ne devient pas non plus heureux lorsqu’on a résolu tout ses problèmes. En d’autres termes, 30 ans de psychanalyse ne vous feront pas forcément nager dans le bonheur.
Mais bon sang, comment être heureux alors?
Je vous propose la leçon de Narada pour découvrir comment être heureux. Si sa leçon ne vous parle pas, je vous propose aussi un pense-bête plus européen en fin d’article sur la démarche à suivre chaque fois que vous ne vous sentez pas heureux.
Je dis pense-bête car la particularité d’un humain qui souffre, c’est qu’il devient amnésique. Au cœur de la souffrance, vous ne vous souvenez plus que vous avez des outils à votre disposition!
Voici donc un petit conte initiatique tirée du tarot d’Osho Rajneesh.
Réfléchissez-y la prochaine fois que vous trouvez une situation inadmissible et injuste. Bon, vous l’aurez compris, on ne prête qu’aux riches… on ne donne l’éveil qu’à ceux qui sont déjà heureux!
L’effort et la mobilisation de l’intention vers le bonheur sont en fait l’obstacle qui nous en sépare et qui nous prive d’être heureux et vivants.
Être heureux est un objectif louable mais on ne peut pas devenir heureux : ou on sait comment le vivre ou on ne sait pas.
Le bonheur ne peut être que dans l’instant, il va falloir réapprendre à vivre à partir de votre nature profonde plutôt que de mobiliser votre bonne volonté.
Comment être heureux malgré la souffrance?
D’une façon générale, les expériences douloureuses sont là pour vous inviter à lâcher prise. C’est leur fonction principale à part vous embêter.
Lorsqu’une «tuile» arrive, vous avez le choix entre mal le vivre ou changer votre regard sur la situation et sur et la façon dont vous allez la prendre.
La physique quantique vous a appris une nouveauté fondamentale : l’expérience à laquelle vous assistez ne donne pas le même résultat que la même expérience vécue seule en laboratoire.
C’est donc votre regard qui modifie la situation. Être heureux ça s’apprend et cela passe par changer votre regard et lâcher prise.
Pourquoi vous n’arrivez pas à lâcher prise
En fait, vous ne savez pas quoi lâcher, vous ne comprenez pas ce que ça veut dire. D’abord, pour lâcher, il faudrait savoir ce que vous tenez!
Vous pensez que les choses sont immuables et nécessitent votre intervention car vous n’avez pas l’expérience d’une vraie transformation sans que vous ayez pris personnellement les commandes.
Ce que vous avez à lâcher c’est la résistance à ce qui est, ce qui vient et ce qui vous arrive surtout si ça ne vous plaît pas.
Comment être heureux au cœur de la souffrance en 7 étapes?
Dans un premier temps, cela passe par s’occuper et se sentir responsable de ses états intérieurs au présent. Je parle de situations émotionnelles, je ne parle pas d’un véritable danger auquel vous auriez à faire face.
1- Prendre conscience que quelque chose ne va pas.
Cela vous paraît une « lapalissade » mais il faut que la maison soit en feu, que le chat soit grimpé dans les rideaux, que les enfants pleurent pour que vous ayez un doute.
Puis les portes claquent, l’alarme de la voiture se met à sonner, alors vous commencez à vous rendre compte que quelque chose ne va pas.
Pourtant, tout le monde l’a vu sauf vous: vous êtes à cran, un rien vous contrarie ou vous fait exploser, votre ventre vous fait mal, vous n’avez plus d’ongles ou votre visage est couvert de rougeurs…
2- Tirer des conclusions
Si vous êtes dans cet état, c’est que cela fait un bout de temps que vous êtes mal ! Parfois cela fait une heure, parfois deux jours ou trois mois. Votre capacité à endurer les états difficiles est incommensurable.
En fait, vous avez une forte émotion et vous êtes en train de résister à ce qui arrive. Vous cherchez à ne rien sentir mais le malaise déborde de tous les côtés.
Ce que vous ne savez pas, c’est qu’en dehors du film qui se déroule à l’extérieur, un autre film plus personnel personnel est activé en vous.
3- Tirer les rideaux
Tirer les rideaux ne veut pas dire que vous allez faire comme si rien ne s’était passé. Vous tirez juste les rideaux de la scène pour aller voir en coulisses.
C’est l’étape la plus difficile, on croit qu’il faut rester dans le jus pour en sortir. Or, il faut d’abord en sortir pour savoir dans quel jus on est tombé !
Aller voir en coulisses ne veut pas dire sortir de la scène pour aller boire un apéro au bistro ou faire une grosse méditation ou « textoter » une copine!
En fait, vous n’êtes plus dans la réalité, vous étiez dans une scène que vous avez souvent rejouée et vous avez plongé dans un tunnel.
Vous êtes sans doute très petit à l’intérieur, ce n’est pas le moment de jouer au grand en méditant ou en faisant vrombir les chevaux sous le capot.
Dégagez-vous de la situation sous un prétexte fallacieux, allez vous laver les mains ou prendre l’air. Remettez-vous à respirer car vous étiez en apnée.
Sentez l’atmosphère autour de vous, le sol sous vos pieds, l’eau sur vos mains. Accompagnez votre respiration un moment.
4- Acceptez que ce qui vient de se passer, vient de se passer
Non je n’ai pas fait une faute de frappe en répétant. Curieusement, votre premier réflexe serait de dire, non c’est pas possible, non mais c’est pas vrai, c’est incroyable.
On ne vous demande pas d’être d’accord avec la situation, juste d’accepter que ça vient d’arriver même si vous ne savez pas pourquoi.
Pour le moment, vous en êtes là, ça ne peut pas être autrement. Temporairement, c’est ainsi et vous ne pouvez pas rembobiner.
Si vous n’arrivez pas à accepter ce qui est, acceptez de ne pas accepter ce qui est pour le moment (ce n’est pas une faute de répétition non plus). Dites, j’accepte de ne pas être capable d’accepter ce qui arrive.
Pincez-vous, vous ne rêvez pas, c’est arrivé. Ne sautez pas cette étape en rassemblant votre sang froid pour chercher immédiatement une solution ou une réparation. C’est trop tôt.
5- Observez-vous
Maintenant que vous avez quitté la situation (vous pouvez y rester si vous êtes face à quelqu’un de conscient qui va comprendre votre désarroi et votre démarche).
Dans quel état êtes-vous ?
Quel type d’émotion vous possède (c’est bien le mot qui convient) encore? Peur, colère, tristesse, manque, culpabilité, honte, trahison, jalousie, haine, rejet ?
Regardez à quoi vous pensez, qui vous cherchez à abattre, qui vous allez mener au procès ou par quelle porte vous voulez fuir.
Faites-vous un commentaire : « eh bah dis donc, tu es dans une sacrée colère… ou bien ..mais tu es terrorisé… » En fait, vous devenez un témoin conscient de ce qui se passe en vous. Vous intercalez un observateur entre vous et la situation.
6- Acceptez votre état présent.
C’est surtout cela vivre le présent! L’état dans lequel vous êtes n’est pas une erreur mais votre présent du moment. Ne cherchez pas à vous montrer sous votre meilleur jour.
C’est l’endroit où vous devez pister le jugement à votre égard : si vous êtes triste, soyez triste. Ne vous dites pas que vous avez tout pour être heureux !
Cet état est sans aucun doute un état d’enfant blessé. Il ne vous viendrait pas à l’idée de juger un enfant triste sur le bord du trottoir ? Alors, faites pareil pour vous.
7- Retour à la réalité et passage à l’action
Revenez au monde extérieur et demandez-vous quelle serait l’acte juste à poser afin de pouvoir passer à autre chose. Il n’est pas question de régler définitivement la situation, juste de nommer ce qui se passe ou d’agir si il y a nécessité.
Si les personnes incluses dans la situation ne sont pas réceptives, dites que c’est vous qui avez eu un problème.
Si au contraire vous bénéficiez d’une écoute, exprimez ce par quoi vous venez de passer. Si la réalité nécessite que vous posiez une action, posez-la.
C’est à cet endroit que se trouve le lâcher prise : lâchez prise avec la forme que votre problème à pris au moment présent. Ne cherchez pas régler la situation ou à dire que vous aviez tort ou que l’autre avait tort.
N’essayez pas d’être quelqu’un de bien, soyez vous-mêmes même si vous pensez que vous n’êtes pas beau à voir dans cet état.
Vous allez retrouver rapidement un état de paix parce que vous avez pris soin du présent. Votre futur peut donc prendre place. Ce futur est votre nouveau présent, vous avez retrouvé la capacité à être heureux.
La suite de la recette dans le prochain article.
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Vous arrive t-il d’être submergé par un scénario?
Comment faites-vous pour retrouver votre capacité à être heureux? Commentez!
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