Les croyances limitantes et Nasrudin Hodja
Avant de commencer à vous parler des croyances limitantes, j’aimerais vous raconter une petite histoire initiatique de Nasrudin Hodja.
C’est un personnage mythique des contes soufis bourré de sagesse et de naïveté à consommer au second degré.
Voici l’une d’elles:
« Est-ce que je peux t’emprunter ton âne ? » Demanda un voisin à Nadrudin alors que ce dernier rentrait chez lui.
« J’aimerais t’aider » répondit-il « mais je l’ai déjà prêté à quelqu’un d’autre ».
A ce moment précis on entend un sonore hi-han du côté du jardin.
« Hey », dit le voisin, « je viens juste d’entendre ton âne braire dans ton jardin ».
Nasrudin rétorqua, « tu ne vas quand même pas me faire l’affront de croire mon âne plutôt que moi ! »
Tout au long de cet article, je vous présenterai quelques perles de Nasrudin Hodja ainsi que la technique traditionnelle pour vous débarrasser de vos croyances limitantes.
Si vous commencez à me connaître, vous allez vous apercevoir que partir à la chasse des croyances limitantes n’a pas grand intérêt.
Ce qui m’interpelle plutôt c’est ce qu’elles cachent et dans quel but. Si les croyances limitantes n’avaient pas d’utilité, pourquoi seraient-elles là ?
Cet article est présenté à la Croisée des Blogs organisée par Patricia du Blog « attention bonheur possible »
J’ai déjà beaucoup parlé des croyances limitantes dans un article précédent et de la façon dont elles modifient Votre perception de la réalité.
A l’époque j’avais perdu beaucoup de trafic sur mon blog suite à une modification de l’algorithme de Google et j’en avais profité pour « investiguer » certaines de mes croyances limitantes à l’origine de cette chute.
La grande particularité des croyances limitantes, c’est qu’on y croit !
Il est dit qu’une croyance est limitante parce qu’elle empêche un individu d’agir librement et d’atteindre son potentiel ainsi que ses objectifs.
Pourtant elle ne naît pas par hasard dans le psychisme d’un individu. Elle est souvent faite d’amalgames et d’interprétations à partir de situations souffrantes.
Par exemple, « lorsque je fais confiance, je suis trahi ». J’ai fait confiance et j’ai été trahi donc aujourd’hui je me méfie des humains et je ne m’engage pas au cas où je serai trahi à nouveau.
La croyance limite l’individu à ne pas s’engager par peur de souffrir. Du coup, ne s’engageant pas il s’ennuie dans ses relations ou souffre de solitude.
Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’une croyance positive peut avoir le même effet ! Laissons Nasrudin vous conter cela:
Nasruddin, perdu dans ses réflexions, descendait la rue du village lorsque des garnements se mirent à lui jeter des pierres.
L’attaque l’avait pris au dépourvu et il n’était pas homme à pouvoir leur en imposer. Il décida de ruser :
Arrêtez et je vous dirai un secret !
D’accord, dis-nous ton secret, mais pas de philosophie !
- L’Emir offre un festin à tous ceux qui se présenteront au palais ce matin.
Les gamins s’éloignèrent en courant en direction de la demeure de l’Emir, tandis que Nasruddin s’animait peu à peu à l’idée des mets raffinés et des plaisirs de la fête.
Levant les yeux, il vit les enfants disparaître dans le lointain. Brusquement, il releva ses robes et se mit à courir sur leurs traces.
Je ferais mieux d’aller y voir, dit-il haletant. Après tout, c’est peut-être vrai…
Une croyance positive amène dans le rêve et fait décrocher de la réalité. Normal, la vie Est, pas besoin d’y croire ou de pas y croire !
Regardons de plus près les croyances limitantes positives et négatives.
Si vous croyez que êtes malheureux à cause de votre histoire ou tout autre cause, vous allez trouver normal de l’être.
Vous allez aussi interpréter tout ce qui vous arrive avec cette vision-là. Votre ciel est teinté de malheur et vous vous attendez à le vivre.
Les gens qui font une thérapie ne sont pas conscient d’avoir ce type de croyances.
Pourtant, ils savent qu’ils souffrent depuis qu’ils sont nés mais n’imaginent pas que cela ait pu conditionner leur vision.
Leurs pensées sont teintées de cette croyance et leurs actes en découlent aussi.
Par exemple, il leur arrive régulièrement d’être zappés ou oubliés. Lorsqu’ils arrivent au guichet pour s’enregistrer, quelqu’un leur passe devant ou la réceptionniste ne les voit pas.
Leur mental trie et répertorie le fait et renforce la croyance « je suis quelqu’un qu’on zappe, qu’on oublie et qu’on ne voit pas. »
Il leur arrive pourtant d’être vus et bien accueillis mais leur mental ne retient pas puisque l’expérience dite « positive » ne fait pas partie de leur monde et ne comporte pas de danger qui nécessiterait d’être enregistré.
Ainsi se crée une autoroute neuronale. Si c’est votre cas, vous aurez tendance à adapter votre comportement à cette croyance.
Vous allez vous méfier des réceptionnistes (et des humains en général) afin de ne plus être pris par surprise par les effets secondaires de cette croyance.
Avoir cette croyance n’a rien de négatif a priori, cela permet de prévoir et d’anticiper tout ce qui pourrait faire souffrir.
La souffrance semble souvent écartée, vous êtes sur vos gardes, vous avez tendance à ne pas vous sentir vivant(e) et spontané(e) mais plutôt méfiant()e et « contrôlant(e) ».
Vous êtes dans la survie.
Si vos enfants ramènent une mauvaise note, vous visualisez immédiatement un monde ténébreux pour son avenir où il n’aura pas de travail et vivra sous les ponts.
Vous êtes dans un rêve (même s’il est différent de celui de Nasrudin), vous oubliez que votre enfant n’a que 8 ans et qu’il a besoin de réconfort et d’encouragements au lieu de menaces et de privations.
Les croyances positives sont aussi limitantes.
Vous pouvez aussi adhérer à la croyance « l’homme est fait pour être heureux ».
Chaque fois qu’un événement va venir vous prouver le contraire, vous allez le prendre comme une situation indésirable qu’il faut à tous prix modifier.
Votre mental va avoir tendance à ne retenir que les situations plaisantes et oublier les difficultés.
Lorsque se présente une difficulté, il choisit de retenir le détail dit « positif » qui lui permet de conforter son système de croyance qui dit que l’homme est fait pour être heureux.
Cette façon de tout voir en positif est aussi une façon de vivre dans un rêve. La vie n’est pas positive, elle Est. La vie est faite de soleil radieux et de tornades dévastatrices.
Dans un tel système positif, si votre enfant arrive avec une mauvaise note, vous allez vite la relativiser et l’oublier.
Par contre, s’il arrive avec des difficultés relationnelles avec les filles, vous risquez de ne pas prendre son problème au sérieux ni sa souffrance pour quelque chose de réel puisque cela ne fait pas partie de votre système de croyances.
Vous allez lui dire que ce n’est pas grave, vous allez vite passer à autre chose et lui promettre une sortie divertissante pour oublier.
Il a peut-être besoin que sa souffrance soit nommée et reconnue. Vous direz plus tard qu’il était un enfant adorable et vous ne comprendrez pas pourquoi il vous sort un chapelet de reproches.
Lorsqu’adulte il fera une thérapie, vous penserez qu’il fait bien des histoires pour rien et qu’il cherche volontairement à vous faire souffrir en remuant le passé qui ne sert à rien.
Comment fait-on avec les croyances limitantes?
A la question, « puisque nous sommes obligés d’avoir un système de croyances, n’est-il pas plus profitable d’avoir des croyances positives que négatives et de transformer celles qui ne vont pas dans le sens de nos objectifs? » que répondriez-vous au vu de ces deux exemples cités plus haut ?
Positive ou négative, une croyance est limitante car elle vous empêche d’être totalement présent et vous fait vivre et agir dans un rêve rose ou noir selon le cas.
Pourtant ce n’est pas ce qui est enseigné un peu partout dans le développement personnel.
Tout le monde s’acharne à vouloir transformer une croyance limitante négative en une croyance positive sans s’apercevoir qu’elle est aussi limitante.
C’est un système bien pensé, logique qui a trouvé de nombreux adeptes. Il part du principe qu’une croyance est mentale et qu’il suffit de décider de changer de croyance.
En tenant compte des réactions émotionnelles, voilà à peu près ce que ça donne lorsque vous avez identifié en vous une croyance limitante:
1°) Vous vous demandez si cette croyance est vraie
2°) Vous continuez l’investigation pour voir si cette croyance est vraiment universelle et ne supporte aucune contradiction.
3°) Vous vous demandez comment vous vous sentez avec cette croyance. Vous notez votre ressenti et cela vous permet de mesurer que la croyance est négative car le ressenti est désagréable.
4°) Vous vous demandez quelle serait la croyance inverse ?
5°) Vous vous demandez comment vous vous sentiriez avec la croyance inverse. Vous ressentez quelque chose de plus agréable.
6°) Vous optez pour la croyance qui va le plus dans le sens de vos objectifs.
7°) Vous l’ancrez avec des ressentis antérieurs positifs.
Chaque fois que vous vous surprenez à continuer à croire que vous êtes né pour être malheureux, vous changez de pensée et donc de ressenti.
Si vos croyances et votre vision du monde sont superficielles, il vous sera facile mentalement de changer de programme.
Cette modification des croyances est efficace sur le court terme. Je l’ai testée et j’ai pu ainsi marcher sur des braises ardentes sans me brûler.
J’ai temporairement arrêté de croire que les braises pouvaient me brûler les pieds bien que mon cerveau soit programmé pour que je le croie afin de me préserver.
Mais curieusement, pour les croyances qui s’appuient sur des traumas, il est plus difficile de s’en dégager que de marcher sur le feu !
Ok, ça aussi, c’est une croyance donc j’y reviendrai plus loin dans l’article.
Les croyances limitantes s’appuient sur des expériences traumatiques.
Lorsqu’aucune expérience difficile n’y est associée, vous n’avez pas besoin de croire, vous avez juste à vivre les situations.
Vous n’avez pas besoin de croire en vous pour réussir un examen, vous avez juste besoin d’avoir révisé, d’être présent, détendu et ouvert à vos intuitions.
La réalité est que toute croyance a un présupposé :
- A quoi cela vous sert-il de croire que tout finit par s’arranger ? A oublier qu’un jour dans votre histoire, il y a eu point de non retour qui vous a fait souffrir comme par exemple le départ de quelqu’un.
- A quoi cela vous sert-il de croire que le travail finit toujours par payer ? A ne pas vous souvenir d’un contexte traumatisant où tous vos efforts ont été anéantis.
- A quoi cela vous sert-il de croire que la mort n’existe pas et qu’elle n’est qu’un passage dans une autre dimension ? (même si c’est vrai, ah encore une de mes croyances;-)) A ne pas ressentir un traumatisme cellulaire lié à une difficulté dans la vie intra-utérine ou à la mort de quelqu’un.
- A quoi cela vous sert-il de croire qu’il est important de donner un sens à sa vie ? Sans doute à oublier un événement marquant de votre histoire où tout s’est figé dans une incompréhension totale.
- A quoi cela vous sert-il de croire qu’il est important d’aider son son prochain ? Peut-être à oublier qu’il n’y avait personne lorsque vous avez eu besoin d’aide, enfant.
- A quoi cela vous sert-il de militer pour l’arrêt des pollutions sur la planète (même si cela a une utilité) ? Peut-être à oublier ce que vous avez ressenti lorsque votre territoire a été envahi par un petit frère et que vos besoins de paix et d’harmonie ont été négligés.
Voilà pourquoi je ne suis pas trop adepte du remplacement des croyances « négatives » par des croyances « positives ».
La vie Est.
Il n’y a pas besoin d’y croire. Lorsque vous mettez en route un système de croyances, c’est forcément à l’endroit où la vie n’est pas et où vous avez remplacé l’instant présent par du rêve plus beau que vrai.
Ces deux exercices que je vous ai présentés dans un article précédent et dans celui-ci aident à donner une petite respiration.
Si vous voulez modifier la mémoire cellulaire, il y a besoin d’aller creuser plus en profondeur à l’endroit précis où les croyances ont pris racine.
Pourquoi ? Parce que les croyances ne sont pas des principes saboteurs mais plutôt des garde-fous qui aident à ne pas sentir des réalités passées trop douloureuses.
Je vous propose pour cela une petite histoire assez terrible de Nasrudin.
Une croyance limitante positive
C’était un jour froid d’hiver et un homme respectable chaudement habillé remarqua que Nasrudin se promenait presque nu dans la rue.
« Mulla », dit l’homme, « dis moi, comment est ce possible que je porte tous ces vêtements et que j’aie encore un peu froid alors que tu ne portes quasiment rien et ne semble pas affecté par le froid ? »
« eh bien », répondit Nasrudin, « je n’ai pas d’autres vêtements donc je ne peux pas me permettre d’avoir froid alors que vous en avez plein et donc vous pouvez vous permettre d’avoir la liberté d’avoir froid. »
Dans la survie, vous vous adaptez et vous êtes obligé de nier vos besoins pour ne pas souffrir.
Vous ne pouvez pas vous débarrasser d’une croyance limitante si vous ne savez pas ce qu’elle protège.
C’est aussi la raison pour laquelle j’ai du mal à adhérer à tout ce que je lis sur internet à propos des croyances.
Je vous donne un exemple : en écrivant cet article, je me suis dit qu’il serait bon que je refasse cet exercice sur les croyances afin de vous donner un aperçu de comment cela fonctionne.
J’ai eu récemment une grosse émotion totalement disproportionnée qui m’a mis la puce à l’oreille.
Sur-réagir à une situation est une des façons de savoir que vous êtes aux prises avec une croyance limitante.
Qui dit grosse émotion dit gros « bazar » et sans doute croyance profonde à la clé.
A la question, « qu’est ce qui te met dans cet état là ? », j’ai entendu en moi la réponse, « je fais toujours le mauvais choix ».
Ah, en voilà donc une magnifique croyance limitante à propos de moi-même.
J’aurais pu passer par le processus habituel…ou celui que je vous propose dans cet article:
- Est ce que cette croyance est vraie ?
Oui j’ai des milliers d’exemples, lorsque c’est moi qui fait le choix et même si c’est le dé qui choisit ou le tirage au sort.
- Est ce qu’elle est toujours vraie ?
À 95% même si elle n’est pas vraie pour les autres, elle l’est pour moi.
- Comment je me sens ?
Pas top bien sur, donc c’est une croyance dite négative à propos de moi.
- Quelle serait la croyance inverse ?
Je fais toujours le choix le plus approprié en fonction de là où j’en suis.
- Comment je me sens ?
Mieux c’est sur.
Mais j’ai eu beau l’ancrer, je retombe toujours sur une émotion chaque fois que je vérifie que je fais le mauvais choix.
C’est un plâtre sur une jambe de bois car les ancrages si positifs soient-ils ne tiennent pas sur un trauma.
Puisque je ne crois pas au sabotage mais plutôt à une gestion du stress permanente de la part du cerveau en vue de maintenir la race humaine en vie, je sais qu’une croyance négative m’aide quelque part à gérer un stress non conscient.
Dans ces cas-là, je préfère me poser la question qui tue…
« A quoi cela me sert-il de croire que je fais toujours le mauvais choix ? ».
Vous sentez, n’est-ce pas que l’on touche au vrai sujet avec cette question !
A ne pas me souvenir de ce que ça m’a fait un jour dans la toute petite enfance de me retrouver à un endroit que je n’avais pas choisi mais qui m’avait éloigné de tous mes repères connus.
Et je m’en suis souvenue, pas dans les détails car j’étais trop petite, mais dans la sensation et l’émotion.
Sachant ce que je tenais, je n’avais plus besoin de tenir la croyance limitante d’un problème au mauvais choix puisque je sentais ce que cette croyance protégeait.
Cela ne veut pas dire que je ne serai pas tentée à nouveau de croire que je fais toujours le mauvais choix mais la prochaine fois que mon mental va essayer de me servir cette croyance, je vais avoir du mal à y croire !
Vous voyez la différence entre la gestion du stress et le véritable travail de libération en profondeur ?
Dans l’un, je suis soulagée, oui, je peux dire, accepter et sentir que je fais toujours le choix de là où j’en suis, même si en apparence ce n’est pas le bon.
Mais il faudra recommencer ce protocole à chaque nouvelle situation. C’est débranché dans ce contexte mais pas dans les milliers d’autres contextes qui vont se présenter.
C’est le problème des thérapies brèves ou des techniques dites « magiques », elles vont rarement atteindre le niveau cellulaire.
Dès que vous savez ce que vous tenez, ça lâche beaucoup plus facilement et durablement.
Une partie de ce travail est faisable seul mais pour les gros attachements, il y a besoin d’aide.
Souvenez-vous de l’histoire de Nasrudin et du froid. Votre cerveau a vite fait de vous enlever les sensations de désagrément ainsi que celle de vos besoins vitaux.
Votre mental vous trompe aussi et vous empêche de sentir la marmite qui bout si vous êtes la grenouille qui est rentrée dedans quand l’eau était froide.
C’est l’accueil de l’enfant qui souffre, caché derrière la croyance limitante qui permet la libération. La croyance limitante ne sert que de gardien qui protège.
Pendant que je crois que je suis plombée dans mes choix, je suis à des années lumière de sentir la vulnérabilité, la souffrance et l’impuissance d’un bébé ou d’un petit enfant arraché.
C’est lui qu’il faut aimer et choyer avant de faire sauter la croyance limitante qui lui sert de nounou !
Les croyances limitantes limitent les dégâts même si leur protection vous coûte cher !
C’est par ce type de travail, agrémenté d’autres approches ludiques et thérapeutiques que nous aborderons le thème de l’argent lors de notre prochain stage en juin.
Jusqu’où peut aller une croyance…
Drunvalo Melchizédec, raconte l’histoire d’un enfant qui avait été élevé loin de la civilisation et qui passait sa vie dans la mare avec les grenouilles.
Le jour où il a eu un accident et où une partie de sa jambe a été amputée, il s’est mis à la faire repousser.
Il n’avait rien dans son système de croyance qui puisse lui faire imaginer qu’il n’avait pas ce même pouvoir que les grenouilles.
Je n’ai aucun moyen de vérifier si cette histoire est vraie mais le monde est rempli de petits miracles que les humains réalisent là où la médecine a perdu tout espoir.
La sophrologie est une des disciplines qui permet cela et c’est aussi pour cela que nous avons plaisir à l’enseigner.
Dans ce cas, l’enfant n’a pas besoin d’avoir de croyance positive par rapport au fait de faire repousser une jambe. Il est inspiré et réalise un miracle.
C’est un fait. Cela signifie par contre que vous avez la croyance limitante que vous ne pouvez pas le faire !
Et vous, êtes-vous prêt à aimer vos croyances limitantes avant de les éradiquer parce qu’elles se mettent en travers de vos buts et de vos objectifs d’adulte ?
56 pings