Être zen et « pire scénario » est-ce vraiment compatible?
Je ne suis pas très gentille…je vous ai mis une peau de banane dans le titre. Êtes-vous tombé dans le panneau ?
Faut-il être zen lorsqu’on est confronté à une grosse difficulté, voire un drame ? Réfléchissez bien avant de vous répondre.
Être zen ne serait-ce pas une belle utopie ?
Peut-être vous appuyez-vous sur l’image d’un parent « pétage de plomb » et tout ce que vous avez pu imaginer de mieux lorsque vous étiez enfant, c’est d’avoir un parent qui peut rester zen.
Pensez alors à un parent qui ne dit rien… qui ne montre rien… en apparence il est zen, il n’explose pas mais ne croyez-vous pas que, pour un enfant les dégâts sont tout aussi terribles qu’être face à un parent explosif ?
Violence certes, mais au moins il y a quelqu’un ! Conclusion, il n’est pas question d’être zen face au pire scénario.
Mais d’être vrai.
Alors, selon votre réponse, (être zen ou être vrai) vous saurez où vous en êtes vraiment ainsi que le travail intérieur qu’il vous reste à faire.
Cette attitude honnête face aux pires scénarios est le thème central du dernier Pixar pour enfants : Vice Versa.
5 émotions de base sont représentées par des personnages haut en couleur :
- la joie
- la peur
- la colère
- le dégoût
- la tristesse
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Vous êtes donc à l’intérieur du système émotionnel d’une petite fille de 11 ans Riley.
Le film passe d’une scène extérieure dans la vraie vie de cette petite fille au chaos intérieur dès qu’elle est touchée par un sentiment ou une émotion.
Ces derniers (symbolisés par 5 personnages) se bousculent au poste de commande pour défendre leur position: Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût.
Le psychisme de Riley est représenté par des plateformes solides, symbolisant des grands concepts d’éducation (comme la famille, l’amitié, l’honnêteté etc …) qui ressemblent à des parcs d’attraction.
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C’est principalement la joie qui supervise tous les évènements de la vie de Riley jusqu’au jour où la famille déménage à San Francisco dans un appartement sordide.
Peur n’avait pas prévu le coup ! Désormais c’est la lente descente aux enfers de Riley.
Joie ne sait plus comment faire pour rassembler les morceaux d’une pré-adolescente qui s’enfonce dans un état dépressif.
Tristesse (version découragement/dépression) prend du galon.
C’est un peu américain bien entendu mais la conclusion du film c’est quand même que Joie et Tristesse ont besoin de travailler ensemble.
Vous le saviez déjà, n’est ce pas, mais pour le positivisme américain et l’apologie de la pensée positive c’est un pas énorme…
Pour une fois c’est nous qui avons 20 ans d’avance sur eux!
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Le plaisir du film ne s’arrête pas là, ce dernier essaie aussi de vous éduquer à la notion de mémoire à court terme et long terme sous forme de boules de couleurs stockées.
Vous avez même pu voir dans l’extrait un noyau centrai, fait de 5 boules positives que Joie tente de sauver.
C’est là que ça se complique : en voulant préserver ce noyau dur, Joie et Tristesse se retrouvent propulsées dans les galeries de la mémoire à long terme laissant Dégout, Peur et Colère aux commandes pour gérer la vie de Riley.
Autant dire que sans ces 2 émotions indispensables (Joie et Tristesse), la vie de Riley se transforme lentement en « cata ».
Grâce à Dégout elle ne veut pas manger ses brocolis et tient tête à son père qui quitte justement son attitude « zen » envers sa fille.
Sous le contrôle de Colère, elle envoie bouler toute la famille avec beaucoup d’arrogance.
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A cause de Peur, elle n’ose pas parler de ses tourments intérieurs. Ne pouvant pas vivre sa tristesse (Tristesse et Joie n’étant plus disponible puisque propulsées dans un voyage au centre du cerveau), Riley s’isole et tente même une fugue.
Attention cependant, retenez bien, Riley ne fugue pas parce qu’elle est malheureuse mais parce qu’elle n’est pas autorisée à être triste !
Quelques incohérences pardonnables du film
Tout d’abord, vous n’avez pas de noyau dur qui recèle nos meilleurs moments…
A la racine de l’Être est la conscience pure (que l’on retrouve facilement en méditation). Nul besoin de s’identifier à un souvenir heureux. Être suffit.
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Malheureusement, il existe bien un noyau dur mais il est fait d’expériences difficiles qui vous font quitter l’Être-là pour ouvrir des espaces de gestion psychique.
Noyau dur, thérapie quantique et Ho’oponopono
Selon la thérapie quantique, vous figez certaines images afin d’éviter de les renouveler. Ce faisant, vous arrêtez le flux de la vie.
C’est ainsi que vous construisez pas à pas une illusion de vie avec ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Cela devient votre image du monde et de vous-même.
Cette construction illusoire est installée dans tous vos systèmes physiologiques et psychiques.
Ce conditionnement, que Stephen Wolinsky nomme “transe” se construit déjà dans le ventre de votre mère et se renforce par la suite, au fil de vos expériences.
Votre Être profond vous échappe et vous êtes identifié à un véhicule terrestre, une identité terrestre et tout cela inclut les mémoires de la planète où vous vous incarnez.
Comme sur terre, vous n’êtes pas issu d’une génération spontanée mais bien d’une famille et d’une humanité, vous portez donc en vous un noyau dur fait aussi de mémoires qui étaient déjà là quand vous êtes nés !
Même si vous ne le savez pas, vous portez les mémoires non résolues de vos ancêtres que vous aurez à nettoyer, mais vous le savez déjà si vous connaissez Ho’oponopono et du décodage dentaire.
Ces mémoires sont donc généralement des drames ou des interrogations sans réponse à propos desquels vos ancêtres n’ont pas été capables de mettre du cœur dessus.
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Ces mémoires demandent donc aujourd’hui à être nettoyées c’est à dire pacifiées, voire aimées ! Comment faire? Tout d’abord en pratiquant la méthode Ho’oponopono car ces mémoires ne sont pas vous et ne disent rien de vous.
Ensuite c’est tout l’enjeu de la thérapie : ne pas se prendre pour les mémoires ! Ne pas croire qu’elles s’en prennent à vous personnellement et déterminent une partie de votre caractère.
Cette désidentification est sans doute ce qui vous demandera le plus de travail intérieur afin de pouvoir passer dans le cœur et c’est malheureusement souvent au travers de:
- drames
- maladies
- handicaps
- frustrations
- pertes
- abandons
- rejets
que votre travail sur le cœur va s’accomplir.
Contrairement à ce que le film tente d’insuffler, les mémoires trans-générationnelles ne sont pas de joyeux souvenirs d’enfant qu’il faut préserver à tous prix!
Si vous êtes aguerri au travail personnel, vous savez que vos « merveilleux souvenirs d’enfant ne font pas le poids avec la lourdeur des mémoires à nettoyer !
J’entends souvent dire : je ne comprends pas j’ai tout pour être heureux…que d’ignorance dans cette petite phrase!
Ceux qui ont fait un profond travail sur eux (particulièrement en thérapie quantique) répliquent :
« J’avais tout pour avoir une vie infernale depuis mon enfance mais grâce au travail sur moi, je récupère jour après jour ma vraie nature. »
Alors que préférez vous, le positivisme ou le réel de la vie d’adulte ? Plus vous nettoyez vos mémoires plus vous vous sentez libre et dégagé et plus votre véritable nature émerge.
Voilà le point crucial sur lequel je distingue aujourd’hui la thérapie traditionnelle de la thérapie quantique :
La thérapie traditionnelle « travaille » sur le passé de la personne en partant du principe qu’il lui appartient et en renforçant l’identification au noyau dur. Cela peut prendre 20 ans et vous savez tous comme moi que ça ne résout pas grand chose. (Je sais de quoi je parle!)
La thérapie quantique aide immédiatement à traiter les remous émotionnels et croyances mentales en apprenant à s’en désidentifier. ce que vous travaillez ne dit rien de votre véritable nature!
Sans cette connaissance profonde, vous ne serez pas surpris d’entendre la suite du film avec l’acharnement de Joie à ne pas laisser Tristesse attraper les boules jaunes (souvenirs de joie) afin de ne pas les teinter de bleu (souvenirs tristes).
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Une vraie question se pose alors…peut-on changer ses souvenirs ?
C’est ce que propose la PNL ainsi que d’autres techniques plus thérapeutiques. Vous allez voir que c’est en partie vrai, mais pour les attachements profonds, ne rêvez pas!
Une chose est certaine : l’état dans lequel vous êtes a tendance à colorer vos souvenirs. Si je simplifiais, je dirais que le jour où vous êtes heureux, vous avez eu une enfance magnifique. A l’inverse le jour où vous êtes malheureux, vous avez eu une enfance de M….e!
Il est un passage intéressant du film où Riley se remémore une scène où elle a perdu un match, l’émotion qui lui correspond est teintée de bleu (Tristesse).
Puis ses copines viennent lui remonter le moral et la boule devient jaune (joie).
Cela tend à dire que vous avez le choix de vous souvenir d’un événement dans sa version heureuse ou dans sa version déprimante.
C’est très vrai pour un enfant en bas âge (le « ah une pomme » 12 ème minute du spectacle de Foresti) qui fait qu’un enfant passe des pleurs au rire en un fragment de seconde.
J’aime beaucoup les exercices de Tony Robbins, même celui où, en méditation, on refait son histoire, sa naissance afin de lui ré-insuffler du bonheur, de la joie de l’accueil et du bien-être.
Pourtant, j’ai de gros doutes sur son efficacité réelle…
Si, comme moi vous avez eu une naissance et un démarrage de vie difficiles, vous savez que ça ne fonctionne pas ainsi.
Pourquoi? Parce que ce ne sont pas que des souvenirs, c’est toute votre personnalité qui s’est construite dessus avant même que vous ayez eu les neurones pour réfléchir ou influencer quoi que ce soit.
C’est vrai cependant pour l’adulte que vous êtes aujourd’hui et tout le décodage biologique est basé la-dessus:
ce n’est pas ce qui vous arrive qui déclenche une maladie mais bien la façon dont vous le prenez.
Ce qui est passé sous silence (dans la PNL mais aussi d’autres techniques) c’est que vous avez rentré dans votre ordinateur vos ressentis totalement subjectifs et imaginaires pendant toute votre enfance.
Le malheur c’est que vos éducateurs et parents n’ont pas rectifié votre point de vue (par ignorance de votre vécu psychique profond).
Vous avez fini par vous construire une identité en vous identifiant à ces comportements.
Vos souvenirs d’enfant subjectifs plus vos mémoires transgénérationnelles font que vous ne pouvez pas remettre en question toute votre structure psychique !
Lors d’un exercice de recadrage, vous avez l’illusion d’avoir remplacé une boule bleue par une boule jaune.
La réalité c’est que vous n’avez pas accès au cœur de votre ordinateur et que l’hypnose légère ne trompe pas les mécanismes de survie de votre inconscient.
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Essayez par l’hypnose de prendre le total contrôle de votre respiration et de vous laisser mourir. Vous verrez vos limites, votre cerveau ne laisse pas votre cortex prendre les commandes chaque fois qu’il considère qu’un élément est vital comme respirer ou isoler un trauma.
Vous pouvez donc travailler sur des petites choses à résoudre mais si vous voulez travailler sur la structure même de votre personnalité, vous ne pouvez pas le faire sans aide ou en endormant une partie de votre cerveau.
Dès qu’un pan de votre personnalité s’écroule, vous craignez le vide et donc votre mental/égo se dépêche de reconstruire une attelle pour que vous puissiez fonctionner dans le monde.
A ma connaissance, seule la thérapie quantique permet d’aborder le vide et le rien dans une reconnexion avec l’Être véritable que vous êtes.
La méditation fait cela aussi mais, dans l’exercice, vous n’êtes pas au cœur d’une mémoire, vous faites des gammes ! (vous n’êtes pas dans la tempête émotionnelle)
Or c’est dans les remous émotionnels que vous avez besoin d’apprendre à vous dés-identifier pour retrouver votre qualité d’Être !
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Comment construit-on un noyau dur malgré soi?
Laissez-moi vous donner une idée de comment une identité se construit à un âge où vous n’avez aucun libre arbitre et aucune connaissance de votre construction.
Prenons l’exemple d’une expérience traumatique à la naissance. J’en parle parce que je rencontre beaucoup de clients qui ont vécu cela quand ce n’était pas carrément une question de vie ou de mort.
Prenez une mère venant de mettre au monde des jumeaux dont un nécessite une intervention ou la couveuse et l’autre pas.
Elle ne peut pas se rendre à l’hôpital en même temps que rester à la maison. C’est un principe de réalité. Pourtant, les jumeaux vont en créer une toute autre :
Celui qui est resté à la maison pourra très bien dire qu’il s’est senti abandonné alors que son père était pourtant là, peut-être même avec des grands frères et sœurs.
Celui qui a passé du temps à l’hôpital dira qu’il s’est senti exclu de la famille et ne semblait pas « appartenir » comme les autres.
Pourtant au départ, c’est juste un état de fait, un jumeau reste à l’hôpital mais à l’arrivée ce sont 2 constructions, une sur l’abandon, l’autre sur la non- appartenance.
Les émotions qui teintent vos souvenirs semblent leur donner une interprétation toute personnelle qui n’a rien à voir avec la réalité.
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Et pourtant c’est cette interprétation qui sera retenue pour la construction de l’identité.
Ceci est important à comprendre, car à l’âge adulte, celui qui est resté à l’hôpital aura toujours l’impression d’être la 5 ème roue du carrosse qui n’intéresse personne quel que soit le groupe auquel il décide d’appartenir.
Cette interprétation peut durer même lorsque cette personne va créer elle même sa propre famille.
Elle aura toujours l’impression d’être seule et de ne pas « appartenir » sauf si elle fait une thérapie bien entendu.
Il se peut même qu’elle ne puisse pas fonder une famille pour ne pas être confronté à cette dure réalité de sa construction.
Celui qui s’est senti abandonné à la maison va certainement être plus capable, adulte, de fonder une famille car, malgré son sentiment d’abandon et de solitude (parce que sa mère n’y était pas) il appartenait bien à cette famille.
Par contre, comme il lui a manqué sa mère en démarrage de vie, il risque de vivre des relations de dépendance et chercher partout des « mères » de remplacement au travers des femmes.
Sans un véritable travail thérapeutique, les deux sont voués à des relations difficiles.
Il serait vain de croire qu’on peut, au travers d’une méditation de recadrage, transformer un souvenir vécu négativement par une boule joyeuse, surtout si le souvenir remonte à la naissance.
Comment fait-on alors avec le noyau dur?
Tout d’abord, il est important de le repérer. il est fait d’identifications inconscientes qui peuvent se travailler en thérapie et par un nettoyage. Le travail ensuite sera d’apprendre à s’en désidentifier.
Il est cependant un écueil dont j’aimerais vous parler….autant certaines techniques sont trop légères pour aborder les traumas, autant la thérapie assidue peut transformer les êtres en mineurs de fond qui ne savent plus rien faire d’autre que du travail sur soi!
Il est important de ne pas oublier qu’il y a 2 phases dans le nettoyage des mémoires, comme il y a 2 phases à la maladie: une dite « de stress », une dite de réparation.
1ère phase
Lorsque la mémoire est active et que la conscience n’est pas installée (le nettoyage n’est pas fait). Vous êtes 100% identifié et vous pensez vraiment que c’est à vous que cela arrive.
Vous êtes à mille lieux d’imaginer que c’est une mémoire, vous n’avez aucun recul, par conséquent, vous souffrez terriblement.
Si cela vous amène à consulter, vous allez apprendre le chemin vers votre cœur. ce dernier est un haut fourneau qui va consumer et transcender les mémoires.
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2 ème phase
Il est vrai qu’une mémoire prend un peu de temps et vous continuez à croire que ça ne finira jamais. Vous savez que c’est une mémoire mais vous continuez à vouloir la travailler, à vous sentir mal et pensez que c’est un peu votre faute si ça ne s’arrange pas plus vite.
Laissez-moi vous donner l’exemple d’un client qui en était arrivé à cette deuxième phase mais qui ne le savait pas encore…souffrir est aussi une habitude tenace !
C’est un client qui a mis en place quelques stratégies pour sa nouvelle activité de thérapeute. Or, à la rentrée, il n’a pas le monde escompté. La mauvaise image et la critique intérieure ont vite fait de reprendre le dessus.
C’est forcément parce qu’il est nul, inadéquat et pour qui se prend-il ? Après clarification du problème, il s’aperçoit vite que la vie le teste.
C’est le propre de la 2ème phase, c’est comme si la vie vérifiait où vous en êtes.
Souvenez-vous, le travail intérieur c’est toujours en dents de scie. N’allez pas vous imaginer un lente montée progressive vers le bonheur ou alors vous n’avez pas assez lu d’articles sur ce blog;-)
C’est 3 pas en avant, une grande ouverture, d’anciens schémas qui lâchent, un espace plus vaste dans votre vie et patatrac, un pas en arrière, ou deux.
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Pourquoi ? Parce que votre mental et votre cerveau sont dressés et programmés pour votre sécurité. Or, tout changement met en danger ce qu’il croit être sa sécurité.
Mental et cerveau font donc le forcing pour que tout revienne à leur « normal » et que tout redevienne comme avant car ainsi ils peuvent continuer à gérer. La mauvaise image et la dévalo, ils connaissent.
Dès que vous ouvrez un espace inconnu, il y a méfiance de tout votre système. Et si ce nouveau stress était une menace pour votre vie ?
Bien entendu, tout cela est inconscient, ce serait trop facile ! Une armée de résistance et de défense s’élève ainsi contre le nouvel espace crée.
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Si vous êtes encore identifié à votre ancien schéma, vous allez croire que tout votre travail n’ a servi à rien, puisque votre problème est toujours là.
Ce n’est pas si vrai. Cette abondance de résistance vous prouve en fait que vous avez bel et bien changé sinon pourquoi mobiliser une armée ?
C’est le moment où vous faites des rêves où vous êtes poursuivi, vous vous cachez de la police etc…c’est souvent bon signe.
Tout comme il existe des maladies de guérison, il existe des stress de guérison…
Votre problème qui était comme un gros bloc de béton inaccessible à l’intérieur de votre corps a commencé à se fissurer.
Les petites rivières que sont vos émotions commencent à circuler à l’intérieur de vous au lieu d’être totalement bloquées.
De temps en temps, au fil du travail intérieur, des morceaux du bloc de béton se détachent, c’est ce qui crée en apparence le problème.
Ne faites pas d’élucubrations, c’est juste un morceau qui passe et qui se fait sentir. N’en profitez pas pour vous sentir nul au passage ou rejeté ou inadéquat ne faisant pas ce qu’il faut.
Vivez l’émotion et laissez passer pour ce que c’est, un morceau qui s’en va. Vous êtes en fait dans une phase de réparation et l’ancien schéma qui n’est plus d’actualité est en train de s’effriter.
Si vous pensiez que les schémas s’arrêtent d’un coup comme par magie, c’est que vous ne savez pas à quel point vous vous êtes construit dessus.
C’est aussi la raison pour laquelle, aller voir un thérapeute, un magnétiseur ou un grand magicien ne va pas vous enlever votre problème à jamais.
Quand bien même il le ferait, c’est votre propre structure et vos conditionnements qui le créeraient à nouveau.
Si vous ne vous voyez pas faire et si vous n’avez pas conscience de la façon dont vous réactualisez un problème ou un trauma chaque jour, vous ne pourrez pas le lâcher car vous ne savez pas comment vous le tenez !
Vous voyez que remplacer des souvenirs malheureux par des souvenirs heureux est une belle arnaque ?
Alors, faut-il être zen face au pire scénario ?
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Non si cela vous agite, vous remue et déclenche un maelstrom d’émotions. Vous avez à les vivre et à accepter d’être perturbé pour qu’un vrai travail puisse se faire.
Vous êtes encore très identifié et vous devez apprendre à garder un pied au présent pour prendre soin de la partie de vous qui souffre encore. il n’est pas question d’être artificiellement zen
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Oui si cela fait longtemps que vous travaillez ce problème. Vous êtes sans doute en train d’évacuer de vielles constructions même si elle prennent la forme d’un terrible scénario.
Vous nettoyez le film et vous pouvez garder le sourire, tout va bien, la guérison que vous attendiez est en cours c’est juste qu’elle ne prend pas la forme que vous avez anticipée !
Bon, le film se termine bien, je ne vous en dit pas plus, sachez juste que Tristesse est réhabilitée pour ses qualités, de même que les autres émotions.
Il n’est plus question d’être au top ou d’être zen mais d’être vrai avec ses proches.
Et voici la photo du « bébé » dont je vous parlais dans mon mail et qui sort en librairie:
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Et vous, toujours zen? Avez-vous vu ou entendu parler de Vice Versa? Laissez un commentaire!
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