Faire un vrai travail sur soi pas si simple, pourquoi?
Voici la suite des vidéos du défi « une vidéo par jour ». ce n’est pas simple de faire un travail sur soi parce que tous ceux qui s’intéressent au développement personnel cherchent à s’améliorer et surtout arrêter de souffrir.
C’est normal et naturel mais cette motivation est rarement suffisante pour vivre une réelle transformation. Dans cette vidéo 8, le travail sur soi, c’est d’abord travailler sur sa peur.
La peur crée ou comment « vouloir se rassurer » entretient-il la peur ?
Votre cerveau est programmé pour la survie. Si vous ne faites pas un effort pour être conscient de vos pensées, il va chercher par défaut tous les détails qui pourraient mettre votre vie en danger.
Il n’est donc pas encore question de faire un travail sur soi.
Résultat : chute de votre taux vibratoire mais résultat encore plus catastrophique : vous risquez de croire à ce que vos pensées vous racontent.
Pour peu que vous ayez eu une enfance un peu difficile avec des parents très occupés, absents ou inexpérimentés, vous avez géré seuls des moments difficiles.
En tant qu’enfant, vous n’avez pas su les maîtriser et il reste une trace de ces paniques dans votre psychisme et votre mémoire cellulaire. Faire un travail sur soi est souvent superficiel et atteint rarement cette couche de votre Être.
Enfant, vous en avez déduit, sans le savoir, que la vie était dangereuse et aujourd’hui, bien que les dangers soient écartés, vous continuez à vibrer sur le mode peur.
Le problème c’est que, comme c’est une seconde nature qui vous colle à la peau et que cela a toujours été, vous ne savez pas combien la peur est présente dans votre vie. Là est la limite habituelle lorsqu’on cherche à faire un travail sur soi.
Je vous propose une petite histoire soufie pour illustrer ce propos et 2 questions à vous poser lorsque vous anticipez une difficulté qui n’est pas encore dans votre vie comme la peur de la trahison ou la peur de l’accident.
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Pour faire un travail sur soi, doit-on éviter tout jugement ?
D’ordinaire, il est de bon ton, lorsqu’on désire faire un travail sur soi, d’éviter de juger.
Sauf que, pour se faire, il faudrait que tous les jugements que vous portez soient conscients…or c’est loin d’être le cas !
Vous jugez lorsque vous êtes face à un comportement inconnu qui vous met en difficulté, enfin qui met votre mental en difficulté car il ne se rassure qu’avec du connu.
Il en est de même avec les aspects de vous qui sont cachés, inconscients et dont vous ignorez l’existence.
Faire un travail sur soi devient difficile si vous ne savez pas que la plupart de vos schémas sont invisibles à l’œil nu.
Pire, vous utilisez des leurres pour être certain de ne pas approcher du réel sujet qui fâche, je vous en reparlerai dans une prochaine vidéo.
Sans le savoir, vous projetez ces aspects sur l’autre et vous croyez dur comme fer que c’est l’autre qui incarne ces défauts que vous combattez.
Ce qui vous énerve chez l’autre ou vous pousse à le juger pourrait bien être un outil précieux…
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Faire un travail sur soi encourage t-il le rêve ou la réalité?a
Et vous, êtes-vous de tempérament plutôt rêveur ou plutôt activiste ?
Au lieu de défendre farouchement les bienfaits de l’option que vous avez choisie, venez voir dans cette vidéo comment combiner ces 2 comportement apparemment opposés.
Faire un travail sur soi, ce n’est pas se mettre dans l’optique réussite uniquement puisque vous vous occupez aussi de vos états émotionnels.
Ce n’est pas non plus passer sa vie dans la méditation de la pleine conscience car vous êtes incarné et la vie exige aussi que vous passiez à l’action.
N’oubliez pas que vous avez 2 cerveaux (en dehors de la trilogie, cortex, limbique et reptilien) un droit plutôt intuitif et un gauche plutôt rationnel.
Pourquoi vous priver de l’un ou de l’autre quand vous pouvez associer les 2 ?
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Ce n’est pas l’autre qui me manque mais qui je croyais qu’il était
Vous avez vu dans la vidéo sur le jugement qu’il était difficile de ne pas projeter sur les autres les aspects que vous n’aviez pas accueillis en vous.
Faire un travail sur soi c’est rencontrer invariablement le manque. Lorsque vous êtes dans le manque, vous y croyez vraiment et la réalité est bluffante.
Il m’est arrivé il y a longtemps un grosse crise de manque, j’étais sur le parking d’un grand centre commercial.
Le manque prenait presque des allures de panique. J’ai pensé m’installer dans ma voiture et téléphoner à n’importe qui juste pour entendre une voix familière et me rassurer.
Puis j’ai eu un éclair de conscience qui m’a dit « ce n’est qu’une émotion » ce n’est pas une réalité. Faire un travail sur soi, c’est ramener la conscience dans l’instant.
Alors je l’ai travaillé comme une émotion et en quelques minutes la sensation de manque s’est arrêtée.
J’étais contente de moi car je n’avais pas fait comme d’habitude, c’est à dire trouvé une distraction ou me faire un « shoot » d’humain (comme on se fait un shoot de sucre) pour éviter de sentir.
Vous n’êtes jamais complètement en contact avec un autre mais avec votre vision de l’autre et votre perception…
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Que faire de ma peur pour l’autre ?
Vous avez vu dans une précédente vidéo que la pensée crée des vieux films et des insécurités.
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la peur pour l’autre, l’inquiétude pour un proche.
Vous y êtes tellement habitué que peut-être vous ne pensez pas que cela rentre dans la catégorie faire un travail sur soi.
Nombreuses sont les mères qui projettent qu’il pourrait arriver une catastrophe qui les prive de leurs enfants, surtout quand ils prennent l’avion ou qu’ils partent à l’étranger.
La petite phrase « téléphonez-moi quand vous arrivez » n’est pas si anodine qu’il y parait.
Pourquoi projeter une catastrophe? Prenez-vous cette injonction pour une preuve d’amour ou une expression de la peur?
C’est quand même dans votre corps que ça se passe donc, c’est votre mémoire et elle n’a rien à voir avec les personnes pour lesquelles vous vous inquiétez.
Depuis quand s’inquiéter pour quelqu’un fait grandir l’amour que vous avez dans votre cœur?
Si la peur est gérable, eh bien apprenez à gérez sans recouvrir tout le tableau de votre peur. Si elle ne l’est pas, c’est à dire si c’est cellulaire, pensez à utiliser TIPI (technique d’Identification des Peurs Inconscientes)
De la même façon, vous avez hérité des peurs de vos parents. Dans cette vidéo, je vous déroule l’absurdité qui pousse un parent à vouloir qu’un enfant réussisse alors que ce dernier vient à peine de démarrer sa vie…
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Libre arbitre, volonté ou prédestination ?
Quel lien avec faire un travail sur soi?
Pour certains ce serait rassurant de savoir que tout est écrit et qu’il suffit de laisser sa vie se dérouler pour aboutir à bon port.
Pour d’autres l’idée même d’une prédestination est un concept insupportable car il est hors de question d’imaginer que nous sommes conditionnés et par conséquent pas libres.
Malheureusement ou fort heureusement rien n’est jamais tout noir ou tout blanc.
Ce qui est prévisible, c’est votre passé. Tant que vous n’avez pas fait un travail suffisamment profond pour vous libérer de vos conditionnements, le passé a tendance à resurgir dans votre présent.
C’est aussi ce qui fait que vous avez peur pour l’avenir… vous craignez que l’avenir ressemble à votre passé !
Qu’est ce qui fait que votre futur devient différent ? Chaque fois que vous êtes dans la dynamique de faire un travail sur soi, de nettoyez vos mémoires et que vous comprenez une leçon de vie.
Le temps qu’il vous faudra pour cela n’est peut-être pas écrit à l’avance et ne figure pas dans votre thème astral.
Venez découvrir un proverbe Yiddish assez étonnant sur ce sujet:
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Rencontrer une facette de soi
C’est aussi cela faire un travail sur soi!
Vous avez certainement entendu parler de tout ce qu’on peut faire en utilisant un symptôme ou une maladie (par exemple) pour libérer la partie émotionnelle qui justement crée la maladie.
Vous pouvez parler à vos cellules, leur envoyer de la lumière pour accélérer votre guérison.
Vous pouvez aussi parler aux différentes facettes de vous-mêmes, à vos organes etc… pour tenter de les harmoniser .
Ce que je vous propose ici va plus loin, c’est une technique pas ordinaire, qui ne présente aucun danger mais que vous aurez besoin de faire plusieurs fois si vous voulez entendre les réponses intuitives qu’elle propose.
Je vous raconte comment faire un travail sur soi pas ordinaire dans cette vidéo.
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Faire un travail sur soi pour résoudre un problème de choix
Vous avez peut-être parfois l’impression que lorsque vous êtes confronté à un choix, il y a un bon et un mauvais choix. Vous avez peut-être aussi le regret de ne pas vivre l’autre option avec l’impression de perdre quelque chose d’important pour vous.
L’exemple typique, c’est lorsque vous avez 2 options à la même heure sur votre calendrier : faire le stage truc que vous attendez depuis longtemps ou aller faire du ski avec vos amis qui sont, pour la première fois, tous réunis.
Faire un travail sur soi, ce n’est pas toujours choisir l’option « je me délivre de mes schémas » ça peut aussi être « choisir consciemment de vivre le partage et l’échange ».
Il n’est pas question d’y aller au raisonnable parce que ce n’est pas votre tête qui a la solution.
Projetez-vous dans une option pour voir ce que vous sentez puis projetez-vous dans l’autre situation pour voir si vous sentez une différence. Vous choisirez ensuite l’option dans laquelle vous vous sentez le mieux ou en joie.
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Voilà pour cette semaine : de faire un travail sur soi au jugement en passant par le manque et la peur pour l’autre, 8 petites capsules avec une piste de réflexion par jour.
Je reviendrai certainement dans les jours à venir sur les leurres qui empêchent de faire un vrai travail sur soi.
N’hésitez pas à écrire dans les commentaires les sujets que vous aimeriez voir traités. Quelle vidéo vous a le plus parlé? Laissez un commentaire!
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7 Clés et une couleur pour trouver la paix en juillet | Forme Sante Ideale
6 juillet 2019 at 13 h 20 min (UTC 0)
[…] ne les voyiez venir, (ce qui est le propre d’une mémoire), déguisées dans un costume 2019. Trouver la paix dans la jungle des vies multiples est un exercice […]