Quelque nouvelles de voyage avant la technique TIPI
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Je rentre de New York où j’ai eu le plaisir et l’intérêt de voir une exposition pas ordinaire.
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Je mesure mes mots car la France a été très frileuse par rapport à cette expo sous prétexte d’un manque d’éthique.
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Je vous parle dans cet article de « Body Worlds », exposition aussi appelée « La fascination de l’authentique » et de cet outil exceptionnel qu’est la technique TIPI, vous verrez comment les deux peuvent être liés.
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Je vous préviens à l’avance que certaines images peuvent être génératrices d’émotions donc veillez à vous respecter si cela est difficile pour vous.
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Il n’y a aucun voyeurisme de ma part, j’ai ressenti plutôt quelque chose du « ouf, enfin un peu de vérité nue sur ce qu’est le corps, notre merveilleux véhicule terrestre. »
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J’ai cherché en moi les signes de l’appréhension, la peur ou l’indignation et je n’ai rien trouvé de tout cela.
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Je comprends par contre que la vue du corps humain puisse générer des peurs, des répulsions ou des états d’âmes par rapport à l’éthique, je vous en reparlerai plus loin.
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J’en profiterai alors pour vous parler de l’origine de la peur, celle qui peut faire interdire l’exposition par exemple.
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Vous verrez qu’il est possible d’aller plus loin avec la technique TIPI qui m’est chère et que j’utilise chaque jour sur moi et mes clients pour libérer la peur, toutes les peurs, en fait.
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Comme ce mois-ci c’est Loïc, du blog net-coacher.fr qui nous propose « atteindre ses objectifs par l’auto coaching», pour la Croisée des Blogs, j’en profiterai pour vous donner 3 règles afin de vous auto-coacher face à vos peurs (ceux qui en ont encore bien sur).
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L’exposition internationale Body Worlds
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Tout d’abord, je dois vous préciser ce qu’est la plastination, inventée par Gunther von Haggens en 1977, puis légalisée.
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Cette technique, aussi appelée imprégnation polymérique vise à préserver les tissus biologiques des êtres vivants en remplaçant les différents liquides organiques par du silicone.
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La nouveauté de cette expo réside dans le fait, bien sur, que les corps présentés sont de véritables corps humains plastinés.
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La plastination en question :
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Tout d’abord, embaumer, c’est arrêter la décomposition du corps en injectant une sorte de formol dans les artères, ce dernier tuant les bactéries responsables de la décomposition.
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On retire ensuite la peau et les tissus graisseux. L’eau du corps est évacuée dans un bain d’acétone froid puis les graisses sont dissoutes dans un bain d’acétone chaud.
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Il est ensuite question d’éliminer l’acétone et de le remplacer par un polymère réactif, sorte de silicone caoutchouteux liquide qui pénètre chaque cellule du corps.
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On positionne alors le corps dans la posture désirée. Chaque partie de l’anatomie est mise en place et fixée artificiellement de façon à tenir.
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Puis on durcit la structure, que ce soit par du gaz, de la chaleur ou de la lumière dépendamment du polymère utilisé.
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Cette conservation définitive permet de garder intacte la couleur des tissus et la forme des organes sans aucune odeur.
Les corps ainsi plastinés ne se dégradent plus et sont tous restés intacts depuis les années 70. Pour chaque corps, il faut compter 1500 heures de travail, ce qui correspond à peu près à un an de préparation!
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Le cerveau est le plus difficile à plastiner car il diminue considérablement lorsqu’on le déshydrate.
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Si on touchait les corps (ce qui n’est pas vraiment permis), on aurait sous les doigts la texture de la résine. Bien entendu, il n’y a pas que les corps humains qui sont plastinés, ceux des animaux le sont aussi.
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Tous les systèmes du corps humain y sont représentés, le squelette, l’appareil musculaire et respiratoire, le système nerveux, digestif, urinaire, reproductif, endocrinien et l’appareil circulatoire.
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Il est donc possible d’y voir des organes séparés du corps pour montrer certains cancers, les cirrhoses du foie, l’arthrite, l’ostéoporose, les fractures osseuses etc…
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L’intérêt principal de Body Worlds est de montrer chaque système dans son interrelation avec les autres parties du corps humain. Ci dessous, le système nerveux!.
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L’expo ne se contente pas d’exposer les secrets du corps humain, elle détaille aussi l’effet des maladies sur le corps ainsi que les conséquences des choix désastreux de certaines habitudes alimentaires ou addictions.
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L’exposition des muscles en corrélation avec les articulations, les cartilages, les os, les nerfs et le système sanguin est enfin accessible et permet à chacun de savoir comment il fonctionne vraiment.
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Vous-êtes vous déjà regardé depuis l’intérieur ? Connaissez-vous la forme de vos intestins ?
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Vous utilisez tous les jours, de façon inconsciente, ces fonctions de votre corps sans jamais avoir vu de représentation réelle, à part dans les livres ou sur les écorchés des travaux pratiques de sciences.
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Aujourd’hui, c’est un peu comme si vous pénétriez sur les bancs des écoles de médecine et les secrets de l’anatomie, autrefois réservés aux futurs médecins vous sont à vous aussi révélés.
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Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ces corps exposés génèrent plus de stupéfaction et d’émerveillement que de peurs.
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Apprendre le corps humain devient réellement excitant. Des millions d’humains de par le monde se sont déplacés pour voir cette exposition de Body Worlds.
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Son efficacité, sa popularité et sa durabilité ont finalement eu raison des réticences qui ont cédé devant l’incroyable valeur éducative de pouvoir étudier de véritables corps humains.
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Les éducateurs et enseignants ne s’y sont pas trompés, c’est l’occasion unique de montrer à leurs élèves les rouages du corps humain.
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La question qui se pose est alors : Est ce que les enfants manifestent des difficultés à regarder l’exposition ?
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Il sont nécessairement accompagnés d’adultes afin de bénéficier d’explications et les enfants n’ont, en général, pas de soucis avec la vérité nue.
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Ces mannequins en silicone ne sont pas effrayants, on oublie vite la notion de cadavre. Ce sont donc des « écorchés » sans peau et tout en muscles en activité.
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Certains sont découpés en tranches pour une meilleure vision des tissus et de l’enchevêtrement des nerfs et des tendons.
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Alors où est le problème ?
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Pour certaines femmes, la vision des différents stades de la gestation, sachant que les corps exposés sont morts avant d’arriver à terme peut être difficile.
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Si vous connaissez mes articles sur la technique TIPI, vous avez appris que certaines peurs et la plupart des angoisses remontent à la vie intra-utérine. Pas étonnant que certain(e)s éprouvent un malaise.
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Ces angoisses prennent des formes au présent qui n’ont plus rien à voir avec la source d’origine. Ainsi, avoir peur du contact d’un insecte peut réellement vous ramener à la proximité, dans la vie utérine, d’un jumeau qui ne serait pas arrivé à terme.
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C’est là toute la force de la technique TIPI, elle permet de retourner sans peur à l’origine du trauma afin de libérer définitivement la personne de ses angoisses inconscientes.
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Combien de vies gâchées dans les familles par des deuils non faits, des fœtus qui n’ont pas été vus, la peur de la mort qui n’a pas été affrontée ?
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La deuxième polémique tourne autour des spécimens en question, d’où viennent-ils ? A t-on leur consentement pour les plastiner ? Rassurez-vous, ils l’ont, vous pouvez même décider de donner votre corps à la plastination.
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Tous les spécimens exposés sont morts de mort naturelle, mais le doute a subsisté un temps puisqu’en Chine, les corps non réclamés deviennent la propriété de l’état.
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Comment pouvait-on être sur dans les années 80 que ce n’étaient pas des condamnés à mort chinois ?
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Aujourd’hui, toutes les informations à propos de l’identité des corps reste confidentielle. C’est justement la diversité qui s’avère plus créative que les mannequins identiques de la faculté de médecine.
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L’utilisation du corps humain en vue d’exposition publique et payante est elle sujette à controverse ? La question pourrait aussi être : qui paye la plastination ?
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La France, par exemple, rechigne au fait d’utiliser des corps anonymes qui représentent la mort alors que ces corps ont appartenu à des personnes ayant vécu. C’est un peu une atteinte à leur identité et leur dignité.
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Mais qu’est ce que la mort sinon une « désidentification » du véhicule terrestre ?
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Lorsque vous faites une incursion dans le monde intime du corps humain, c’est surtout sa beauté et son incroyable perfection qui vous touchent. Où serait l’indignité ?.
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Regardez cette image qui montre le système sanguin, n’est ce pas une œuvre d’art ?
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Ce qui n’est pas dit, c’est sans doute que la France souffre encore de l’atroce vision des charniers exposés au regard sans dignité durant la guerre.
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C’est bien la peur des atrocités passées qui dicte ce genre de réaction ainsi que sa projection sur une réalité du présent.
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Je ne suis pas étonnée de cette réaction. Lorsque j’ai fait mes études de psychologie (une partie seulement) à la fac, je me suis aperçue que ce qui angoissait encore les psychologues (vieillissants) c’était de ne pas avoir compris comment les atrocités de la guerre étaient possibles.
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Surtout comment se fait-il que l’humanité soit capable de perpétrer des massacres en suivant un leader sans se remettre en question?
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Sans remettre en question le fait que l’humanité ait vécu des atrocités, c’était à mon tour d’être stupéfaite : comment des psychologues pouvaient-ils ignorer que ce qui se passe dans le monde extérieur est le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de chacun ?
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Il faut vraiment mal connaître sa propre violence pour s’indigner de celle d’autrui ! Il faut aussi ne pas être conscient de la façon dont chacun se juge et se maltraite intérieurement dès qu’il fait un constat de soi-disant échec.
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Vous dénoncez (enfin les autres, pas vous bien sur) ceux qui jugent et vous le faites toute la journée à propos de vous-mêmes.
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Un conflit racial n’est que l’expression collective du rejet que vous faites (moi y compris) de certaines parties de vous-mêmes, celles que vous ne voulez pas aimer parce qu’elles sont trop souffrantes, pas assez » « éthiques ».
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La paix et l’amour commencent par soi-même, c’est le seul moyen d’espérer l’obtenir dans le monde.
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Je ne résiste pas à vous montrer la version thaïlandaise de la plastination. En dehors de la fonction éducative, il est clair que c’est la tentative aboutie des Égyptiens de conserver les morts !
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Je ne connais pas leur secret mais en Thaïlande, les moines sont conservés avec leur peau. Je suppose qu’ils sont en cire et donc fabriqués de toute pièce mais avouez que c’est bluffant :
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nous sommes restés une demi heure à nous demander si le moine en méditation était réel ou pas. La curiosité a fini par l’emporter, je l’ai touché, c’était bien une résine !
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Alors quel lien faire avec la technique TIPI ?
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La mort fait peur car vous n’arrêtez pas de la projeter dans un futur hypothétique alors qu’il est bien clair que d’ici une centaine d’années, il n’y aura plus aucun humain que vous avez connus sur terre.
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Cette peur de la mort se décline en multiples peurs qui sont, en apparence, des réactions émotionnelles provoquées par une situation stressante.
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Pourquoi je dis en apparence ?
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Si vous avez peur alors que vous êtes suspendu au-dessus du vide, cette émotion est surtout là pour assurer la survie et mobiliser votre attention afin de trouver rapidement une solution à votre sécurité du moment.
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En dehors de ce type de situations, si vous avez peur du vide alors que vous êtes assis en sécurité sur le bord de la falaise, la peur est mentale mais réellement dans votre corps. Paradoxe non?
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Si vous avez peur au moment de traverser une rue, cette peur vous oblige à prendre les précautions nécessaires pour traverser sans danger.
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Mais est-ce bien une émotion dictée par votre biologie afin de vous préserver ? A votre avis, est-ce qu’un enfant de quelques mois a peur de traverser la route ? Des araignées ? D’arrondir les fins de mois?
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La peur s’apprend ! Vous avez un jour appris la notion de danger et appris la peur par la même occasion.
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Vous ne pouvez pas avoir peur de quelque chose qui ne vous est pas déjà arrivé ou dont vous n’avez pas appris à vous méfier.
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Pourquoi les bébés sont-ils vulnérables ? Parce qu’ils n’ont pas encore appris à se méfier des dangers. En haut de la chaîne alimentaire, la biologie d’un humain a t-elle besoin d’acquérir le réflexe conditionné de se mettre à l’abri des prédateurs ?
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Les peurs se référent toujours à un passé où vous avez expérimenté de la souffrance. La peur est juste une alarme destinée à vous éviter d’y retourner.
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Un bébé peut souffrir de la faim physiquement dans son corps mais il n’aura pas peur de mourir de faim.
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Par contre cette expérience traumatique peut être la source d’un stress adulte où vous allez occuper la moitié de vos pensées à vous angoisser par rapport à votre compte en banque, une lettre des impôts ou une rentrée d’argent qui ne se fait pas.
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En quoi vous angoisser et avoir peur va t-il résoudre la situation ? Votre mental vous vend que, pendant que vous y pensez, vous avez déjà à moitié solutionné le problème.
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Mais avez-vous vraiment besoin d’avoir peur pour prendre des décisions par rapport à votre situation financière ? Comment avez-vous fait la connexion entre les deux ? Remarquez comme cela vous paraît normal d’avoir peur !
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de trois choses l’une:
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ou alors vous avez déjà vécu une situation ressemblante et vous anticipez.
ou alors vous avez imprimez en vous la réaction émotionnelle d’un parent.
ou vous avez appris de votre tradition familiale à vous méfier de certaines situations.
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Vous ne pouvez pas imaginer dans le futur un événement stressant qui n’ait pas de racines dans un événement ou une transmission dans votre passé.
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Que peut-on faire alors avec ces peurs souvent transmises?
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Déjà en prendre conscience. Vous n’imaginez pas à quel point certaines personnes vivent tellement dans le stress qu’elles ont l’impression de ne jamais avoir peur.
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En fait la peur ne les quitte presque jamais, c’est ce qui fait qu’elles ont du mal à identifier une peur passagère…cela ne fait aucune différence avec leur état ordinaire.
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Suite à une séance TIPI, il arrive que certaines personnes se sentent lourdes ou ankylosées. Elles étiquettent cette sensation comme difficile ou anxiogène alors que c’est le corps qui se détend..il devient plus lourd.
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L’état de relaxation leur est tellement inconnu qu’elles n’imaginent pas que cette impression de s’enfoncer dans le canapé est une manifestation d’un état physique sans peur !
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La technique TIPI aide à ressentir la peur dans le corps au niveau des sensations plutôt qu’au niveau émotionnel. C’est la clé de la libération.
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Lorsque vous avez étiqueté la peur ou l’angoisse, votre travail consiste à sentir exactement comment cela se manifeste dans votre corps.
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Une angoisse ne veut rien dire par contre une boule à la gorge, à l’estomac, des sueurs froides, les mains moites, les jambes en coton, la tête vide, un vide au plexus, les battements de cœur précipités, le souffle coupé, la respiration haletante, cela est bien réel dans votre corps.
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Dans ce cercle vicieux de la peur, si vous connaissez l’origine de votre peur, vous allez la justifier, « c’est normal, j’ai rêvé d’un serpent ».
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Si, au contraire, vous ne connaissez pas la source de vos angoisses, vous avez double peine, car, en plus, vous avez peur qu’elle vous surprenne à chaque instant sans raison.
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La pire chose que vous puissiez faire c’est raisonner votre peur avec votre intellect. Votre peur est viscérale, souvent même reliée directement à votre cerveau archaïque reptilien.
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Vouloir la raisonner avec votre cortex cérébral, qui est une autre partie de votre cerveau, n’a aucun effet apaisant.
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En apparence, vous avez réussi à gérer, dans la réalité des faits, vous avez pris la décision de ne plus jamais vous remettre dans ce genre de situation et d’ainsi limiter vos expériences de vie.
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Vous serez plus à même de vous aider si vous cessez de réfléchir à une solution et si vous arrêtez de vous auto-coacher pour avoir moins peur. Je m’explique.
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Souvenez-vous lorsque vous étiez enfant et que vous faisiez un cauchemar, la réponse « il n’y a pas de monstre sous le lit » n’avait que peu d’effet calmant.
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Par contre la présence physique et réconfortante d’un parent pouvait faire la différence.
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Quelques règles pour s’auto-coacher en cas de peur panique.
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Règle N° 1
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Privilégier la véritable sensation de la peur plutôt que l’idée… « je suis en train de faire une crise de panique ». Rien que les mots pensés entretiennent la peur . Ne pas dire j’ai peur mais plutôt, voilà ce que je sens.
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Règle N°2
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Ne pas vous auto-coacher mentalement afin de vous dissuader d’avoir peur. Puisque vous savez que votre peur a peu de lien de cause à effet avec la situation, laissez la peur se vivre sous forme de sensations.
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Au lieu de vous dire « ça va passer ne t’inquiète pas », sentez où ça se situe dans votre corps. Si cette peur est légère, vous pouvez suivre les conseils des blogs, c’est à dire, passez à l’action quand même.
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C’est sans doute aussi la bonne intention des parents qui obligent leurs enfants à sauter dans le grand bain de la piscine. Ils pensent sincèrement que toutes les peurs sont à surmonter!
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Ou alors, c’est une véritable panique et ça ne se raisonne pas. C’est le moment d’accepter les symptômes physiques de la peur et de les sentir.
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Règle N°3
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Ne pas gérer sa peur en contrôlant sa respiration. Lorsque vous faites cela, vous faites à votre corps ce que votre parent vous faisait en disant qu’il n’y a pas de méchant monsieur dans le placard. Ce n’est pas très aidant.
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Vous voulez reprendre le contrôle de votre corps comme si les manifestations de ce dernier étaient une erreur, vous voulez lui ré-apprendre à respirer alors que c’est lui qui vous prend en charge toute la journée.
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Je ne remets pas en doute les bienfaits de la respiration consciente, soyons clair, je dis simplement qu’en cas de panique, il est bon de laisser parler le corps qui ne s’exprime que par des sensations plutôt que d’essayer de le contrôler.
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Tant que vous chercherez à contrôler le corps en cas de peur, l’angoisse reviendra. Je me répète, le corps ne sait pas ce qu’est une angoisse, il ne connait que les sensations que cela procure.
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En d’autres termes, le corps n’a pas peur, il s’agite, il manifeste des ressentis et ce sont ces ressentis que vous appelez peur ou angoisse.
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La technique TIPI part du principe que le corps connait aussi la façon dont il peut se dégager de ces sensations que vous étiquetez désagréables.
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En fait, TIPI rend la parole au corps au lieu de le diriger, le contrôler et le remettre sur le droit chemin. Il le laisse s’exprimer et la résolution est durable.
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La technique TIPI s’apprend mais peut rapidement se vivre en autonomie, c’est ce qu’on appelle l’auto-TIPI. Dès que vous avez éprouvé le soulagement d’avoir dénoué une peur récurrente, vous vous sentez sécurisé pour le faire vous même.
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Se faire guider une première fois n’est pas un luxe, vous avez tellement l’habitude de vous débrouiller seul, un peu d’aide rassure. Une partie de vos peurs vient de là.
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Il existe donc une solution pour la peur et l’angoisse et ce n’est justement pas à force de lutter, vaincre, se battre et combattre.
Et vous, que vous inspirent la plastination et la peur? Laissez un commentaire ou posez des questions!
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