Bénéfices secondaires du manque d’argent et technique Tipi
Dans un article précédent sur l’insécurité financière (cliquez) et le manque d’argent, je vous racontais l’histoire de la petite souris et du grand lama.
La technique Tipi n’existant pas dans l’Himalaya, vous avez pu mesurer à quel point les peurs ont besoin d’être « travaillées »!
Je vous parlais aussi de votre vibration, de votre relation à l’argent et de la couleur associée au manque d’argent.
Aujourd’hui, je vous interroge sur vos potentiels bénéfices secondaires à être en insécurité liée au manque d’argent.
Vous entendez immédiatement un morceau d’égo gronder au fond de votre être.
Quoi ? C’est déjà difficile de ramer au niveau de l’argent, vous n’allez pas en plus me dire que c’est de ma faute ?
Non, rassurez-vous, je sais ce qu’est une mémoire et je sais aussi combien il est bien difficile de s’en dépêtrer.
Comprendre aide malgré tout même si ce n’est pas la conscience qui fait sonner les écus au fond du cochon. Nous avons donc déjà regardé de près vos croyances à propos de l’argent et la sécurité financière.
Aujourd’hui je voudrais vous amener sur le terrain sulfureux des bénéfices secondaires liés au manque d’argent.
Dans une enquête policière, si vous voulez résoudre l’énigme (en l’occurrence le manque d’argent), vous avez intérêt à connaître le mobile, c’est donc le filon que vous allez suivre avec moi.
Ce que je vais vous suggérer n’est pas destiné à vous rendre coupable, je n’ai vraiment pas de leçons à donner pour vous enrichir matériellement.
Par contre, je peux vous aider à regarder à la loupe les motivations inconscientes que vous pourriez avoir à rester sans le sou et entretenir malgré vous un manque d’argent.
Si vous avez vraiment l’intention de vous dégager de votre problématique apparente à l’argent, il peut être bon d’entendre quelques raisons qui ne vont pas vous plaire.
Bon vous voilà deux fois prévenu.
Ah ? il pourrait y avoir un bénéfice à ne pas avoir assez d’argent ? A quoi cela pourrait il donc vous servir de manquer d’argent?
5 bonnes raisons d’entretenir inconsciemment le manque d’argent
1°) Manquer d’argent pour ne pas pouvoir payer
Non, ce n’est pas une « lapalissade », je m’explique :
Si vous avez eu l’impression de beaucoup payer (ou trinquer) pour les autres mais aussi d’éponger les émotions et les manques des autres, même ceux de vos parents, ne pas avoir d’argent est une solution.
Comme ça, on ne peut plus rien vous demander ! Vous avez l’impression d’avoir fait assez d’efforts pour toute une vie.
Si l’État vous demande un coup de main pour les démunis, pour soutenir votre famille (pension alimentaire, retraite de vos parents etc) eh bien, grâce au manque d’argent, vous ne pourrez pas !
Vous comptez donc sur les autres et c’est une façon subtile de réparer l’impression de n’avoir pu vous appuyer sur qui que ce soit.
C’est une exigence très subtile qui répare l’enfant en vous mais qui brime l’adulte. Si vous ne travaillez pas sur votre colère larvée, vous ne modifierez pas votre situation financière.
Ne pas pouvoir payer est aussi parfois une façon d’obtenir de l’aide et du soutien de votre famille (ou l’État) à l’endroit où vous estimez inconsciemment ne pas en avoir eu assez.
Par exemple, il y a une réunion de famille loin de chez vous qui nécessite de prendre un train ou un avion.
Si vous ne pouvez pas payer, vous ne pouvez pas vous déplacer. Vous vérifiez alors que l’on tient bien à vous lorsque vous recevez un billet pour y aller.
2°) Manquer d’argent pour entretenir une dépendance
La dépendance, même si vous avez l’impression de la vivre adulte est un état que vous avez traversé entre 0 et 2 ans.
Si pour une raison ou une autre ça ne s’est pas bien passé, une partie de vous n’a pas fini de traverser cette période, même à 50 ans !
Les raisons pour lesquelles vous êtes bloqué à cet âge sont ce qu’elles sont, on ne peut en vouloir à personne mais pour vous, le problème est toujours là:
- enfant non désiré,
- parents absents,
- trop de travail des adultes,
- parent dépressif,
- pré-existence d’un frère ou d’une sœur aussi en bas âge
- frère ou sœur porteur(se) de handicap,
- naissance trop rapprochée d’un frère ou d’une petite sœur etc…
Parfois c’est l’inverse, vous n’avez pas décollé de cet âge symbolique parce qu’un parent avait besoin que vous restiez petit et dépendant afin de ne pas lui échapper en grandissant trop vite.
Vous allez donc vous créer une vie où vous dépendez d’un conjoint(e), de l’État, de vos parents ou d’un proche.
Vous pouvez aussi créer à l’inverse un compagnon ou une compagne qui ne gagne pas sa vie ou pas assez. C’est l’autre qui est dépendant de vous et vous faites office de bon parent pour lui.
En apparence, vous n’êtes pas dépendant mais en y regardant de plus près, vous êtes tout de même dépendant de la situation de l’autre et cela entrave vos projets.
Pour vous dégager de cet état et retrouver une liberté (financière ou autre), vous aurez à accepter de sentir les émotions non conscientes de l’époque qui seraient restées bloquées.
3°) Manque d’argent pour travailler des mémoires familiales
Le manque d’argent est parfois l’occasion de traverser des mémoires transgénérationnelles de famine, pauvreté et de manque de soins.
Manquer d’argent peut vraiment avoir eu un impact dans votre généalogie à l’époque où une mauvaise récolte pouvait entraîner la famine et où manquer de soin pouvait entraîner la mort.
Pour savoir si c’est le cas, posez-vous la question de ce qui serait le pire pour vous si vous n’aviez plus du tout d’argent.
Laissez votre mental dérouler les conséquences comme par exemple…je ne pourrai plus payer mon loyer…et alors ?
Je serai à la rue…et alors ? Je serai en survie toute la journée…et alors ? Je ne pourrai plus manger…et alors ? Je serai obligé de fouiller dans les poubelles…
Nous y voici. En 2014 cela est totalement impossible. Vous connaissez l’existence des restos du cœur, de la croix rouge et de l’armée du Salut.
Vous vivez à une époque où il n’est plus possible vraiment de mourir de faim en occident.
Ces peurs que vous trimballez avec vous sont totalement mentales et irrationnelles. Elles sont transmises par les mémoires de votre arbre généalogique.
Si lorsque vous déroulez le film « et alors ? » vous atterrissez sur « je n’aurai plus d’argent pour faire soigner mes enfants » alors vous êtes sur une mémoire d’épidémie (mortelle) ou de manque de soins.
Avoir le même problème que vos ancêtres peut, de façon très inconsciente, vous donner un sentiment d’appartenance et de loyauté à la famille ou à un lointain passé.
De la même façon, être identifié à des vœux de pauvreté peut vous mener la vie difficile dans votre quête de sécurité financière !
Vous pouvez d’ores et déjà commencer le nettoyage avec la méthode Ho’oponopono. Un travail sur votre arbre généalogique pourrait aussi s’avérer utile.
4°) Manque d’argent et peur du manque
Le plein et le vide, l’abondance et le manque sont le résultat de la polarité sur terre.
Vous avez oublié que le manque est aussi lié à la vie. Lorsque vos poumons sont vides et en manque d’air, vous inspirez à nouveau.
Terrasser le manque est aussi ridicule que de vouloir vivre toujours poumons pleins ou dans un pays sans nuages ni pluie.
Vous êtes nés humain donc dépendants de l’air, de la lumière, de l’eau, de la nourriture etc…vous n’êtes pas censés vous débrouiller tout seuls et n’avoir jamais besoin de rien !
Par contre il est possible que vous ayez vécu le manque à un âge où votre vie pouvait être mise en danger :
- Une mère qui vous empoisonne avec son lait.
- Des parents fêtards qui ne vous entendent pas hurler de faim la nuit
- Une nounou négligente ou qui s’absente.
- Un grand frère ou une grande sœur inexpérimenté qui tarde à vous donner le biberon..
Votre mémoire cellulaire est affectée et vous ressentez le manque comme un danger. Le banquier est certes sans cœur mais concrètement il ne va pas s’en prendre à votre vie .
Et pourtant, concernant l’argent, si vous êtes honnête, vous pouvez aller jusqu’à ressentir le manque comme une peur mortelle.
Puisque vous vibrez à la peur du manque, vous accordez toute votre vie autour de votre vibration et donc vous manquez. D’argent mais d’autres choses aussi !.
Si adulte, vous craignez le manque d’argent nous avons vu que le manque dont il est question peut être manque de soin, de chaleur ou de nourriture basique.
N’oubliez pas qu’il est difficile d’avoir peur de quelque chose qui ne vous est pas déjà arrivé.
Votre mémoire cellulaire a associé manque et danger mortel alors que le ressenti du manque est juste là pour vous rappeler que c’est l’heure de vous en occuper, pas forcément d’en souffrir.
Expérimenter la précarité aujourd’hui vous relie à cet enfant « pauvre en lien en joie ou en créativité » que l’on vous a poussé à être.
Le plus terrible c’est que sans cette prise de conscience, vous risquez de vivre cette situation très longtemps.
5°) Manquer d’argent pour retraverser un climat de terreur.
Lorsque vous manquez vraiment d’argent, votre mental fige sur des ritournelles :
- je n’ai pas d’argent,
- je ne vais pas m’en sortir,
- il faut qu’on m’en prête
- je vais être interdit bancaire
- pourvu que je ne le sois pas, etc.
Vous pensez, vous en parlez, vous stressez et vous vous inquiétez mais vous entretenez la peur au lieu de la travailler.
Les peurs sont « engrammées » dans la mémoire cellulaire et il est bien rare que pour un enfant, la peur principale soit le manque d’argent.
Croire que votre souci principal aujourd’hui est une affaire d’argent c’est tenter d’oublier l’enfant en vous dont les peurs étaient bien réelles et liées aux adultes de l’époque ou à leur manque de protection.
Qu’est ce qui peut faire peur à un enfant à ce point si ce n’est pas le manque d’argent ?
- Subir un parent alcoolique
- Subir un parent bipolaire
- Subir un parent dépressif ou suicidaire.
- Entendre ses parents se disputer violemment (pas forcément à propos de l’argent d’ailleurs)
- Subir la violence cachée d’un grand frère ou d’une petite sœur
- Vivre des abus
- Vivre des tortures physiques ou psychiques
- Échapper à la surveillance d’une nounou et devoir gérer seul des difficultés loin de ses parents.
- Être responsable de ses frères et sœur alors qu’il est trop petit pour savoir comment s’en occuper.
Si je devais résumer ce qui vous fait le plus peur: est-ce mourir, souffrir ou être seul et sans soutien dans la difficulté ?
Vous voyez qu’un adulte trouvera toujours du soutien, c’est vraiment un enfant en vous qui a encore peur.
Un bébé qui souffre et qui est seul et sans protection dans la difficulté peut mourir. C’est cela qui est inscrit dans votre mémoire cellulaire.
C’est aussi avec toutes formes de thérapie et la technique Tipi qu’il est possible de s’en libérer, je vous en parle plus loin.
Comment fait-on pour travailler les bénéfices secondaires du manque d’argent?
Tant que vous croyez n’être aux prises qu’avec un problème matériel, vous allez chercher des solutions dans la matière.
Vous devez déjà avoir expérimenté que cela ne suffit pas.
L’étape suivante c’est de prendre conscience de vos motivations non conscientes et d’accepter le travail intérieur que propose l’insécurité sans succomber à une peur au présent.
L’insécurité, comme toutes les peurs peut se travailler avec la technique Tipi, technique d’identification des peurs inconscientes.
Il suffit d’apporter dans une séance les scènes précises qui déclenchent les peurs et les angoisses et de vous laisser guider.
Une lettre des impôts, un coup de fil que vous rechignez à passer, un courrier de la banque que vous n’ouvrez pas, une peur d’aller demander un crédit etc…
Je vous propose à titre d’exemple, l’histoire d’une amie avec qui nous avons travaillé avec la technique Tipi. Vous verrez que l’association argent et insécurité affective peut être prise au pied de la lettre :
Voici son témoignage :
« On approchait du réveillon de Noël et… connaissant mes difficultés financières, et bien que n’ayant pas beaucoup de moyens elle-même, ma sœur décide de m’envoyer des US une enveloppe avec quelques dizaines de dollars, garnissant l’enveloppe d’autant de petits cœurs et jolis dessins qu’elle me porte de tendresse et qu’elle espère que je ne vais passer un Noël pas trop difficile.
Et sans que je comprenne ce qui m’arrive, dès l’instant où j’ai ouvert cette enveloppe et où les billets se sont retrouvés dans mes mains, je suis entrée instantanément dans un état de panique avancé, ma respiration se réduit à un halètement, ma poitrine se contracte et mon cœur se serre horriblement sans que j’arrive à relâcher la tension, et 3 jours durant, le temps s’arrête pour moi… comme en apnée.
Et puis, au bout du 3ème jour, au petit jour, le souvenir reflue du fond de mon enfance…
Je dois avoir environ 7 ou 8 ans. Ma mère et moi sommes seules dans la maison – mon père, mon frère et ma sœur sont je ne sais où – et tout à coup, ma mère me tombe dessus, me fourre dans les mains une grosse enveloppe pleine de billets de 1000 francs (belges de l’époque) et se précipite vers la sortie en disant quelque chose comme « Voilà, ça devrait suffire… Moi, je ne peux plus. Je m’en vais ! »
Et elle ouvre la porte du garage, monte dans sa voiture et s’en va, sans se retourner…. Et tout s’arrête… Mon cœur s’arrête, ma respiration s’arrête, mon regard reste accroché à l’endroit où elle se trouvait il y a un instant encore… Elle est partie… sans moi. »
Avec la technique Tipi, on ne peut pas travailler sur un problème général mais plutôt sur les situations identifiées qui génèrent des peurs.
Cette amie ne se souvenait pas de son traumatisme. Pourtant, la réalité de 2014 a tout mis en œuvre pour qu’elle retouche l’émotion refoulée. on ne peut pas partir à la pêche des traumas.
Ils sont enfouis et refoulés pour ne pas vous pourrir la vie. Pourtant, ils sont toujours actifs et magnétisent votre vie au quotidien, jusqu’à ce que la charge soit libérée.
Si vous n’avez pas conscience de cela, vous allez vivre une réalité au présent avec de nombreuses incompréhensions et beaucoup de réactivité en totale exagération par rapport à la situation.
Cette amie aurait pu croire que son émotion était liée à sa sœur et à l’enveloppe et aurait pu se faire des nœuds dans la relation qu’elle entretient avec elle.
Grâce à sa réaction démesurée, elle a vite saisi qu’une mémoire venait d’être réactivée. C’est un travail que vous pouvez faire seul lorsque vous êtes en thérapie ou engagé dans un travail intérieur.
Par contre, la charge du trauma était encore là et a continué à créer de nouvelles situation dans sa vie. C’est là qu’intervient la technique Tipi et c’est sur ces nouvelles situations que nous avons travaillé en Tipi.
En une séance, il a été possible de libérer plusieurs mémoires. Le plus étonnant avec la technique Tipi, c’est qu’en libérant une mémoire au présent, on peut atteindre d’autres mémoires plus anciennes et cela jusque dans la vie intra-utérine.
C’ est l’outil le plus efficace que je connaisse pour libérer les peurs. je ne l’utilise pas que sur mes clients mais aussi sur mes propres mémoires!
Voyez que, malgré tout une insécurité financière de longue date est souvent un camouflage à des émotions beaucoup plus profondes.
Tant que vous croyez que tout pourrait se régler avec quelques milliers d’euros, vous êtes loin du compte. On peut avoir peur de manquer avec un demi million en banque!
Un travail sur soi est souvent nécessaire pour identifier et travailler les vraies raisons de votre insécurité et les bénéfices secondaires.
Si vous vous sentez appelé, je vous rappelle les dates de notre prochain stage sur l’argent:cliquez sur la bannière:
Si vous ne vous êtes pas reconnu, je vous livre la semaine prochaine, 4 nouveaux bénéfices secondaires tout aussi sulfureux.
Et vous avez-vous identifié un schéma récurrent concernant les finances ? Avez-vous déjà essayé la technique Tipi? Laissez un commentaire !
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